Philip Farmer - Le Monde du Fleuve

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Ce jour-là, tous les humains qui avaient jamais vécu se réveillèrent, nus, sur les rives du fleuve de l’éternité. Ils étaient trente ou quarante milliards, de toutes les époques et de toutes les cultures, parlant chacun sa langue et éprouvant quelques difficultés à se faire comprendre.
Long de trente-deux millions de kilomètres, le fleuve de l’éternité ne coule pas à la surface de la Terre, mais serpente sur un monde spécialement remanié pour accueillir les ressuscites.
Par qui ? Dans quel but ?
Ce sont les questions que se posent, entre autres ressuscités célèbres, l’explorateur Richard Burton, Sam Clemens, alias Mark Twain, en compagnie de Hermann Goering, Jean sans Terre, Cyrano de Bergerac, Mozart, Ulysse et d’autres figures célèbres ou inconnues.
Seul le talent de Philip José Farmer pouvait évoquer un univers picaresque à la dimension du passé et de l’avenir de l’humanité.

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— Pas encore, dit Frigate.

— … pas de passeports, pas de pots-de-vin à distribuer. Nous avons construit ce bateau sans avoir eu à quémander de licence, et nous allons appareiller sans demander la permission à un quelconque nabab, petit, moyen, ou gros. Pour la première fois dans l’histoire de l’homme, nous sommes libres. Libres comme l’air ! Et nous vous disons adieu, car je n’aime pas dire au revoir…

— Tu ne l’as jamais voulu, grommela Frigate.

— … Nous reviendrons peut-être dans dix mille ans ! Permettez-moi donc de vous dire adieu, ainsi que mon équipage, et de vous remercier pour toute l’aide que vous nous avez apportée dans la construction et le lancement du bateau. Je déclare solennellement renoncer à ma charge de consul de Sa Majesté Britannique à Trieste en faveur de quiconque désire prendre ma succession, et je me nomme libre citoyen du Monde du Fleuve. Je ne paierai tribut à personne, je ne devrai allégeance à personne. Envers moi seul je resterai fidèle !

Fais ce que te dicte ton honneur d’homme ;
De nul autre que toi n’attends d’encouragements.
La plus noble manière de vivre et de mourir
Est de suivre ses propres lois.

Burton regarda froidement Frigate, qui venait de l’interrompre en récitant cet extrait d’un de ses poèmes, intitulé : La Kasida du Haji Abdu Al-Yazdi . Ce n’était pas la première fois que l’Américain le citait. Mais bien qu’il trouvât son attitude fort irritante, Burton ne pouvait se résoudre à se mettre en colère contre quelqu’un qui l’avait admiré au point d’apprendre par cœur une partie de ses œuvres.

Quelques minutes plus tard, quand le Hadji fut poussé à l’eau par quelques volontaires et que la foule les acclama une dernière fois, Frigate, contemplant la foule assemblée sur la rive avec ses turbans, ses kilts et ses corsages multicolores agités par le vent, cita de nouveau Burton :

Ah ! gai le jour où dans le soleil clair, la brise vive et la foule joyeuse,
J’allais jouer au bord du fleuve, quand j’étais jeune, quand j’étais jeune.

Le bateau glissa lentement sur l’eau et, le courant et le vent aidant, s’orienta dans le mauvais sens. Mais Burton cria quelques ordres ; les voiles furent hissées et la grande rame manœuvrée pour que le navire se tourne au vent. Il y avait de la houle au milieu du Fleuve. La double étrave fendait l’eau avec un bruit sifflant. Le soleil était éclatant. La brise les rafraîchissait. Ils se sentaient heureux, mais aussi un peu angoissés en voyant s’éloigner les rives et les visages familiers. Ils n’avaient ni cartes ni récits de navigateurs pour les guider. Chaque kilomètre en avant serait un monde nouveau.

Ce soir-là, comme ils accostaient pour la première fois, un incident étrange se produisit, qui fit beaucoup réfléchir Burton par la suite. Kazz venait de descendre à terre au milieu d’un groupe de curieux quand il manifesta les signes d’une agitation extrême. Il se mit à parler très vite dans sa langue natale et tenta de saisir le bras d’un homme qui se tenait là. Celui-ci prit la fuite et se perdit rapidement dans la foule.

Lorsque Burton lui demanda pourquoi il avait fait cela, Kazz répondit :

— Lui pas… euh… comment s’appelle ça… ça… ça…

Et il montra son front. Puis il traça dans l’air plusieurs symboles incompréhensibles. Burton avait l’intention d’approfondir la question, mais à ce moment-là Alice poussa un cri et se précipita à son tour sur quelqu’un d’autre. Elle expliqua ensuite qu’elle avait cru reconnaître un de ses fils, mort au cours de la Première Guerre mondiale. Dans la confusion qui s’ensuivit, Burton oublia, momentanément tout au moins, l’incident avec l’homme préhistorique.

Exactement quatre cent quinze jours plus tard, le Hadji avait laissé derrière lui, sur la rive droite du Fleuve, vingt-quatre mille neuf cents pierres à graal. Tirant des bords, remontant le courant et le vent, parcourant une centaine de kilomètres par jour, s’arrêtant à midi pour recharger leurs graals et le soir pour dormir, faisant parfois escale une journée ou deux pour se dégourdir les jambes et se renseigner sur les populations locales, ils avaient remonté le Fleuve sur quarante mille kilomètres. Sur la Terre, cela revenait à faire le tour du monde au niveau de l’équateur. Si le Mississippi-Missouri, le Nil, le Congo, l’Amazone, le Yang-tsé-kiang, l’Amour, la Volga, le Houang-ho, la Léna et le Zambèze avaient été mis bout à bout pour former un seul grand fleuve, il n’aurait même pas atteint la longueur du tronçon qu’ils venaient de parcourir. Pourtant, le Fleuve continuait devant eux, faisant des méandres à travers une plaine qui était sensiblement la même partout et que bordait, au delà des collines boisées, la même muraille de montagnes infranchissables.

Parfois, la plaine se rétrécissait et les collines avançaient leur pente jusqu’au bord du Fleuve. Parfois, c’était le Fleuve qui s’élargissait pour devenir un lac. A plusieurs reprises, les parois montagneuses s’étaient resserrées au point de former des gorges étroites au fond desquelles le Fleuve devenait torrentueux. Dans ces moments-là, ils s’étaient crus perdus, oppressés qu’ils étaient par les formidables murailles noires qui ne laissaient entrevoir, loin au-dessus de leurs têtes, qu’un très mince filet de ciel bleu.

Mais toujours, partout, l’humanité était présente. Hommes, femmes et enfants occupaient sans discontinuité les rives du Fleuve. D’après ce que les navigateurs avaient pu constater, le genre humain ressuscité était réparti, grosso modo, par ordre chronologique et ethnique le long du Fleuve. Après avoir quitté la région où se trouvaient des Slovènes, des Italiens et des Autrichiens morts à la fin du dix-neuvième siècle, ils étaient passés tour à tour devant des communautés hongroise, norvégienne, finnoise, grecque, albanaise et irlandaise. De temps à autre, il y avait une enclave où vivaient des gens appartenant à une époque et à un groupe ethnique tout à fait éloignés de ceux de leurs voisins. Ainsi, sur une trentaine de kilomètres, ils n’avaient rencontré que des aborigènes australiens qui n’avaient jamais vu un seul Européen durant leur vie terrestre. A un autre endroit, sur plus de cent cinquante kilomètres, vivaient des Tokhariens. C’était le peuple de Loghu. Ils venaient de l’époque du Christ, où ils habitaient ce qui devait s’appeler plus tard le Turkestan chinois. Ils représentaient la branche la plus orientale des groupes indo-européens de l’ancien temps. Leur culture s’était épanouie pendant un moment, puis s’était éteinte devant la progression du désert et les invasions des barbares.

D’après ses relevés hâtifs et approximatifs, Burton estimait qu’il devait y avoir en moyenne, dans chaque zone qu’ils avaient traversée, environ soixante pour cent de ressortissants d’une époque et d’une nation données, trente pour cent d’un autre groupe ethnique et d’une époque généralement différente, et dix pour cent à classer dans la catégorie divers.

Tous les hommes étaient circoncis. Toutes les femmes s’étaient retrouvées vierges, bien que, fit remarquer Burton, cet état n’eût pas duré, pour la plupart d’entre elles, plus de quelques heures.

Jusqu’à présent, ils n’avaient pas vu une seule femme enceinte. Ceux qui les avaient mis là avaient dû les stériliser, pour une raison évidente. Si l’humanité avait la possibilité de se reproduire, on ne pourrait bientôt plus bouger dans la vallée du Fleuve déjà passablement encombrée.

Ils avaient cru, au début, qu’il n’y avait pas d’animaux dans le monde du Fleuve. Mais ils savaient maintenant que plusieurs espèces de vers sortaient du sol la nuit. En outre, les eaux fluviales contenaient plus d’une centaine d’espèces de poissons ou de monstres dont le plus impressionnant, le « dragon du Fleuve », atteignait la taille d’un cachalot et vivait dans le lit du Fleuve, à trois cents mètres de profondeur. D’après Frigate, ces animaux répondaient à une nécessité. Les poissons étaient là pour assurer la purification de l’eau. Les vers faisaient disparaître les déchets et les cadavres, ou accomplissaient les autres fonctions habituelles dévolues aux vers de terre.

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