Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— S’ils nous échappent, Nourse, nous pourrions…

— Vous avez bien réduit leur ration d’enzymes comme convenu ?

— Oui, Nourse.

— Dans ce cas, ils n’iront pas bien loin.

— Comme vous voulez, Nourse.

— Vous pouvez vous retirer.

Une fois son interlocuteur évanoui, l’Optimhomme resta un long moment à contempler l’écran vide. Détruire le camion, ce serait la fin de tout. Il ne voulait pas que ce jeu s’achève ; depuis qu’il avait commencé, il se sentait envahi par un curieux sentiment d’exaltation.

La section du globe s’ouvrit pour laisser passer Calipine suivie de Schruille. Les rayons porteurs les amenèrent sur la plate-forme. Silencieux, ils avaient l’air renfermés, étrangement calmes. En les voyant, Nourse pensa qu’un orage sommeillait en eux ; en fait, ils contenaient le tonnerre et les éclairs afin de ne pas blesser leur compagnon.

— Ce n’est pas l’heure ? demanda Calipine.

Nourse laissa échapper un soupir.

Sitôt arrivé, Schruille brancha les caméras installées sur les montagnes. Soudain, le clair de lune apparut sur les récepteurs, accompagné par le hululement des oiseaux de nuit, le crissement des feuilles sèches. Au loin, derrière les collines baignées par le clair de lune, des taches lumineuses esquissaient la courbe de la côte, ponctuée par les ports de la mégalopole, et le chevauchement complexe des voies aériennes.

Pour Calipine, ce tableau évoquait des bijoux, des babioles insignifiantes, le comble de la frivolité. Elle n’avait pas songé à ces brimborions depuis des siècles. Pourquoi y ai-je repensé à l’instant ? s’interrogea-t-elle. Ces lumières ne sont pourtant pas des brimborions.

Nourse examina les pyramides lumineuses et les paramètres changeants qui traduisaient le grouillement de l’activité de la masse à l’intérieur de la mégalopole.

— Tout est normal… tout est prêt, déclara-t-il.

— Normal ! s’exclama Schruille.

— Lequel d’entre nous ? chuchota Calipine.

— Puisque j’en ai, le premier, ressenti la nécessité, dit Schruille ce sera moi. Il fit rouler un anneau sur le bras de son trône. La simplicité du geste l’effraya. Cet anneau et le pouvoir qu’il commandait se trouvaient à leur disposition depuis des millions d’années. Ce n’était pourtant que le déclic automatique d’un embrayage ; pour l’actionner, il ne fallait qu’un geste de la main et la volonté pour mouvoir la main.

Calipine observait le spectacle sur cet écran particulier : le clair de lune au-dessus des collines et de la mégalopole, tout cela n’était qu’un jouet animé livré à son caprice. Le dernier membre du personnel spécial avait quitté les lieux ; on avait enlevé les objets irremplaçables qui risquaient d’être endommagés. Tout était prêt pour l’Apocalypse.

Des éclairs intermittents rompirent les colliers de lumière, des flammes d’un jaune d’or.

Les caméras ébranlées par le choc ne renvoyaient plus que des images troubles sur les écrans de la Tuyère. Une par une, ou bien par groupes entiers, toutes les lumières de la région s’éteignirent. Une brume verte envahit l’espace, remplissant les vallées et recouvrant les collines.

Bientôt il ne resta plus que le brouillard vert qui continua de ramper, de s’insinuer dans tout le décor, sous la lune indifférente. Schruille regardait s’empiler chiffres et paramètres, signes impassibles qui comptabilisaient les résultats… des zéros. Dans ces cascades de chiffres et de lettres rien ne laissait supposer le drame des hommes de la masse, mourant dans les tubes et sur les places publiques, dans les rues et sur les lieux de travail et de plaisir.

Nourse pleurait.

Ils sont morts, ils sont tous morts. Le mot dénué de sens éveilla d’étranges échos dans sa tête. Ce terme pouvait, à la rigueur, s’appliquer à des bactéries ou encore… à de mauvaises herbes : on stérilisait le sol avant d’y planter de jolies fleurs. Pourquoi est-ce que je pleure ? Il essaya de se rappeler s’il avait déjà pleuré auparavant. Autrefois, mais il y avait longtemps, bien longtemps… longtemps, longtemps… pleurs… larmes… larmes. Ces mots soudain avaient perdu leur sens. Telle est la conséquence néfaste de l’immortalité : à force de se répéter, les choses perdent leur sens.

De son côté, Schruille étudiait le brouillard vert sur ses propres écrans. Après quelques réparations, nous pourrons envoyer là-bas de nouveaux habitants. Nous repeuplerons cette région avec des individus modelés de façon plus saine. Il se demanda cependant où ils trouveraient ces individus plus sains, car les analyses inscrites dans le globe avaient révélé qu’il s’agissait d’une manifestation locale d’un problème général. Les mêmes symptômes se manifestaient partout. Leur erreur résidait dans la barrière qu’ils avaient édifiée entre chaque génération ; la perte de tout patrimoine, l’absence de traditions obsédaient les membres de la masse. La preuve : en dépit de toutes les mesures de répression, ils entretenaient une culture populaire. Les dictons du peuple traduisaient la vitalité de ce courant souterrain.

Schruille se répéta le proverbe : Quand Dieu créa un mécontent, il le plaça hors du Centre. Mais c’est nous qui avons créé la masse, pensa-t-il. Comment donc avons-nous pu créer des mécontents ?

Se retournant, il vit que Calipine et Nourse pleuraient.

— Pourquoi pleurez-vous ? leur demanda-t-il.

Ni l’un ni l’autre ne répondirent.

CHAPITRE XV

Arrivé au bout de la voie aérienne, le camion abandonna le tunnel percé dans la montagne pour s’engager sur l’autoroute Lester qui menait par d’anciens tunnels jusqu’aux réserves sauvages où des centres de repos pour les fécondateurs en permission s’éparpillaient le long d’une route désertique balayée par le vent.

Il ne subsistait, pour tout éclairage, que la lune et le rayon lumineux projeté par le phare cyclopéen du camion.

De temps à autre, le véhicule doublait un car dont les sièges étaient occupés par des couples silencieux et maussades, des fécondateurs, leur permission terminée, qui regagnaient la mégalopole. Si l’un d’eux remarqua le camion, il le prit pour un transport de ravitaillement destiné aux centres de repos.

Sous le Foyer de Repos, le conducteur, arrêté sur un bas-côté incurvé, procéda au réglage de la garde-au-sol de son véhicule. Cela fait, il quitta la route. Les turbines gémirent de façon insupportable et la conduite perdit toute douceur.

Dans la boîte étroite où les cinq fuyards étaient confinés, Harvey, d’une main, se cramponnait au banc, et de l’autre, il retenait Lizbeth. Le camion cahotait sur une vieille piste abandonnée et, après s’être heurté à un mur d’aulnes, il s’engagea entre des buissons épineux et des rhododendrons sur une autre piste parallèle à la route.

— Que se passe-t-il ? demanda plaintivement Lizbeth.

Nous avons quitté la route, grinça la voix du chauffeur dans le haut-parleur. Il n’y a rien à craindre.

Rien à craindre. En entendant cette remarque grotesque, Harvey retint un éclat de rire qui aurait pu devenir hystérique.

Le conducteur avait éteint toutes les lumières et s’aidait seulement de sa vision infrarouge.

La piste sinuait à travers les buissons comme la trace d’un escargot. Le camion la suivit pendant deux kilomètres, laissant derrière lui un tourbillon de poussière et de feuilles sèches. Quand la route coupa un chemin forestier, un ruban bien tracé par les voitures de patrouille qui l’avaient pavé de saules morts et de fougères, il tourna à droite ; puis, semblable à quelque monstrueux animal préhistorique, il gravit une colline au milieu des plaintes des turbines, descendit la pente de l’autre côté et grimpa une autre colline au sommet de laquelle il s’arrêta.

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