Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Après s’être éclairci la voix, Igan jeta un coup d’œil à Glisson puis au vieil homme.

— Potter ? Je crois qu’il se trouvait dans le groupe qui s’est enfui par les conduits.

Le vieillard se tourna vers la manche à air dont les détails apparaissaient avec le lever du soleil.

— Personne est venu par là. La première chose qui z’ont faite, c’est de fermer les ventilateurs et d’inonder de gaz les conduits. Il leva les yeux vers Igan. Les ventilateurs remarchent d’puis près de trois heures.

Glisson, qui observait Svengaard, lui demanda :

— Pourquoi vous intéressez-vous à Potter ?

L’autre resta muet.

— Répondez-moi, ordonna le Cyborg.

Le chirurgien essaya d’avaler sa salive, mais la gorge lui fit mal. Il se sentait acculé. Les paroles de Glisson l’avaient rendu fou furieux. Sans prévenir, il bondit, entraînant Igan et Boumour avec lui et décocha un coup de pied au Cyborg.

Ce dernier l’esquiva d’un mouvement imprécis, saisit le pied, arracha Svengaard à ses deux gardiens, le fit pivoter sur place et le lâcha. Svengaard alla s’affaler sur le dos, jambes écartées, le souffle coupé. Avant qu’il ait pu faire un mouvement, Glisson se planta au-dessus de lui. Svengaard éclata en sanglots.

— Pourquoi vous intéressez-vous à Potter ? répéta le Cyborg.

— Partez, partez, hoqueta le prisonnier.

Glisson se redressa et regarda Igan et Boumour.

— Vous comprenez son attitude ?

— L’émotion, dit Igan en haussant les épaules.

— Une réaction causée par un choc, proposa Boumour.

Il se trouvait bien sous le coup d’un choc, transmit Harvey à sa femme, mais sa réaction prouve que l’effet se dissipe. Et ce sont des médecins ! Ils ne savent donc pas lire les pensées ?

Glisson, oui, répondit Lizbeth. Il a voulu jauger les deux autres.

À ce moment-là, le Cyborg se retourna et son regard se posa sur Harvey. Celui-ci lut dans les yeux de l’autre une compréhension si complète qu’il en fut effrayé.

Attention, signala sa femme, il se méfie de nous.

— Emmenez Svengaard à l’intérieur, commanda Glisson.

Le malheureux chirurgien leva les yeux vers l’ancien conducteur. Les Durant l’avaient appelé Glisson. Or, le vieillard sorti de la bâtisse l’avait traité de Cyborg. Était-ce possible ? Les demi-hommes avaient-ils encore une fois ressuscité pour affronter les Optimhommes ? Leur résurrection expliquait-elle la destruction de Seatac ?

Boumour et Igan interrompirent le cours de ses pensées en le remettant sur pied.

— Plus de sottises, dit Boumour après avoir vérifié ses liens.

Et eux appartiennent-ils aussi à l’espèce des Cyborgs ? Et les Durant ?

Svengaard avait encore les yeux humides. De l’hystérie. Les conséquences d’un choc nerveux. Pourquoi la mort de Potter me frappe-t-elle plus que l’annihilation de la mégalopole, que la disparition de ma femme et de mes amis ? se demanda-t-il avec un curieux sentiment de culpabilité. Qu’est-ce que Potter représentait pour lui ?

À demi porté par les deux autres chirurgiens, Svengaard pénétra dans la bâtisse. Un vestibule étroit conduisit le trio dans une pièce mal éclairée dont le plafond s’élevait jusqu’à la charpente du toit, deux étages plus haut. Boumour et Igan laissèrent tomber le prisonnier sur un lit poussiéreux, fait de matière plastique et d’un matelas hydraulique qui s’ajusta mal à son poids. La lumière éparse qui tombait de deux globes enfouis entre les poutres révélait des meubles dépareillés semés dans la pièce et des formes indescriptibles recouvertes d’un tissu lisse et brillant. À sa gauche, Svengaard découvrit une table de bois.

Du bois ! Derrière elle gisaient un divan, un vieux bureau à cylindre, auquel il manquait un tiroir, et des chaises. Une cheminée sale et constellée de suie, avec une crémaillère, occupait la moitié du mur en face de lui. La pièce sentait l’humidité, la pourriture. Le plancher craquait sous les pas des visiteurs. Un plancher en bois, lui aussi.

Svengaard examina les petites fenêtres par où s’infiltrait un jour gris dont la luminosité augmentait de minute en minute. Cependant le soleil le plus éclatant n’aurait pu dissiper la mélancolie de cet intérieur. Contaminé par l’ambiance, il pensa à tous les morts, les oubliés, et les larmes roulèrent sur ses joues.

Suis-je malade ? se demanda-t-il, surpris.

Il entendit qu’on allumait les turbines du camion dans la cour. Le bruit augmenta puis décrut et disparut. Harvey et Lizbeth pénétrèrent alors dans la pièce.

Après avoir regardé le prisonnier puis les deux chirurgiens qui montaient la garde à ses côtés, la jeune femme s’approcha à pas prudents de l’homme étendu et lui mit la main sur l’épaule. Quand elle vit les larmes dans ses yeux, elle souhaita avoir cet homme si humain pour docteur. Cela pourrait se faire après tout. Elle décida de demander à son mari.

— Faites-nous confiance, dit-elle à Svengaard. Nous ne vous ferons pas de mal. Ce sont eux et non pas nous qui ont tué votre femme et vos amis.

Svengaard se détourna.

Comment ose-t-elle me montrer de la compassion ? Mais Lizbeth avait touché une corde sensible. Au tréfonds de lui-même, le chirurgien se sentait bouleversé.

Un silence pesant régnait dans la pièce.

Harvey fit asseoir sa femme à table.

— Du bois, remarqua-t-elle. Il y avait dans sa voix une note d’émerveillement. Harvey, j’ai faim.

— Ils nous apporteront à manger dès qu’ils en auront fini avec le camion.

Lizbeth lui étreignit la main. Svengaard contempla, fasciné, les mouvements rapides de ses doigts.

Glisson et le vieil homme rentrèrent à ce moment, claquant la porte derrière eux. Toute la bâtisse vibrait au rythme de leurs pas.

— Pour la prochaine étape, nous emploierons une voiture de patrouille, annonça le Cyborg. C’est plus prudent. Il faut que je vous révèle quelque chose. Il parcourut l’assistance de son regard lourd. Il y avait un traceur sur la remorque que nous avons abandonnée au cours de la nuit.

— Un traceur ? dit Lizbeth.

— Un appareil qui signale nos déplacements, expliqua Glisson.

— Ohhh ! Lizbeth mit une main sur sa bouche.

— Je ne sais pas s’ils nous suivent de près, continua le Cyborg car il a fallu modifier ma structure pour cette mission et j’ai dû abandonner une partie de mes composants. Peut-être connaissent-ils déjà notre cachette.

Harvey secoua la tête.

— Mais pourquoi…

— Pourquoi ne nous ont-ils pas arrêtés ? compléta Glisson. C’est l’évidence même. Ils espèrent que nous les conduirons au centre de notre organisation. Ce qui pouvait passer pour un éclair de rage surgit dans les yeux du Cyborg. Ils auront peut-être une surprise.

CHAPITRE XVI

Dans la salle de contrôle, les appareils intérieurs de la sphère reposaient dans un calme relatif. Seuls Calipine et Schruille occupaient leur trône. La plateforme tournait lentement pour leur permettre de surveiller toutes les parois où le kaléidoscope coloré des appareils jouait une symphonie visuelle ; les verts, les rouges et les pourpres cascadaient tour à tour sur le visage de Calipine.

Elle se sentait lasse et s’apitoyait sur elle-même. L’analyseur d’enzymes ne fonctionnait pas bien. Elle en était tellement sûre qu’elle se demandait si la Résistance n’avait pas détraqué les ordinateurs de la pharmacie.

En cette circonstance, Schruille ne lui était d’aucun secours. L’idée l’avait fait rire.

Les contours d’Allgood apparurent sur un écran devant Calipine. Elle immobilisa la plate-forme tandis qu’il s’inclinait en disant :

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