Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Un homme de forte carrure vint se planter devant la table, le dos tourné à Svengaard.

— Alors ? demanda-t-il. Mais, dans ce seul mot, le prisonnier perçut l’urgence.

En dépit de ses efforts, il ne put apercevoir le visage du nouveau venu ; il ne voyait qu’une veste grise tendue sur un dos large.

— Je ne sais pas encore, répondit Igan.

— Il n’y a plus de temps à perdre. Potter a terminé.

— Résultat ?

— Il a réussi. Avec l’injection enzymatique qu’il lui a administrée, la mère sera bientôt debout. Il désigna Svengaard d’un pouce épais pointé par-dessus son épaule : Qu’est-ce qu’on fait de lui ?

— Emmenez-le. Que fait le Centre ?

— Il a ordonné d’emprisonner tous les chirurgiens.

— Déjà ? Le docteur Hand ?

— Il a pris la porte noire.

— Il a arrêté son cœur. La seule chose à faire. On ne peut se permettre de laisser interroger un seul d’entre nous. Au fait, nous sommes combien maintenant ?

— Sept.

— Et avec Svengaard ?

— Huit.

— Alors nous le garderons prisonnier pour le moment.

— Ils commencent à faire sortir leur personnel de Seatac.

Svengaard ne voyait qu’une moitié du visage d’Igan ; le gros homme cachait l’autre. Mais sur cette moitié apparut une expression de profonde concentration. Un œil se posa sur lui avant de se détourner.

— Évidemment, dit Igan.

— Oui, ils vont détruire la mégalopole.

— Juste la stériliser.

— Vous avez déjà entendu comment Allgood parle de la masse ?

— Très souvent. De la vermine dans leurs parcs. Il rasera la région sans un froncement de sourcils. Tout est-il prêt pour le départ ?

— On a fait au mieux.

— Le chauffeur ?

— Programmé pour sa mission.

— Faites une piqûre à Svengaard afin qu’il se tienne tranquille. Une fois partis, nous n’aurons pas le temps de nous occuper de lui.

Le prisonnier se raidit sur son siège.

Le gros homme se retourna et le jaugea de ses yeux gris dépourvus de toute émotion. Dans l’une de ses mains puissantes, il tenait une seringue hypodermique automatique. La main effleura le cou de Svengaard qui ressentit un choc.

Tandis que des nuages brumeux envahissaient son cerveau, il fixa les yeux sur le visage anonyme qui le dominait. La gorge gonflée, la langue pâteuse, il voulut parler. En vain. Toute son attention se concentra sur les fentes du plafond. Peu à peu, sa vision s’étrécit, s’étrécit pour ne laisser subsister qu’un cercle tourbillonnant, semblable à un œil à la pupille fendue.

Il sombra dans un océan de ténèbres.

CHAPITRE XIII

Assis sur une banquette auprès de Lizbeth, Harvey la regardait. Cinq personnes tenaient dans un espace cubique à peine plus grand qu’une boîte d’emballage grand format, boîte qui avait été mélangée au chargement habituel d’un camion de transport sillonnant le pays. Un seul tube lumineux, placé au-dessus de la tête de la jeune femme, faisait régner à l’intérieur une sinistre clarté jaunâtre. De sa place, elle pouvait distinguer Igan et Boumour installés sur une banquette rudimentaire en face d’elle ; leurs jambes étaient étendues sur le corps de Svengaard qui gisait sur le sol, garrotté, bâillonné, inconscient. Harvey lui avait dit qu’il faisait déjà nuit dehors, ce qui signifiait qu’ils avaient déjà fait un bon bout de chemin. Elle souffrait de nausées et les cicatrices de son ventre tiraillaient. Curieusement, l’idée de porter son enfant la rassurait. Elle ressentait une impression de plénitude. D’après Potter, elle réussirait, tant qu’elle porterait l’embryon, à survivre sans ses rations d’enzymes. Le chirurgien comptait sans aucun doute que l’embryon retournerait dans une éprouvette dès que les parents se trouveraient en lieu sûr. Mais Lizbeth avait pris une décision : elle s’y opposerait. Elle voulait porter son fils à terme. Bien qu’aucune femme ne l’eût fait depuis des milliers d’années, elle y tenait.

— Nous prenons de la vitesse, dit Igan. Nous devons nous trouver sur la voie aérienne.

— Y aura-t-il des postes de contrôle ? demanda Boumour.

— C’est sûr.

Igan avait raison, pensa Harvey. Oui, il prenait bien de la vitesse ; dans les virages, ils compensaient avec leurs corps l’augmentation de la pression, et l’air dispensé par le large ventilateur situé sous la banquette de Lizbeth arrivait plus vite maintenant. De plus, ils étaient moins secoués. Le bruit des turbines résonnait fortement dans leur étroit compartiment qui sentait les hydrocarbones non consumés.

Des postes de contrôle ? Bien sûr, la Sécurité mettrait tout en œuvre pour éviter qu’on ne s’échappe de Seatac. Il se demanda alors ce qui allait arriver à la mégalopole. Les chirurgiens avaient parlé de gaz toxiques distillés par les ventilateurs et les haut-parleurs. Le Centre avait, parait-il, plus d’une arme en réserve.

Comme le camion prenait un virage raide, Harvey retint sa femme par le bras. Il ne savait trop quoi penser de la décision de Lizbeth. C’était… bizarre. Ni obscène ni dégoûtant, bizarre, simplement. Pour le moment, il réagissait de façon instinctive en cherchant autour d’elle les dangers qui pourraient la menacer. Mais, comme assaillants il n’y avait dans cette boîte que les odeurs d’huile et de transpiration.

— Qu’y a-t-il autour de nous ? demanda Boumour.

— Du bric-à-brac, répondit Igan, des pièces de mécanique, de vieilles œuvres d’art, des babioles. Nous avons pris tout ce qui nous est tombé sous la main pour donner l’impression d’un chargement normal.

— Des babioles, se répéta mentalement Harvey. Cette déclaration le scandalisait. Des babioles. Il transportait donc des pièces destinées à des machines qui ne seraient peut-être jamais construites.

La main de Lizbeth chercha la sienne.

— Harvey ?

— Oui, chérie, répondit-il en se penchant vers elle.

— Je me sens… si drôle.

Harvey jeta un regard désespéré aux médecins.

— Tout ira bien, dit Igan.

— Harvey, j’ai peur, reprit Lizbeth. Nous n’allons pas nous en sortir.

— Ne dites pas cela, rétorqua Igan.

Elle leva les yeux vers lui et vit le chirurgien génétique en train de l’observer. Les yeux de l’homme brillaient comme deux instruments métalliques dans son visage mince et hautain. Était-ce un Cyborg lui aussi ? Le regard glacé qu’il posait sur elle lui fit perdre son sang-froid.

— Ce n’est pas pour moi que j’ai peur, siffla-t-elle, mais pour mon fils.

— Gardez votre calme, madame, conseilla Igan.

— Je ne peux pas. Nous n’y arriverons jamais.

— Vous ne devriez pas réagir comme cela. Nous avons un des meilleurs conducteurs cyborgs disponibles.

— Nous ne leur échapperons pas quand même, gémit-elle.

— Vous feriez mieux de vous calmer, répéta le chirurgien.

Harvey avait enfin trouvé une occasion de manifester son instinct de protection.

— Ne lui parlez pas sur ce ton ! aboya-t-il.

— Vous aussi, Durant, répliqua Igan d’une voix patiente, parlez plus bas. Vous savez aussi bien que moi que l’itinéraire est jonché de postes d’écoute. Nous ne devrions plus dire un mot, sauf en cas de nécessité absolue.

— Rien ne pourra triompher d’eux, cette nuit, murmura Lizbeth.

— Notre guide n’est pas seulement une enveloppe de chair autour d’un ordinateur, affirma Igan. Il est programmé uniquement pour cette mission et il nous fera passer, si c’est possible.

— Si c’est possible, chuchota Lizbeth qui se mit à sangloter. De violents mouvements convulsifs secouèrent tout son corps.

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