Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

Здесь есть возможность читать онлайн «Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1979, ISBN: 1979, Издательство: Librairie des Champs-Élysées, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les yeux d'Heisenberg»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

Les yeux d'Heisenberg — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les yeux d'Heisenberg», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Les Cyborgs ont perfectionné le moyen de maintenir les sentiments dans une stase plus ou moins permanente, expliqua Svengaard. Une fois cet équilibre réalisé, je crois connaître le moyen de réduire les écarts enzymatiques internes.

Au-dessus de Calipine, les caméras se mirent à clignoter ; les observateurs lui faisaient signe qu’ils voulaient intervenir et poser des questions. De son côté elle avait, elle aussi, des questions à poser, mais elle n’osait pas les formuler. Le reflet de son visage dans l’un des prismes lui rappela l’éclat des yeux de Lizbeth au moment où la jeune femme immobilisée sur la charrette l’avait suppliée.

— Je ne peux pas vous promettre l’immortalité, continua Svengaard, mais je crois que la plupart d’entre vous pourraient vivre encore quelques milliers d’années.

— Pourquoi les aiderions-nous ? demanda Glisson. Une nuance plaintive s’était glissée dans sa voix pondérée.

— Vous êtes fini vous aussi, s’exclama Svengaard. Vous ne vous en rendez pas compte ? Lui-même s’aperçut qu’il avait hurlé de toute la force de sa déception.

— Ne me parlez pas sur ce ton, rétorqua Glisson.

Ainsi les sentiments ne leur sont pas étrangers, pensa le chirurgien. Fierté… colère…

— Vous croyez-vous toujours maître de la situation ? demanda Svengaard en désignant du doigt Calipine. Cette femme-là pourrait encore exterminer tous les non-Optimhommes de la Terre.

— Écoutez ce qu’il vous dit, imbécile de Cyborg.

— N’employez pas ce mot à la légère, fit remarquer Svengaard qui ne quittait pas Calipine des yeux.

— Surveillez vos paroles, Svengaard. Notre patience a des limites.

— Et votre gratitude aussi, n’est-ce pas ?

Un sourire amer se dessina sur ses lèvres.

— Nous parlions de survie, fit Calipine.

Svengaard poussa un soupir en se demandant si l’on pourrait un jour modifier la structure mentale engendrée par l’espoir de l’immortalité. Elle avait parlé comme si la situation n’avait pas changé. Mais ce n’était pas la première fois qu’il remarquait son entêtement.

L’altercation avait inquiété Harvey qui craignait toujours pour Lizbeth. Sans cesser d’observer le chirurgien et le Cyborg, il essayait de maîtriser ses craintes et sa fureur. Les dimensions de la salle lui inspiraient de la terreur ainsi que le souvenir du carnage qui s’y était déroulé. Réservoir d’énergie capable de les écraser tous comme des mouches, la sphère trônait toujours au-dessus d’eux.

— Parlons alors de survie, dit Svengaard.

— Comprenons-nous bien, commença Calipine. Parmi nous, certains considéreront que vous avez seulement fait votre devoir. D’autres, vous regardant comme des prisonniers, exigeront votre reddition et vous demanderont de dénoncer toute la Résistance.

— C’est ça, comprenons-nous bien, rétorqua le chirurgien. Voyons un peu à qui vous avez affaire. Moi-même je n’appartiens pas à la Résistance et j’en ignore les tenants et les aboutissants. Il y a Glisson qui en sait un peu plus sans doute, mais qui est loin de tout savoir. Il y a Boumour, l’un de vos pharmaciens réfractaires, qui en sait encore moins que Glisson. Il y a les Durant qui ne connaissent que ce que l’on a bien voulu leur dire. Que gagnerez-vous en nous forçant à tout avouer ?

— Le plan que vous avez élaboré pour nous sauver.

— Mon plan implique la coopération, non la coercition.

— Et il ne nous accordera jamais qu’un prolongement, sans restaurer notre état antérieur. Je me trompe ?

— Vous devriez en être contents. Cela vous donnera l’occasion de mûrir et de vous rendre utiles. D’un geste de la main, il engloba toute la pièce. Vous êtes pétrifiés dans l’immaturité ! Vous n’avez fait que jouer comme des enfants ! Moi, je vous offre une chance de vivre.

— Est-ce vrai ? se demanda Calipine. Cette vitalité nouvelle qui nous anime est-elle engendrée par la connaissance de notre condition de mortels ?

— Qui vous dit que nous allons coopérer ? demanda Glisson.

Harvey en avait assez entendu ; il bondit sur ses pieds et planta son regard dans les yeux du Cyborg.

— Vous voulez liquider la race humaine, espèce de robot ! Ce n’est pas vous non plus qui nous sortirez de là.

— Sornettes, répondit Glisson.

— Écoutez… Calipine brancha les appareils d’écoute ; des bribes de phrases emplirent la salle.

— Nous pourrons rééquilibrer les enzymes de nous-mêmes… Effacez-les… Quel est son plan ?… quel est son plan ?… La stérilisation tout de suite !… Son plan, son plan ?… Est-ce que ça durera longtemps si… Nous pouvons assurément.

En un tour de main, Calipine fit taire les voix.

— De toute façon il faudra voter, je vous le rappelle.

— Vous mourrez et vite, si vous refusez de coopérer, insista Glisson. J’aimerais que tout le monde le comprenne bien.

— Connaissez-vous le plan de Svengaard ? demanda Calipine.

— Ses intentions sont claires, fit Glisson.

— Pas pour moi, répartit l’Optimhomme. Je l’ai vu s’occuper de Nourse. Il a détraqué un distributeur de médicaments pour obtenir une dose dangereuse d’aneurine et d’inisitol. Quand j’y repense, je me demande combien d’entre nous mourront au cours des tentatives pour stopper le processus de notre destruction ? Oserai-je moi-même prendre une dose dangereuse ? Cette modification des prescriptions explique-t-elle notre fébrilité ? Ceux d’entre nous qui ont goûté à la violence voudront-ils revenir à une sérénité… accablante ? Elle regarda Svengaard. Voilà quelques-unes des questions que je me pose.

— Moi je connais son plan, ricana Glisson. Réprimer vos émotions et implanter un distributeur d’enzymes dans chacun de vos organismes. Une grimace crispée fit apparaître une rangée de dents. C’est votre seul espoir, acceptez donc, et nous vous aurons enfin vaincus.

Calipine baissa les yeux sur lui, profondément choquée.

Le ton caustique du Cyborg surprit Harvey. Dans la Résistance, on lui avait toujours appris à se méfier des Cyborgs, de leur esprit calculateur et mesquin, mais jamais leur mesquinerie n’avait été si manifeste.

— Est-ce là votre plan, Svengaard ? demanda Calipine.

— Non, ce n’est pas son plan ! hurla Harvey.

Svengaard acquiesça intérieurement.

Bien entendu, un autre être humain, et un père de famille a très bien compris.

— Vous prétendez savoir ce qu’un Cyborg comme moi ne connaît pas, remarqua Glisson.

Svengaard se tourna vers Harvey, les sourcils en accent circonflexe.

— Des embryons, annonça Durant.

Avec un mouvement d’approbation, Svengaard leva les yeux vers Calipine.

— Je propose d’implanter dans chacun de vous des embryons vivants, de véritables ordinateurs humains qui amèneront votre organisme à s’adapter à vos besoins. Ainsi vous retrouverez, peu à peu, les sentiments, le… goût de l’existence et cette fébrilité que vous aimez tant.

— Vous voulez faire de nous des éprouvettes vivantes pour des embryons ? s’étonna Calipine.

— On peut retarder une gestation pendant des centaines d’années, expliqua le chirurgien. Grâce à des sécrétions hormonales adéquates, même les hommes pourront donner la vie, par césarienne bien sûr. Le processus n’a nul besoin d’être douloureux… ni fréquent.

Calipine réfléchit à la proposition. Pourquoi n’éprouvait-elle pas de dégoût ? Quand elle avait découvert que Lizbeth Durant portait un embryon dans son ventre, elle avait été en proie à une vive répulsion, mais cette répulsion était en grande partie le fruit de la jalousie, elle le savait, comme elle savait que tous les Optimhommes n’accepteraient pas cette solution. Certains se cramponneraient encore au passé. Elle leva les yeux vers les écrans qui tapissaient la sphère ; aucun d’entre eux n’avait échappé cependant à cette vague de fébrilité. Il leur fallait admettre qu’ils devaient mourir… tôt ou tard. Il ne leur restait qu’à choisir.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les yeux d'Heisenberg»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les yeux d'Heisenberg» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Frank Herbert - The Godmakers
Frank Herbert
Frank Herbert - The Green Brain
Frank Herbert
Frank Herbert - Les enfants de Dune
Frank Herbert
Frank Herbert - Il cervello verde
Frank Herbert
Frank Herbert - Children of Dune
Frank Herbert
Frank Herbert - Oczy Heisenberga
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
libcat.ru: книга без обложки
Frank Herbert
Отзывы о книге «Les yeux d'Heisenberg»

Обсуждение, отзывы о книге «Les yeux d'Heisenberg» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x