Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Peu à peu, le silence se fit.

Malgré sa peur, Lizbeth observait l’assistance. Elle n’avait jamais vu un Optimhomme en chair et en os auparavant, mais seulement sur les écrans destinés aux informations générales. (Pendant sa vie, avaient régné les membres actuels de la Tuyère ; mais des anciens de la masse parlaient encore du trio Xagiss qui l’avait précédé.) Les Optimhommes lui apparurent tous différents, tous originaux – et tous très distants. Ce moment n’était pas le produit du hasard, lui semblait-il, mais d’une organisation terrifiante qui l’avait amenée là au milieu de cette foule.

— Ils sont complètement immobilisés, dit Schruille. Il n’y a rien à craindre.

— Et pourtant, ils ont peur, remarqua Nourse. Un souvenir d’enfance lui revint brusquement en mémoire. On l’avait emmené dans les appartements d’un antiquaire ; un Hédoniste y avait exposé avec fierté des copies en plasmeld de sculptures perdues : un poisson géant, un cavalier sans tête (très osé), un moine en capuchon, un homme et une femme réunis par la terreur en une étreinte. Lizbeth et Harvey venaient de lui rappeler ce couple.

En un sens, ce sont nos parents. Nous descendons de la masse.

Calipine découvrit soudain ce qui lui manquait : Max. Max était parti ; un instant elle se demanda ce qui lui était arrivé. Il avait perdu de son utilité, voilà tout, et le nouveau Max n’était pas encore prêt, sans doute.

Curieux quand même cette disparition ! Mais l’existence des gens de la masse ressemblait aux fils de la Vierge, un jour ils étaient là, le lendemain la place qu’ils occupaient était vide. Je dois savoir ce qui est arrivé à Max. Mais, au fond d’elle-même, elle savait qu’elle n’aurait jamais le courage d’aborder le sujet. La réponse comporterait un mot ignoble, une idée dont même les euphémismes ne masquaient pas le caractère repoussant.

— Regardez le Cyborg Glisson avec attention, lui dit Schruille. Il est curieux que nos appareils n’enregistrent aucune de ses émotions, n’est-ce pas ?

— Il n’en éprouve peut-être pas, dit Calipine.

— Hah ! très juste, remarqua Schruille.

— Je n’ai pas confiance en lui, continua Nourse. Mes ancêtres m’ont parlé des ruses des Cyborgs.

— C’est quasiment un robot, reprit Schruille, programmé pour réagir de la façon la plus précise possible à toute menace dirigée contre lui. Sa docilité actuelle a quelque chose d’intéressant.

— Ne devons-nous pas les interroger ? demanda Nourse.

— Dans un instant, répondit Schruille. Nous irons jusqu’au cerveau et nous passerons au crible leurs souvenirs, mais pour le moment, il n’est pas mauvais de les étudier un peu.

— Schruille, vous êtes d’un vulgaire, reprit Calipine.

Un murmure d’assentiment s’éleva dans l’assistance.

Schruille jeta un coup d’œil à son interlocutrice. Sa voix lui avait paru étrange. Il éprouva soudain une profonde angoisse.

Sous les lourdes paupières, les yeux étincelants de Glisson examinaient froidement les spectateurs grâce aux lentilles qui accroissaient leur champ de vision.

— Durant, vous vous en apercevez ? Les saccades imposées à sa respiration hachaient sa phrase.

Harvey réussit à parler.

— Je… ne peux… pas le croire.

— Ils parlent, annonça Calipine d’une voix vibrante. À cet instant, elle surprit une expression de dégoût mêlée de pitié dans le regard du mâle Durant.

De la pitié ?

Un coup d’œil à son bracelet-relais lui confirma l’analyse de la sphère. De la pitié ! de la pitié ! Comment ose-t-il avoir pitié de moi ?

— Har… vey, murmura Lizbeth.

Une colère rentrée tordit les traits d’Harvey, qui en dépit de ses efforts, ne parvint pas à tourner suffisamment la tête pour voir sa femme.

— Liz, Liz, je t’aime.

— C’est le moment de haïr et non d’aimer. Le ton détaché de Glisson rendait les mots irréels. Haine et vengeance.

— Que dites-vous ? demanda Svengaard qui les écoutait avec un étonnement croissant. Pendant un certain temps, il avait caressé l’idée de traiter avec les Optimhommes, de faire valoir pour sa défense qu’on l’avait retenu prisonnier ; mais un sixième sens le détourna de ce projet. Pour ces êtres divins, qu’était-il ? Un peu d’écume abandonnée par une vague au pied d’une falaise.

— Regardez-les avec l’œil du médecin, précisa Glisson. Ils sont en train de mourir.

Lizbeth, qui avait fermé les yeux pour contenir ses larmes, les rouvrit brusquement. Elle chercha à dévisager les spectateurs avec les yeux d’Harvey et de Glisson. C’était le moment ou jamais d’utiliser l’entraînement donné aux messagers de la Résistance.

— Ils sont bien en train de mourir, haleta-t-elle.

La mort se dessinait sur le visage des immortels !

Voilà ce que Glisson grâce à ses capacités visuelles et réflexives avait compris le premier.

— Les gens de la masse sont parfois si répugnants, dit Calipine.

— C’est impossible ! s’exclama Svengaard. Le ton de sa voix parut curieux à Lizbeth : il ne renfermait aucune trace de désespoir.

— Ils sont répugnants, je le répète. Un simple pharmacien ne devrait pas me contredire.

Boumour sortit enfin de sa léthargie. L’ordinateur implanté en lui avait enregistré la conversation, l’avait repassée et en avait tiré des conclusions. Devenu maintenant un demi-Cyborg, l’ancien chirurgien mesura les altérations dermiques des Optimhommes. C’était vrai ! Quelque chose s’était détraqué dans leur système. Le choc causé par cette découverte laissa en lui une impression de vide ; il aurait dû éprouver un sentiment, mais il n’en avait plus la capacité.

— Ces paroles, dit Nourse, leur conversation dans l’ensemble, me paraissaient absurdes. À votre avis, Schruille, que disent-ils ?

— Interrogeons-les au sujet des viables, proposa Calipine. Et de l’embryon de remplacement. Ne l’oublions pas, cet embryon.

— Regardez là-haut, au dernier rang, dit Glisson, celui qui dépasse les autres. Vous voyez ses rides ?

— Il a l’air si vieux, chuchota Lizbeth. Elle ressentait comme une perte. Tant que les Optimhommes étaient là, immuables, éternels, l’univers reposait sur des assises inébranlables. Même dans la lutte, elle avait toujours eu cette impression. Les gens de la masse mouraient. Les Cyborgs mouraient aussi… peut-être. Mais les Optimhommes vivaient, vivaient, vivaient…

— Que se passe-t-il ? demanda Svengaard. Que leur arrive-t-il ?

— Deuxième rang à gauche, continua Glisson, la rousse, regardez son regard éteint.

Boumour obéit à cette injonction. Les flétrissures de la chair des Optimhommes lui apparurent tandis qu’il tournait la tête autant qu’il lui était possible.

— De quoi parlent-ils ? intervint Calipine. Qu’est-ce que c’est ? Sa voix lui parut criarde. Elle se sentait irritée ; de vagues douleurs la poignaient.

Des rumeurs de mécontentement s’élevèrent des bancs. On entendit des gloussements mêlés à des cris de colère et à des éclats de rire.

Nous sommes censés interroger les criminels, pensa Calipine. Quand va-t-on commencer ? Dois-je ouvrir le feu ?

Elle se tourna vers Schruille. Effondré sur son siège, celui-ci contemplait Harvey Durant. Elle se tourna ensuite vers Nourse. Les yeux lointains, celui-là affichait un demi-sourire hautain. Un gonflement que Calipine n’avait jamais remarqué déformait son cou et un réseau de veines rougeâtres saillait sur sa joue.

Ils me laissent tout faire.

Avec un mouvement dédaigneux des épaules, elle effleura ses bracelets de contrôle. Une lueur pourpre inonda la sphère, repoussée sur le côté de la salle. Un rayon lumineux jaillit du sommet et pointa vers les prisonniers.

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