Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les yeux d'Heisenberg: краткое содержание, описание и аннотация

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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— On croirait du Nourse tout craché, remarqua Schruille.

— De temps en temps s’intéresser aux petits problèmes de la masse peut soulager.

— Même entre nous ? demanda Schruille.

— Pensez un peu au destin de cette pauvre manipulatrice, reprit Calipine. Dans l’absolu, naturellement. N’éprouvez-vous ni chagrin ni pitié ?

— La pitié est un sentiment inutile. Quant au chagrin, il est bien proche du cynisme.

Schruille sourit.

— Ça passera, allez donc nager. Au meilleur de votre forme, pensez à moi… qui suis ici.

Nourse et Calipine se levèrent et branchèrent les rayons porteurs.

— L’efficacité, dit Nourse. Nous devons chercher à obtenir plus d’efficacité dans nos domaines. Il faut diriger avec plus de souplesse.

Schruille leva les yeux. Il ne souhaitait qu’une chose : être débarrassé du ronron de leurs voix. Ils ne comprenaient rien et ils ne voulaient rien comprendre.

— De l’efficacité ? demanda Calipine. Vous avez peut-être raison.

Schruille ne put se contenir plus longtemps :

— L’efficacité, c’est le contraire de l’habileté, laissa-t-il échapper. Méditez un peu là-dessus.

Nourse et Calipine glissèrent sur les rayons sans répondre, laissant à Schruille le soin de refermer la sphère.

Il se retrouva enfin seul, environné des clignotements verts, rouges et bleus du Centre de contrôle. Pas tout à fait seul cependant car les écrans de surveillance brillaient tout autour de sa tête. Il en compta quatre-vingt-un, quatre-vingt-un écrans qui lui faisaient face et qui répondaient aux informations projetées dans la sphère, quatre-vingt-un collègues ou groupes de collègues qui, quelque part là-bas, l’observaient, lui et son travail, comme il observait la masse et son travail.

Les écrans le mettaient mal à l’aise. Avant d’être nommé à la Tuyère, il avait toujours négligé de vérifier les activités du Centre de contrôle. Il s’y passait trop de choses pénibles, impensables même. Les anciens responsables se demandaient-ils comment leurs successeurs accomplissaient leur tâche ? Qui donc pouvait bien les observer ?

En dépit de ses réticences, Schruille s’intéressa aux appareils. Dans un moment comme celui-là, il se sentait semblable à Chen Tzu-ang, « le Maître de la Sombre Vérité » qui voyait le monde entier dans une bouteille de jade. Sa bouteille de jade à lui, c’était la sphère. En effleurant seulement l’anneau d’énergie passé autour du bras de son fauteuil, il pouvait surprendre un couple en train de faire l’amour à Varsovopolis, étudier l’embryon contenu dans une éprouvette dans le Grand Londres, ou répandre un gaz hypnotique au-dessus d’un parc du Nouveau-Pékin. En appuyant sur une touche, il était capable d’analyser les déplacements d’un groupe de travail entier dans la mégalopole de Rome.

Malgré ses efforts, il ne put trouver en lui le courage de faire un seul geste.

Il essaya de se souvenir du nombre d’écrans qu’il avait surveillés pendant les premières années de son service à l’intérieur de la Tuyère. Ce nombre ne dépassait pas dix ou douze, il aurait pu en jurer, et maintenant, il y en avait… quatre-vingt-un !

J’aurais dû les mettre en garde à propos de Svengaard, pensa-t-il, j’aurais pu leur dire que nous ne devons pas trop nous fier au principe selon lequel il y a une providence pour les imbéciles. Svengaard est un imbécile qui me gêne.

Mais Nourse et Calipine auraient néanmoins défendu Svengaard, en ce cas, ils auraient affirmé que c’était un homme honnête, loyal, digne de confiance, et ils auraient misé n’importe quoi sur la loyauté.

N’importe quoi ? s’interrogea Schruille. Est-ce que vraiment ils auraient misé n’importe quoi sur la loyauté de Svengaard ?

Il pouvait presque entendre Nourse dire de son ton pontifiant : « Notre avis sur Svengaard est le bon. »

Voilà ce qui me dérange, Svengaard nous vénère… comme Max, mais la vénération est faite de peur pour les neuf dixièmes.

Avec le temps, la peur commande tout.

Schruille leva les yeux vers les écrans. « Le temps, le temps, le temps, dit-il à voix haute.

Que ça les tracasse un peu ! »

CHAPITRE VII

Une station de pompage des égouts de Seatac Megalopolis. À trois cents mètres sur le collecteur qui acheminait l’eau épurée dans le secteur de Grande Coulée. Quatre étages de canalisations, d’ordinateurs, de rampes d’accès, baignés par la lumière produite par des bouées et bruissant de la pulsation de turbines titanesques.

Les Durant y étaient arrivés par tube personnel, au cours de l’heure de pointe du soir, après avoir circulé en zigzag pour déjouer les filatures et vérifier qu’ils ne portaient pas de mouchard. Cinq tubes d’inspection les avaient déjà laissé passer.

Cependant, ils ne cessaient d’épier les visages et les gestes des passants. C’étaient pour la plupart des employés, pressés et préoccupés par leurs propres affaires. Le couple échangeait parfois un regard d’intelligence avec un autre messager ; il lui arriva d’identifier des sous-ordres, avec la peur poignante de croiser des Optimhommes.

Mais personne ne remarqua cet homme et cette femme vêtus de la tenue marron des travailleurs, qui émergèrent, les mains entrelacées, sur la rampe Neuf de la station de pompage.

Les Durant s’arrêtèrent pour inspecter les alentours. Ils étaient fatigués, épuisés même, et aussi un peu inquiets d’avoir été convoqués au Centre des parents de la Résistance. Des vapeurs d’hydrocarbones saturaient l’air. Lizbeth renifla.

La conversation silencieuse opérée par le truchement de leurs mains trahissait sa nervosité. Harvey fit de son mieux pour la rassurer.

— Nous allons sans doute voir Glisson , dit-il.

— D’autres Cyborgs portent peut-être le même nom.

— C’est peu probable.

Il la poussa sur la rampe d’accès et ils prirent à gauche, dépassant deux ouvriers occupés à vérifier des compteurs Pitot ; sur leurs visages, les lumières dessinaient des ombres étranges.

Lizbeth, sensible à leur vulnérabilité, transmit : Comment pourrons-nous être sûrs qu’ils ne nous espionnent pas ici ?

— Cet endroit est censé nous être réservé, tu le sais bien.

— Comment est-ce possible ?

— Les caméras-espions sont filtrées par des ordinateurs. Les Optis ne voient que ce que nous voulons qu’ils voient.

— C’est un peu risqué d’avoir trop confiance en ces appareils. Pourquoi nous ont-ils convoqués ?

— Nous le saurons dans quelques minutes.

La rampe passait à travers un sas d’évacuation de la poussière pour aboutir à une resserre d’outils : des parois grises percées d’orifices pour les tubes de transmission et l’inévitable ordinateur avec ses clignotements, ses tintements, ses cliquetis, ses bourdonnements. La pièce sentait l’huile de machine.

Comme la porte se fermait derrière le couple, une silhouette surgie de la gauche vint s’asseoir en face d’eux, sur un banc usagé.

Les Durant regardaient en silence. Ils reconnaissaient l’être et cette reconnaissance même suscitait un mouvement de répulsion. La silhouette n’appartenait ni à un homme ni à une femme : elle paraissait émerger du siège. Sous leur regard, l’autre sortit de minces fils d’une poche de son survêtement et brancha les fiches sur l’ordinateur.

Harvey concentra son attention sur le visage carré, couvert de coutures profondes et sur les yeux gris clair au regard direct qui les jaugeaient froidement, caractéristique des Cyborgs.

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