Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— Vous attendrez les ordres.

— Mais on va s’apercevoir de notre absence, fit remarquer Lizbeth. Notre appartement…

— Nous avons fabriqué des doubles capables de vous remplacer le temps nécessaire à votre fuite. Vous ne pourrez jamais retourner à Seatac, vous auriez dû vous en rendre compte.

— Notre fuite ? parvint à demander Harvey. Que… pourquoi ?…

— La violence menace, expliqua Glisson. Même maintenant. Les zélateurs de la violence se préparent. Le Cyborg leva les yeux au plafond. Guerre… sang… meurtre. Comme autrefois, le ciel s’enflammera et la terre fondra.

Harvey s’éclaircit la gorge. Guerre… autrefois. Pour Glisson, les guerres semblaient récentes, proches même. Après tout, pour un Cyborg, c’était peut-être vrai. On racontait que l’un des ancêtres de Glisson avait participé à la guerre des Cyborgs et des Optimhommes. Aucun membre de la Résistance ne connaissait toutes les identités qu’il avait assumées.

— Où irons-nous ? demanda Harvey qui, des doigts, recommanda à Lizbeth de ne pas intervenir.

— Tout a été préparé, répondit Glisson. Le Cyborg se leva pour débrancher les connections avec l’ordinateur. Attendez ici. N’essayez pas de partir, on vous apportera ce dont vous avez besoin.

Il sortit. La porte se referma hermétiquement derrière lui, avec un bruit sourd.

Ils sont aussi mauvais que les Optimhommes, attaqua Lizbeth.

Le jour viendra où nous ne dépendrons plus ni des uns ni des autres.

Ce jour ne viendra jamais.

Ne dis pas cela !

Si seulement, nous connaissions un chirurgien, nous pourrions emmener notre fils.

Folie ! comment entretenir l’éprouvette sans appareillage ?…

Cet appareillage, il se trouve en moi, je suis née avec.

Harvey, muet d’étonnement regarda sa femme.

Je ne veux pas que les Cyborgs ou les Optimhommes contrôlent la vie de notre fils, reprit Lizbeth, qu’ils conditionnent son esprit avec un gaz hypnotique, qu’ils confectionnent des doubles de lui selon leurs besoins, qu’ils le pressent, qu’ils le dirigent, qu’ils…

Ne te rends pas malade !

Tu l’as entendu. Des doubles ! Ils peuvent tout conditionner. Même notre moi ! Ils peuvent nous amener à faire n’importe quoi ! Après tout, on nous a bien amenés à venir ici, en ce moment.

Liz, tu n’es pas raisonnable.

Pas raisonnable, regarde-moi, avec un échantillon de ma peau ils sont capables de fabriquer un double de moi-même. De moi ! Parfaitement identique. Comment sais-tu que je suis moi, la vraie Lizbeth ? Le sais-je moi-même ?

Harvey étreignit en silence le bras libre de sa femme. Après un moment d’attente, il se força au calme et secoua la tête. Tu es Liz, tu n’es pas seulement de la chair développée à partir d’une cellule. Tu es… tout ce que nous avons partagé… été… fait ensemble. Ils ne peuvent reproduire la mémoire. Pas chez un double.

Elle pressa sa joue contre le tissu rugueux de la veste de son mari, à la recherche d’une protection et d’un contact qui confirmerait à son corps qu’Harvey était vrai, qu’il était là.

Ils feront des doubles de notre fils, reprit-elle. Ils l’ont déjà prévu et tu le sais.

Alors, nous aurons beaucoup de fils.

Pourquoi donc ? Elle leva les yeux. Les larmes perlaient au bord de ses cils. Tu as entendu Glisson : une intervention extérieure a modifié notre embryon. Qu’est-ce que c’était ?

Comment le saurais-je ?

Quelqu’un doit bien savoir.

Je te connais, tu voudrais que ce soit Dieu.

Et qui d’autre ?

N’importe qui, n’importe quoi : le hasard, un accident, un manipulateur haut placé. Quelqu’un a peut-être découvert un secret qu’il ne veut pas révéler.

L’un d’entre nous. Impossible.

La nature alors. La nature qui intervient pour secourir l’homme.

Tu parles comme un membre d’une secte.

Nous sommes sûrs que les Cyborgs ne sont pas responsables.

Glisson a dit que c’était un avantage. Mais cela relève du modelage génétique. Pour eux, le modelage est un blasphème. Ils préfèrent modifier le cadre biologique.

Comme Glisson. Ce robot recouvert de chair. Elle pressa sa joue contre son mari. C’est ce dont j’ai peur : ils en feront autant de notre fils… de nos fils.

Le nombre des messagers dépasse celui des Cyborgs, et de loin. Tant que nous resterons unis, nous vaincrons.

Mais nous ne sommes faits que de chair. Nous sommes si faibles.

Oui, mais nous pouvons faire une chose que les Stéris ne peuvent pas faire : perpétuer notre race.

Et alors ? Les Optimhommes, eux, sont immortels.

CHAPITRE VIII

Svengaard attendit la nuit et, avant de descendre dans la salle d’opération, il vérifia sur les écrans d’observation de son bureau que la route était libre. En dépit du fait qu’il s’agissait de « son hôpital » et qu’il avait donc parfaitement le droit de se trouver là, il avait l’impression de transgresser un interdit. Il avait bien compris le sens de l’entretien qui s’était déroulé au Centre et il savait pertinemment que les Optimhommes n’aimeraient pas ce qu’il allait faire. Pourtant, il devait regarder dans l’éprouvette.

Une fois la porte franchie, il s’arrêta dans l’obscurité, s’apercevant soudain, avec un certain détachement, qu’il ne s’était jamais aventuré dans cet endroit sans la compagnie rassurante de la lumière. À présent, il ne pouvait s’orienter qu’avec le seul secours des petites lueurs en forme de points et de cercles derrière les jauges et les compteurs.

Le frap-frap-frap de la pompe martelait sur un rythme sinistre et obsédant. Svengaard pensa à tous les embryons qui se trouvaient là (vingt et un au recensement matinal), à leurs cellules qui croissaient, se divisaient, encore et encore, pour devenir, par le miracle de la vie, des individualités uniques, originales, définies.

Ils échapperaient au gaz contraceptif qui permettait à la masse d’éviter la surpopulation. Pour le moment du moins. À présent, il leur était loisible de se développer à peu près sur le même mode que leurs ancêtres, avant les ingénieurs.

Svengaard renifla.

Ses narines en alerte perçurent, dans l’ombre, la salinité du liquide amniotique. Cette odeur transformait l’endroit en un rivage originel, où la vie bourgeonnait dans son limon.

Svengaard haussa les épaules et se répéta : « Je suis un ingénieur submoléculaire, un chirurgien génétique. Tout va bien ici. » Mais sans parvenir à se convaincre.

Il avança, à tâtons, à la recherche de l’éprouvette renfermant l’embryon Durant. Il avait encore clairement en mémoire le spectacle dont il avait été témoin, cette invasion d’arginine qui avait inondé les cellules. Une invasion. D’où provenait-elle ? Potter avait-il raison ? Était-ce bien un facteur inconnu de stabilité ? Stabilité… ordre… système. Système en extension… aspects infinis de l’énergie qui supprimait l’idée de matière substantielle.

Soudain, dans le chuchotis des ténèbres, ses pensées lui parurent terrifiantes.

Il se cogna contre une étagère basse, et jura pour lui-même. Le staccato des pompes lui nouait l’estomac et, plus encore, l’idée qu’il lui fallait avoir quitté les lieux avant que l’infirmière de service vienne faire sa ronde.

La silhouette d’un insecte se dessina sur le mur en face de lui, ombre dans l’ombre. Il s’arrêta net et mit un certain temps avant d’identifier les contours familiers du microscope électronique.

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