Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Schruille regardait le rayon progresser. Bientôt les prisonniers ne seraient plus que des créatures hurlantes ; ils vomiraient toutes leurs connaissances que les appareils de la Tuyère analyseraient. Et, l’opération terminée, il ne resterait d’eux que des fibres nerveuses le long desquelles ramperait la lumière brûlante pour assimiler leurs souvenirs, leurs expériences, leur savoir.

— Attendez, commanda Nourse.

Le rayon s’était immobilisé. L’Optimhomme le fixa. Il sentait qu’ils étaient tous en train de commettre une grave erreur. Dans un silence total, il parcourut des yeux l’assistance pour découvrir si un autre Optimhomme avait pris conscience de cette erreur. Dans cette salle se trouvait rassemblé tout l’appareillage secret de leur gouvernement. La vie à l’état brut, sauvage, imprévisible, avait fait irruption dans cet univers bien ordonné. Voilà où résidait l’erreur.

— Pourquoi attendre ? demanda Calipine.

Nourse tenta de rassembler ses idées. Il avait interrompu l’interrogatoire. Pourquoi ?

La douleur !

— Nous ne devons pas faire souffrir, dit-il. Il faut leur donner une chance de parler avant d’avoir recours à la force.

— Ils sont devenus fous, murmura Lizbeth.

— Nous avons gagné, dit Glisson. À travers mes yeux, tous les Cyborgs voient ce spectacle. Nous avons gagné.

— Mais ils vont nous tuer, dit Boumour.

— Peu importe, nous avons gagné.

— Comment ? demanda Svengaard. Comment ? répéta-t-il à voix haute.

— Nous leur avons laissé Potter comme appât. Ils ont goûté à la violence, expliqua Glisson. Nous savions qu’ils regarderaient, qu’ils ne pourraient s’en empêcher.

— Pourquoi, insista Svengaard à voix basse.

— Parce que nous avons modifié leur environnement. De petits détails : un peu de pression d’un côté, un Cyborg effrayant de l’autre. Nous leur avons peu à peu donné le goût de la guerre.

— Comment ? Comment ?

— L’instinct. Dans la bouche de Glisson le mot prenait un caractère inéluctable. La guerre fait partie des instincts de l’homme : le combat, la violence. Pendant des milliers d’années, la civilisation optimhomme a maintenu un équilibre précaire en refoulant toute violence. Ça leur a coûté cher : la tranquillité, le détachement, l’ennui. Soudain, la violence fait de nouveau irruption dans cette civilisation et ils sont incapables de s’adapter. Ils dévient et s’éloignent de plus en plus de la vie. Immortels ! Bientôt, ils mourront.

— La guerre ? Svengaard avait entendu parler de ces éruptions de violence dont les Optimhommes protégeaient la masse. Impossible. C’est une maladie inconnue ou bien…

— Je vous ai présenté un fait établi. Jusqu’à la dernière décimale.

— De quoi parlent-ils ? hurla Calipine.

Quoiqu’elle entendît distinctement les paroles échangées entre les prisonniers, leur sens lui échappait toujours. Ils employaient des termes obscènes. Parfois, elle enregistrait un mot mais, comme le suivant ne se rattachait pas au précédent, elle perdait le fil de leur discours. Des obscénités, en fait.

— De quoi parlent-ils ? répéta-t-elle en frappant le bras de Schruille.

— Dans un instant, nous le saurons, répondit l’Optimhomme.

— Oui, nous apprendrons tout.

— Comment est-ce possible ? souffla Svengaard. Devant lui des couples dansaient entre les bancs, d’autres s’étreignaient, d’autres encore faisaient l’amour. À sa droite, deux Optimhommes commencèrent à s’invectiver, nez à nez. Svengaard croyait voir les murs s’écrouler, la terre s’ouvrir et des flammes en jaillir.

— Regardez-les, dit Glisson.

— Mais pourquoi ne parviennent-ils pas à compenser… cette modification ?

— Leur faculté compensatoire est atrophiée. En outre la compensation modifie à son tour l’environnement ; elle crée de nouveaux besoins. Regardez-les bien ! Ils sont en train de perdre tout contrôle d’eux-mêmes.

— Qu’on les fasse taire ! cria Calipine qui bondit sur ses pieds et s’avança vers les prisonniers.

Harvey, fasciné, la regarda s’approcher. Si les mouvements de Calipine manquaient de coordination, ses yeux étincelaient de fureur. Un tremblement agita tout le corps de Durant.

— Toi, dit Calipine en le montrant du doigt. Pourquoi me dévisages-tu ? Que marmonnes-tu ? Réponds-moi.

Harvey se sentit paralysé, non par la peur, ou par la menace renfermée dans la colère de Calipine, mais par la découverte qu’il venait de faire : Calipine était vieille. Quel âge avait-elle donc ? Trente ? Quarante mille ans ? Plus encore ?

— Parle, dis-nous ce que tu veux. Moi, Calipine, je te l’ordonne. Si tu nous montres du respect, nous saurons faire preuve de clémence, peut-être.

Harvey continuait de la regarder fixement sans dire un mot. Calipine paraissait ignorer la rumeur qui s’élevait peu à peu autour d’elle.

— Durant, dit Glisson, rappelez-vous l’existence des instincts, ces courants qui dirigent notre vie comme la pente d’un fleuve dirige son flot. Voyez autour de nous le changement qui s’opère. Le changement est la seule loi universelle.

— Elle est mourante.

Calipine, qui ne parvenait toujours pas à comprendre, fut touchée par la sollicitude qu’elle perçut dans la voix d’Harvey. Elle consulta le relais incorporé dans son bracelet et découvrit que cette sollicitude la visait, elle, Calipine, et non lui-même ou sa stupide épouse.

Des ténèbres l’envahirent et elle s’évanouit, les bras tendus vers les bancs.

Un rire sinistre filtra à travers les lèvres de Glisson.

— Il faut les aider, dit Harvey. Ils ne savent pas ce qu’ils font.

Schruille s’arracha soudain à sa léthargie. Sur le mur d’en face, il venait de découvrir de multiples points noirs : les Optimhommes avaient débranché les caméras. Les mouvements divers de la foule l’inquiétaient aussi : certains spectateurs sortaient de la salle en courant ou en vacillant, avec des rires ou des gloussements…

Mais nous devions procéder à un interrogatoire.

L’hystérie qui s’emparait de l’assistance le frappa de plein fouet. Il jeta un coup d’œil à Nourse.

Assis, les yeux clos, ce dernier marmonnait :

— De l’huile bouillante. Non, trop brutal. Il faut quelque chose de plus subtil, de plus lent.

— Je voudrais poser une question à cet homme, Harvey Durant, dit Schruille en se penchant en avant.

— Quoi ? Nourse ouvrit les yeux, s’inclina, puis reprit sa position antérieure.

— Que pensait-il obtenir ?

— Bonne question ! Harvey Durant, répondez.

Nourse effleura son bracelet ; en réponse la flamme pourpre avança de quelques centimètres.

— Je ne veux pas vous voir mourir, dit Harvey. Non.

— Répondez à la question, cria Schruille.

Harvey avala sa salive.

— Je voulais…

— Nous voulions une famille, répondit Lizbeth d’une voix ferme et posée. C’est tout. Nous voulions une famille. Des larmes jaillirent de ses yeux. Persuadée qu’aucun d’eux ne survivrait à cette épreuve insensée, elle se demanda à quoi son enfant aurait ressemblé.

— Quoi ? dit Schruille. Quelles sont ces sottises ? Une famille ?

— Où avez-vous trouvé l’embryon de remplacement ? demanda Nourse. Si vous répondez, nous ferons peut-être preuve de clémence.

Et le rayon mortel s’approcha un peu plus des prisonniers.

— Nous avons des viables immunisés contre le gaz contraceptif, annonça Glisson. Beaucoup même.

— Vous voyez, dit Schruille, je vous l’avais dit.

— Où se trouvent-ils ? demanda Nourse en regardant avec surprise sa main droite qui était prise de tremblements.

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