Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Du coin de l’œil, elle apercevait le globe rouge, l’œuf du pouvoir qui continuait imperturbablement sa tâche. Et elle repensa à Nourse, à ses compagnons de lit, compagnons et jouets.

— Va-t-il mourir ? demanda-t-elle en regardant Svengaard.

— Pas tout de suite. Mais son dernier accès d’hystérie a provoqué des lésions irréparables.

Il se rendit compte qu’on n’entendait plus, dans la salle, que des gémissements et des ordres. Les acolytes étaient venus à la rescousse.

— J’ai libéré Boumour et les Durant et j’ai aussi lancé un appel pour qu’on envoie des médecins en renfort, annonça Calipine. Il y a beaucoup de… morts et de blessés.

Mort, pensa-t-elle. Quel mot étrange pour un Optimhomme. Mort… mort…

Sous le poids des contingences, elle avait adopté une nouvelle attitude, un nouveau rythme. Tout avait commencé là-bas, au milieu d’une gerbe de souvenirs vieux de quarante mille ans. Ils lui étaient revenus tous sans exception : souvent tendres et souvenirs violents, souvenirs de Max, de Seatac… de ses amants et de ses jouets… de Nourse.

Svengaard leva les yeux en entendant un halètement. Boumour arrivait. Il tenait dans ses bras, le corps inerte d’une femme dont les bras pendaient avec raideur. Un hématome bleuâtre s’étendait sur la joue et le cou de l’Optimhomme.

— On peut utiliser cette officine ? demanda Boumour. Si sa voix conservait la neutralité de la voix des Cyborgs, ses yeux reflétaient encore l’horreur des scènes précédentes.

— Il faudra utiliser les commandes manuelles. J’ai bloqué les systèmes d’alimentation et de circulation.

Boumour s’avança à pas lourds sans lâcher la femme qui paraissait extrêmement fragile. Une veine battait sur sa nuque.

— Je vais lui préparer un décontractant musculaire en attendant qu’on puisse la transporter à l’hôpital. Elle s’est brisé les deux bras : trop forte contraction des muscles.

Calipine, en reconnaissant la forme inerte, se rappela que toutes deux s’étaient âprement disputé un homme, un compagnon de lit, autrefois.

Svengaard passa au bras droit de Nourse. En se déplaçant, il vit la salle et la charrette des prisonniers. Glisson, toujours mutilé, n’avait pas bougé. Harvey était agenouillé à côté de sa femme étendue.

— Mrs Durant ! s’exclama Svengaard qui se souvint de ses responsabilités.

— Tout va bien, le rassura Boumour. L’immobilisation forcée de ces dernières heures, il n’y avait rien de mieux pour elle.

Rien de mieux, pensa Svengaard. Durant avait raison : les Cyborgs ont autant de sensibilité qu’une machine.

— Faites-le taire, gémit Nourse.

Le chirurgien se pencha sur le visage blême. Des veines de son cou s’étaient rompues ; la peau pendait flasque et molle. Les paupières s’entrouvrirent cependant.

— Je m’en occupe, dit Calipine.

Nourse bougea la tête et tenta de regarder autour de lui mais il ne put que cligner des paupières. Apparemment il avait du mal à focaliser. Ses yeux se remplirent d’eau.

Calipine lui prit doucement la tête, la posa dans son giron et se mit à lui caresser le front.

— Il aimait ça, autrefois. Allez aider les autres, docteur.

— Cal, gémit Nourse. Cal… oh !… je souffre.

CHAPITRE XX

— Boumour, pourquoi les aidez-vous ? Je n’arrive pas à vous comprendre. Vos actes ne sont pas logiques. À quoi bon les aider ?

Par l’ouverture du globe, Glisson distinguait Calipine assise seule sur la plate-forme de la Tuyère. Les lumières intérieures dansaient un lent ballet sur son visage et une pyramide brillante de projections binaires s’inscrivait dans l’air devant elle.

Débarrassé du carcan, Glisson restait assis sur la charrette ; les raccords de ses bras brinquebalaient dans le vide. Lizbeth était allongée sur un brancard, Harvey à ses côtés. Boumour, le dos tourné à Glisson, regardait le globe. Ses doigts s’agitaient nerveusement, sa main s’ouvrait et se fermait de façon mécanique. Son visage d’elfe arborait une expression ahurie. Il y avait une tache de sang séché sur sa manche droite.

Svengaard apparut derrière le globe et sa silhouette se découpa sur les ombres rouges projetées par la sphère. Brusquement la salle s’illumina : les globes s’étaient allumés automatiquement avec la tombée de la nuit. Le chirurgien s’arrêta pour vérifier l’état de Lizbeth.

— Tout va bien, dit-il, en tapotant l’épaule d’Harvey. Elle est solide.

Et, suivi des yeux par la jeune femme, il continua sa marche vers le globe. Quoique la fatigue lui courbât les épaules, un sentiment de fierté se lisait sur son visage : il s’était enfin trouvé.

— Calipine, dit Svengaard, le dernier blessé vient de partir pour l’hôpital.

— Je vois.

Elle leva les yeux vers les caméras qui étaient toutes de nouveau allumées. Il avait fallu placer plus de la moitié des Optimhommes sous surveillance car ils étaient devenus fous. Des milliers d’entre eux étaient morts, des milliers d’autres avaient été gravement blessés. Les survivants observaient les activités du globe avec plus d’attention que jamais. Calipine poussa un soupir. À quoi pouvaient-ils penser ? Maintenant ils devaient affronter la perte de l’immortalité. Ses propres sentiments la jetaient dans une grande confusion car, en dépit d’elle-même, elle éprouvait une sorte de soulagement.

— Et Schruille ? fit-elle.

— Écrasé près d’une porte, dit Svengaard. Il est… mort.

— Et Nourse ? demanda-t-elle avec un soupir.

— Le traitement fait son effet.

— Comprenez-vous au moins ce qui vous est arrivé ? dit Glisson dont les yeux lançaient des éclairs.

En lui répondant, Calipine daigna abaisser son regard vers lui :

— Nous avons subi un traumatisme qui a compromis l’équilibre délicat de notre métabolisme. Vous avez su trouver notre point faible. Maintenant les faits sont là : il est impossible de revenir en arrière.

— Donc, vous comprenez, continua Glisson. Toute tentative pour retrouver votre état antérieur n’entraînerait qu’ennui et apathie progressive.

Calipine sourit.

— Ce n’est pas ce que nous cherchons. Nous avons été amenés à une nouvelle conception de l’existence que nous ignorions totalement.

— Vous avez parfaitement assimilé la leçon. On percevait une nuance de rancune dans la voix du Cyborg.

— Nous avions brisé le rythme de la vie, enchaîna Calipine. Toute vie possède son rythme propre, mais nous n’avons pas su le suivre. C’était là, je suppose, l’interférence extérieure : le rythme qui se rétablissait de lui-même.

— Eh bien, alors ? Plus tôt vous remettrez le pouvoir entre nos mains, et plus tôt les choses rentreront dans l’ordre.

— Entre vos mains ? s’étonna Calipine avec dédain. Et elle détourna les yeux sur les lumières changeantes de la salle, comme tout était noir et blanc. Autant nous condamner tous à mort.

— Mais vous êtes déjà en train de mourir.

— Vous aussi.

Svengaard avala sa salive. Les vieilles animosités étaient loin d’avoir disparu. Il se demanda de nouveau comment un chirurgien de second ordre comme lui avait pu se transformer brusquement en un médecin qui venait au secours des êtres dans le besoin. Ça, Durant l’avait bien compris : ce besoin d’être indispensable.

— J’ai un programme à vous proposer, Calipine.

— Vous, nous vous écouterons, dit-elle, un soupçon de tendresse dans la voix. Tout en dévisageant Svengaard qui cherchait ses mots, elle se rappela que cet homme avait sauvé la vie de Nourse et de beaucoup d’autres Optimhommes. Nous n’avions rien prévu pour l’impensable, se dit-elle. Est-il possible que ce rien-du-tout dont on s’est gentiment moqué parvienne à nous sauver ? Mais elle n’osait pas encore s’abandonner à l’espoir.

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