Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Svengaard s’approcha de Lizbeth, examina ses yeux et sa peau.

— Apportez-moi la trousse, demanda-t-il à Harvey. Il entraîna Lizbeth vers l’un des bat-flanc. L’idée de l’examen le fascinait. Autrefois, il aurait trouvé la situation répugnante ; maintenant le fait que Lizbeth portait en elle un embryon, comme jadis toutes les femmes, constituait un mystère qui excitait sa curiosité.

Pendant que Svengaard l’aidait à s’installer, la jeune femme jeta un coup d’œil interrogateur à son mari. Celui-ci acquiesça avec une expression rassurante. Lizbeth essaya de lui sourire sans y parvenir. La peur s’était emparée d’elle, non la peur du chirurgien dont elle trouvait le toucher sûr, mais la peur d’être examinée. En elle l’angoisse luttait contre le calmant donné par Igan.

Svengaard ouvrit la trousse, en se remémorant les tableaux et les explications fournis par les enregistrements universitaires. Ils avaient fait l’objet de plaisanteries douteuses, mais les plaisanteries avaient un avantage : elles fixaient les notions primordiales dans la mémoire.

Cramponne-toi bien. Une fois tombé, il te faudra savoir nager. Il entendait encore le refrain et les rires sonores qui l’accompagnaient.

Il se courba pour se concentrer sur la patiente. Pression artérielle… enzymes… sécrétions hormonales… sécrétions corporelles…

Cela fait, il se rassit le sourcil froncé.

— Quelque chose ne va pas ? demanda Harvey.

Boumour se tenait derrière lui, les bras croisés.

— Oui, expliquez-nous un peu.

— Le taux d’hormones menstruelles n’est pas assez élevé. Et il se rappela Cramponne-toi bien…

— L’embryon contrôle tous les échanges, ricana Boumour.

— Oui, mais alors pourquoi ce changement ? À vous de nous le dire vous qui possédez un savoir supérieur.

Svengaard ignora l’ironie du Cyborg et le regarda.

— Vous vous êtes déjà trouvé dans des circonstances identiques. Vos patientes n’ont-elles jamais fait de fausses couches spontanées ?

— Eh bien ?

— Quelques-unes, répondit enfin l’autre à contrecœur.

— J’ai l’impression que l’embryon n’est pas suffisamment accroché à l’endomètre. À la paroi de l’utérus, précisa-t-il à l’intention d’Harvey. Or l’embryon doit y adhérer fortement. Des hormones préparent le terrain pendant le cycle menstruel.

Boumour haussa les épaules.

— Bien sûr, nous avons eu un certain pourcentage de perte.

— Ma femme n’est pas « un certain pourcentage », grommela Harvey qui se retourna pour fixer le chirurgien de telle sorte que l’autre recula.

— Ce sont des choses qui arrivent. Boumour vit Svengaard sortir de la trousse d’Igan une seringue toute préparée.

— Je vais lui injecter une petite dose d’enzymes, pour stimuler la sécrétion hormonale. Il s’aperçut qu’Harvey avait grand besoin d’être rassuré. C’est le mieux qu’on puisse faire, Durant. Ça devrait marcher à condition que son organisme n’ait pas été trop bouleversé par tout cela. D’un geste de la main, il engloba la fuite, les angoisses, l’épuisement.

— Faites tout ce que vous jugez bon, dit Harvey. Ce sera pour le mieux, je le sais.

Après la piqûre, Svengaard caressa le bras de Lizbeth.

— Essayez de vous reposer. Détendez-vous. Ne bougez que si c’est nécessaire.

Lizbeth hocha la tête. Elle avait lu les pensées de Svengaard et elle le savait sincère. En plus, la tentative faite pour rassurer Harvey l’avait touchée. Mais elle ne pouvait refouler toutes ses craintes.

— Glisson, murmura-t-elle.

Svengaard comprit ses préoccupations.

— Je ne lui permettrai pas de vous bouger tant que je ne serai pas sûr de votre état. Il attendra, c’est tout !

— Vous ne permettrez, pas, ironisa Boumour.

Comme pour souligner cette remarque, la terre se mit à trembler autour d’eux. Un nuage de poussière s’infiltra dans l’ouverture de l’abri et Glisson se matérialisa sous leurs veux comme un magicien.

Dès le premier soubresaut, Harvey s’était accroupi aux côtés de sa femme, l’avait agrippée par les épaules et il la protégeait maintenant de tout son corps.

Svengaard, de son côté, était encore agenouillé près de la trousse.

Boumour pivota pour faire face au nouvel arrivant.

— Des vibrations ?

— Non, répondit Glisson. La voix du Cyborg avait perdu sa monotonie habituelle ; on y décelait maintenant une intonation chantante.

Les quatre réfugiés remarquèrent alors que le Cyborg avait perdu ses bras. Les branchements pour les appareils de prothèses pendaient de ses épaules.

— Ils nous ont enfermés là-dedans, annonça Glisson. L’intonation chantante se répéta ; comme si quelque chose s’était cassé à l’intérieur du Cyborg. Ainsi que vous le voyez, je suis désarmé. Vous comprendrez maintenant pourquoi il est impossible de les affronter ouvertement. Ils peuvent détruire ce qu’ils veulent, qui ils veulent. Quand ils le veulent.

— Et Igan ? chuchota Boumour.

— Les Igans sont faciles à détruire. Je parle en connaissance de cause. Faites-vous une raison.

— Qu’allons-nous faire ? demanda Harvey.

Glisson le regarda de toute sa hauteur.

— Attendre.

— Ainsi l’un d’entre vous peut affronter un bataillon du service de Sécurité pour permettre l’évasion de Potter, remarqua Boumour, mais vous, vous ne pensez qu’à attendre.

— Je ne suis pas programmé pour la violence. Vous verrez bien ce qui arrivera.

— Que vont-ils faire, eux ? murmura Lizbeth.

— Tout ce qui leur plaira, répondit Glisson.

CHAPITRE XVIII

— Voilà qui est fait, dit Calipine.

Elle regarda tour à tour Nourse et Schruille à travers les réflecteurs.

— Avez-vous noté les émotions de Svengaard ? lui demanda Schruille en indiquant les équations mouvantes qui s’alignaient devant eux.

— Il était littéralement horrifié, commenta Calipine.

Schruille fit la moue et étudia les traits de son interlocutrice. Une visite à la pharmacie lui avait rendu son calme, mais elle était toujours abattue. Le kaléidoscope des lumières lui donnait un teint maladif. Des rougeurs marbraient son visage.

Nourse jeta un coup d’œil aux caméras des observateurs qui ponctuaient de leurs lampes rouges le sommet du pourtour du globe. Tous les Optimhommes, sans exception, épiaient le développement de la situation.

— Nous devons prendre une décision, dit Nourse.

— Nourse, vous avez l’air pâle, fit remarquer Calipine. Avez-vous des ennuis enzymatiques ?

— Pas plus que vous, répondit l’autre sur la défensive. Un simple déséquilibre. Ça va déjà mieux.

— Je propose qu’on nous les amène immédiatement, dit Schruille.

— Pour quoi faire ? demanda Nourse. Le développement de leur fuite a été parfaitement calculé. Pourquoi courir le risque de les voir à nouveau s’échapper ?

— Je n’aime pas savoir que des viables non enregistrés – qui pourrait dire leur nombre ? – se promènent en liberté.

— Êtes-vous sûr de pouvoir les prendre vivants ? demanda Calipine.

— Le Cyborg reconnaît lui-même les limites de ses capacités.

— À moins que ce ne soit une ruse, suggéra Nourse.

— Je ne crois pas, dit Calipine. Quand nous les aurons sous la main nous pourrons extirper les précisions dont nous avons besoin de leurs cerveaux grossiers.

Nourse fit pivoter son trône afin d’examiner Calipine de plus près ; il n’arrivait pas à comprendre la modification de sa conduite. Elle parlait avec la vulgarité d’une femme de la masse. On aurait cru un vampire réveillé par l’odeur du sang.

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