Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Qu’est-ce qui correspond pour elle à l’odeur du sang ? se demanda-t-il, et il fut choqué de la réponse qu’il donna à sa propre question.

— Et s’ils ont les moyens de se suicider ? intervint Nourse. Dois-je vous rappeler la manipulatrice et un grand nombre de nos chirurgiens qui semblent avoir rejoint les rangs de ces criminels. Nous avons été incapables d’empêcher leur autodestruction.

— Ce que vous êtes vulgaire, Nourse, dit Calipine.

— Vulgaire, moi ? Il secoua la tête en signe de dénégation. Je voudrais simplement empêcher de nouveaux ennuis. Détruisons-les nous-mêmes et reprenons ensuite notre tâche.

— Mais Glisson est un pur Cyborg, dit Schruille. Avez-vous idée de ce que sa « mémoire » est susceptible de révéler ?

— Je me souviens du Cyborg qui accompagnait Potter, dit Nourse. Mieux vaut ne pas courir de risques ; le calme de Glisson pourrait bien être une ruse.

— Moi, je suggère qu’on insuffle un somnifère dans leur prison provisoire.

— Agira-t-il sur un Cyborg ? Nous n’en savons rien, dit Nourse.

— Dans ce cas-là, ils s’échapperont une fois encore. Schruille haussa les épaules. Quelle importance ?

— Dans une autre mégalopole ? C’est ce que vous voulez dire.

— Le mal se répand. Il y avait des traîtres ici même, au Centre. Nous les avons supprimés, mais le…

— Je demande qu’on les arrête immédiatement ! aboya Nourse.

— Je suis de l’avis de Schruille, intervint Calipine. Que risque-t-on ?

— Plus tôt nous les aurons arrêtés, plus vite nous pourrons reprendre notre tâche, déclara Nourse.

— Mais nous remplissons notre tâche, remarqua Schruille.

— Vous aimeriez bien stériliser une autre mégalopole, n’est-ce pas, mon cher Schruille ? Nourse ricana. Laquelle cette fois ? Que penseriez-vous de Loovil ?

— Une fois m’a suffi, dit Schruille. Mais les goûts personnels n’entrent pas en ligne de compte.

— Votons alors, proposa Calipine.

— Tiens, bien sûr, vous êtes deux contre un, fit remarquer Nourse.

— Elle voulait parler d’un vote général. Schruille leva les veux vers les caméras. Le quorum est atteint.

Nourse regarda les écrans tout en sachant très bien qu’il était pris au piège. Mais il n’osa pas s’élever contre un vote ; d’ailleurs ses deux compagnons semblaient si sûrs d’eux. « Nourse, remplissons notre tâche. »

— Nous avons laissé les Cyborgs intervenir, objecta-t-il, parce qu’ils augmentaient la proportion de viables dans la réserve génétique. Avons-nous fait cela pour détruire finalement cette réserve ?

Schruille désigna une pyramide de chiffres binaires inscrite sur l’un des murs.

— S’ils nous font courir un danger, oui, mais ce que nous cherchons ce sont les viables non enregistrés qui sont peut-être immunisés contre le gaz contraceptif. Autrement, comment auraient-ils produit l’embryon de remplacement ?

— S’il ne s’agit que de cela, dit Calipine, nous n’avons pas besoin d’eux.

— Faut-il les détruire tous alors ? demanda Nourse. Tous les individus de la masse ?

— Ou produire une nouvelle génération de doubles ? ajouta Calipine. Pourquoi pas ?

— Les doubles ne correspondent pas toujours à l’original, remarqua Nourse.

— Notre pouvoir est sans limites, énonça Schruille.

— Notre soleil n’est pas infini, rétorqua Nourse.

— Nous résoudrons cette question en temps utile, conclut Calipine. Pour nous il n’y a pas de problèmes insolubles, car nous avons tout le temps.

— Pourtant, nous sommes stériles, dit Nourse. Nos gamètes refusent de s’unir.

— Et elles font bien, commenta Schruille. Je ne souhaite pas autre chose.

— Tout ce que nous souhaitons à présent, reprit Calipine, c’est un simple vote. Un simple vote pour décider si nous devons prendre et ramener un groupuscule de criminels. Pourquoi en faire une affaire d’État ?

Nourse préféra se taire. Il secoua la tête, son regard allant et venant de Nourse à Calipine.

— Eh bien ? demanda Schruille.

— Je crois que ce groupuscule est notre seule solution, dit Nourse. Un chirurgien stéri, deux Cyborgs et deux viables.

— Et Durant était prêt à supprimer le Stéri, avança Schruille.

— Non. C’était Calipine qui intervenait cette fois… Il n’aurait effacé personne.

Tout à coup, elle se sentit en accord avec Nourse ; après tout c’était le raisonnement et la logique de l’Optimhomme qui l’avaient toujours séduite.

— Calipine ! intervint Schruille qui voyait son alliée flancher.

— Nous avons tous suivi les émotions de Durant, reprit Nourse en montrant les appareils installés autour d’eux. Il n’aurait tué personne… Il éduquait Svengaard en lui parlant avec les mains.

— Comme ils le font entre eux, lui et sa femme.

— C’est exact.

— D’après vous, nous devrions fabriquer une nouvelle génération de doubles, dit Nourse. Quel modèle utiliser ? Les occupants de Seatac peut-être ?

— Nous pourrions d’abord prendre pour modèle nos prisonniers actuels, proposa Schruille qui se demanda pourquoi il se retrouvait soudain sur la défensive. Je demande que l’on vote : ou nous les amenons ici pour interrogatoire ou nous les détruisons.

— Inutile, dit Nourse. J’ai changé d’avis, amenez-les ici… Si vous y parvenez.

— Alors, tout est arrangé, dit Schruille qui manipula un signal sur le bras de son trône. Vous voyez, c’était très simple.

— Vraiment, dit Nourse. Alors expliquez-nous pourquoi Calipine et moi, nous nous révélons soudain incapables d’employer la violence ? Pourquoi nous regrettons l’époque bénie où Max nous protégeait contre nous-mêmes ?

CHAPITRE XIX

La salle du Conseil n’avait pas vu une telle affluence depuis le débat sur la légalisation des expériences effectuées par les Cyborgs sur les leurs, quelque trente mille ans auparavant. Les Optimhommes occupaient un arc-en-ciel de coussins éparpillés sur les bancs de plasmeld. Quelques-uns étaient nus, mais la plupart, conscients du caractère officiel de la réunion, s’étaient affublés de vêtements des plus fantaisistes. On voyait des toges et des tricornes, des kilts et des melons, des robes et des fraises, des cache-sexe et des boubous, des tissus et des coupes qui remontaient à la préhistoire.

Ceux qui n’avaient pu trouver place dans la salle surpeuplée regardaient le spectacle par l’intermédiaire d’un demi-million de caméras clouées aux murs.

Le jour venait à peine de se lever et pourtant aucun Optimhomme ne dormait.

On avait déplacé la sphère de contrôle. La Tuyère occupait maintenant le premier rang au centre, à l’extrémité de la salle. Les acolytes avaient amené les prisonniers assis sur une charrette pneumatique, immobilisés dans des carcans de plasmeld bleu passé qui leur permettaient à peine de respirer.

En voyant, du haut de son banc, les cinq prisonniers ainsi harnachés, Calipine se laissa aller à un bref mouvement de pitié : la femme respirait la frayeur, le visage de son mari, la fureur. Au contraire, Glisson et Boumour attendaient, résignés. Quant à Svengaard, il affichait une attention circonspecte.

Cependant Calipine avait l’impression qu’il manquait quelque chose ; mais elle n’arrivait pas à savoir quoi ; elle éprouvait seulement une sensation de vide intérieur.

Nourse a raison, pensa-t-elle, ces cinq-là sont très importants.

Un spectateur installé près de la porte avait apporté une boîte à musique dont le tintement résonnait au-dessus des murmures de la foule entassée dans la salle. Il parut augmenter de volume tandis que les Optimhommes baissaient le ton.

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