Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— Je viens faire mon rapport, Calipine. Elle remarqua ses yeux cernés et, à la raideur de son port de tête, elle comprit qu’il se tenait éveillé grâce à des excitants.

— Vous les avez trouvés ? demanda-t-elle.

— Ils se terrent quelque part dans le désert, Calipine. Enfin, ils doivent y être.

— Ils doivent ! ricana-t-elle. Vous êtes diablement optimiste, Max.

— Nous connaissons quelques-unes de leurs cachettes, Calipine.

— Pour une que vous connaissez, il y en a neuf que vous ignorez.

— Toute la région est cernée, Calipine. Nous la passons au peigne fin et nous les trouverons.

— Il divague, dit-elle à l’adresse de Schruille.

Schruille lui répondit par un sourire sans joie et regarda Allgood dans le réflecteur prismatique.

— Max, avez-vous découvert qui a substitué l’embryon ?

— Pas encore, Schruille.

Allgood leva les yeux vers lui ; son visage trahissait une confusion flagrante provoquée par la combativité et la violence de ses Optimhommes.

— Avez-vous cherché à Seatac ?

Allgood s’humecta les lèvres du bout de la langue.

— Allez-y, dites-le, cingla-t-elle. Ahh !… il avait peur.

— Nous avons cherché là aussi, Calipine, mais…

— Vous pensez que nous sommes trop pressés ?

Il secoua la tête.

— Vous vous conduisez d’une façon curieuse, remarqua Schruille. Avez-vous peur de nous ?

Le chef de la Sécurité hésita avant de répondre.

— Oui, Schruille.

— Oui, Schruille, minauda Calipine.

Allgood la regarda dans les yeux ; la colère tempérait sa peur.

— Je fais ce que je peux, Calipine.

Les manières de l’homme lui parurent soudain d’une exactitude suspecte. Elle écarquilla les yeux. Était-ce possible ? Et elle jeta un coup d’œil à Schruille, se demandant si lui aussi s’était fait les mêmes remarques.

— Max, pourquoi nous avez-vous appelés ? interrogea Schruille.

— Je… pour faire mon rapport, Schruille.

— Mais vous ne nous avez pas fait de rapport. Avec hésitation, Calipine enclencha ses appareils pour un sondage particulier d’Allgood. À la vue du résultat, l’horreur en elle se mêla à la fureur. Un Cyborg ! Ils avaient trafiqué Max ! Son Max !

— Vous ne devez qu’obéir aux ordres, dit Schruille.

Allgood acquiesça en silence.

— Vous ! siffla Calipine. Et elle se pencha vers l’écran. Vous avez osé. Pourquoi, Max ? Pourquoi ?

— Que se passe-t-il ? fit Schruille.

Au moment même où les questions le frappaient de plein fouet, Allgood comprit qu’il était découvert. Il savait que c’était la fin, il le lisait dans les yeux de l’Optimhomme.

— J’ai vu… j’ai trouvé… les doubles, bégaya-t-il. Dans un mouvement de colère, la main de Calipine fit rouler un anneau sur le bras de son trône. Des vibrations secouèrent l’image d’Allgood qui devint floue. Les lèvres de l’homme tremblèrent en silence. Les yeux grands ouverts, il s’évanouit.

— Pourquoi avez-vous fait cela ? demanda Schruille.

— C’était un Cyborg ! grinça Calipine, en désignant les appareils qui en apportaient la preuve.

— Max, notre Max. Après avoir jeté un coup d’œil aux instruments, Schruille approuva.

— Mon Max.

— Mais il vous vénérait, il vous aimait.

— C’est fini maintenant, murmura-t-elle.

Une fois l’écran éteint, elle continua de le fixer. Son esprit avait déjà oublié l’incident.

— Vous aimez l’action directe ?

Calipine croisa le regard de Schruille dans le réflecteur.

— Aimer l’action directe ? La violence procurait, il est vrai, une sorte de… jouissance.

— Nous n’avons plus de Max maintenant.

— Plus tard, nous mettrons en service un autre double. Pour le moment la Sécurité peut très bien fonctionner sans lui.

— Mais qui le mettra en service ce double ? Igan et Boumour sont partis ; le pharmacien Hand nous a quittés lui aussi.

— Mais que fait donc Nourse ?

— Il a des petits ennuis avec les enzymes, dit Schruille, une note de gaieté dans la voix. Il m’a parlé d’un réajustement nécessaire de ses rations, des dérivés d’hormones de bonellia, je pense.

Nourse, lui, pourrait mettre en service le double. Un instant Calipine se demanda pourquoi, au fait, ils avaient besoin d’un double. Ah ! oui, c’était vrai, Max les avait quittés.

— Il ne suffit pas de mettre en service un double de Max, fit remarquer Schruille. D’abord savez-vous qu’ils ne sont pas aussi bons qu’autrefois ? Et puis le nouveau Max doit apprendre son rôle. Le conditionnement est lent ; il peut durer des semaines, des mois même.

— Alors, l’un d’entre nous pourrait s’occuper de la Sécurité.

— Croyez-vous que nous soyons prêts à affronter cette tâche ? demanda Schruille.

— Le fait de prendre une décision me fait vibrer de tout mon être. Je ne cacherai pas que je me suis ennuyée ferme depuis plusieurs centaines d’années. Mais maintenant – aujourd’hui – je me sens enfin vivante, pleine de forces, tout excitée. Elle leva les yeux vers les caméras dont la plupart étaient branchées : les autres Optimhommes n’avaient pas cessé d’observer les activités de leur globe. Et je ne suis pas la seule.

Schruille, à son tour, jeta un coup d’œil aux lumières dissimulées sur le pourtour intérieur de leur domaine.

— La vitalité, murmura-t-il. Mais Max… lui, est mort.

Calipine se remémora l’épisode.

— Max n’est pas irremplaçable. Elle tourna la tête pour voir son interlocuteur sans passer par le filtre du réflecteur. Vous êtes très brutal, aujourd’hui, Schruille. Vous avez prononcé le mot mort deux fois si je ne me trompe.

— Brutal, moi ? Il secoua la tête. Mais qui a supprimé Max ?

Calipine éclata de rire.

— Mes propres réactions me font vibrer.

— Avez-vous trouvé des modifications dans vos besoins d’enzymes ?

— Quelques-unes. Eh bien ! quoi ? Les temps changent. C’est la vie. Il faut savoir s’adapter.

— C’est vrai, dit-il.

— Où trouveraient-ils un remplaçant pour l’embryon Durant ? demanda-t-elle sautant du coq à l’âne.

— Le nouveau Max nous l’apprendra peut-être.

— Il le faut.

— Sinon vous le remplacerez.

— Schruille, cessez de vous moquer de moi.

— Je n’oserais pas.

De nouveau, elle le regarda droit dans les yeux.

— Et s’ils avaient produit eux-mêmes leur propre embryon pour le mettre à la place de l’autre ? avança Schruille.

— Grands dieux ! s’exclama-t-elle en se détournant. Comment auraient-ils fait ?

— On peut débarrasser l’air du gaz contraceptif en le filtrant.

— Vous êtes répugnant.

— Moi ? mais vous ne vous êtes pas demandé ce que Potter avait pu dissimuler.

— Potter ? Nous savons pertinemment ce qu’il a dissimulé.

— Quelqu’un qui comme lui se voue entièrement à la préservation de la vie… Qu’a-t-il gardé pour lui ?

— Potter n’est plus.

— Mais, qu’a-t-il dissimulé ?

— Ainsi, d’après vous, il aurait découvert la provenance ou l’origine de… l’interférence extérieure.

— C’est possible. En tous les cas, lui saurait très bien où trouver un embryon.

— Dans ce cas, comme vous l’avez dit vous-même, l’enregistrement nous renseignera.

— J’ai changé d’avis.

— Ce n’est pas possible, dit-elle en le fixant à travers le prisme.

— Que je change d’avis ?

— Mais non, vous m’avez très bien compris. Ce n’est pas possible… ce à quoi vous pensez.

— Mais si, c’est possible.

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