Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Le chirurgien reporta son attention sur les chiffres lumineux des éprouvettes : douze… treize… quatorze… quinze.

Le voilà. À la lumière de la jauge, il vérifia l’étiquette : « Durant. »

Cet embryon, pour une raison quelconque, inquiétait les Optimhommes et mettait la Sécurité sur les dents. La manipulatrice avait disparu. Où ? Personne ne le savait. Quant à sa remplaçante, elle avait une démarche bien masculine.

Se déplaçant avec précaution dans le noir, Svengaard fit pivoter le microscope, il l’installa au-dessus de l’éprouvette et le régla au toucher. L’éprouvette tremblait entre ses doigts. Il s’arrêta sur la position : « Examen » et se pencha sur l’oculaire.

En haut de la masse fourmillante des cellules apparut un fragment de gène hydrophilique. Il focalisa. Oublieux des ténèbres, il se concentra sur le champ lumineux du microscope. Les sondes glissèrent doucement jusqu’à la structure mitochondriale. Il rencontra les hélices alpha et commença à recenser les chaînes polypeptidiques.

Le front plissé, il aiguilla vers une autre cellule, puis vers une autre.

Les cellules renfermaient peu d’arginine ; c’était visible. Pendant qu’il observait, sur le qui-vive, les pensées se précipitaient dans sa tête : Comment l’embryon Durant, cet embryon exceptionnel, pouvait-il être aussi pauvre en arginine ? N’importe quel mâle normal aurait plus de protamine spermatique. Comment était-il possible que le système d’échange ADP-ATP ne présente aucune trace d’Optimhomme ? Le modelage n’avait pu produire un tel changement.

D’un mouvement brusque, Svengaard envoya les sondes vers les repères sexués et il examina les hélices de recouvrement.

Un embryon femelle.

Il se redressa, vérifia le numéro et l’étiquette : « quinze… Durant. »

Il examina alors, à la faible lumière de la jauge, le bulletin de contrôle où l’infirmière de service avait consigné ses observations pendant les quatre-vingt-une premières heures. Puis il jeta un coup d’œil à sa montre, il lui restait vingt minutes avant qu’elle ne revienne effectuer son contrôle. L’embryon Durant ne pouvait être un embryon femelle. Pas après l’intervention de Potter.

Quelqu’un avait échangé l’embryon. L’éprouvette fonctionnait avec n’importe quel spécimen et, sans un examen microscopique, personne ne pouvait s’apercevoir de la substitution.

Qui avait fait une chose pareille ?

Pour Svengaard, les premiers suspects étaient les Optimhommes. Ils avaient mis l’embryon en lieu sûr et déposé à sa place un substitut.

Pourquoi ?

Un appât. C’est un appât.

Qui veulent-ils prendre ?

Il se releva, la bouche sèche, le cœur battant. Un bruit provenant du mur situé à sa gauche le fit se retourner brusquement. Le relais de secours de l’ordinateur venait de se mettre en marche : les bobines tournaient, les lumières clignotaient, le panneau de lecture clignotait.

Mais il n’y avait pas de manipulateurs !

Essayant de prendre la fuite, Svengaard se heurta à une forme immobile et compacte. Des bras et des mains l’enserrèrent dans une pression irrésistible.

Derrière son ravisseur, il eut le temps d’apercevoir un panneau ouvert dans le mur de la salle d’opération et, par le panneau, une faible lumière et un mouvement.

Puis les lumières explosèrent dans son crâne.

CHAPITRE IX

Le temps que la Sécurité l’ait localisé, la nouvelle manipulatrice de l’hôpital Seatac obtenait Max Allgood au bout du fil. Il avait les yeux battus et la bouche étrécie.

— Oui, dit-il. Ah ! c’est…

— Il vient de se produire quelque chose d’important. Svengaard était dans la salle d’opération en train d’examiner l’embryon Durant au microscope.

Allgood leva les yeux au ciel.

— Oh ! pour l’amour de !… et c’est pour ça que vous me tirez du… C’est pour ça que vous m’appeliez ?

— Mais j’ai entendu du bruit. Comme vous m’avez dit…

— Laissez tomber.

— Je vous répète qu’il y a eu une sorte de lutte dans la pièce. Depuis, le docteur Svengaard est parti, mais je ne l’ai pas vu sortir.

— Il est sans doute sorti par une autre porte.

— Il n’y a pas d’autre porte.

— Écoutez, mon chou. Une cinquantaine d’agents veillent sur cet endroit comme sur la prunelle de leurs yeux ; une mouche ne pourrait pas y voler sans que j’en sois informé sur-le-champ.

— Alors, demandez-leur où Svengaard est parti.

— Oh !… pour…

— Demandez-leur !

— Ça va ! Allgood se tourna vers sa ligne intérieure et appela un agent en service. La manipulatrice put entendre la conversation car sa ligne était restée branchée. « Où est Svengaard ? »

— Est entré pour examiner l’embryon Durant au microscope, répondit une voix étouffée, puis est reparti.

— Par la porte ?

— Il est sorti tout simplement.

Le visage d’Allgood réapparut sur l’écran de la manipulatrice.

— Vous avez entendu ?

— Oui. Je me trouvais au bout du couloir lorsqu’il est entré et je ne l’ai pas vu ressortir.

— Vous avez sûrement tourné le dos pendant cinq secondes.

— Eh bien !…

— C’est bien ça, n’est-ce pas ?

— J’ai dû détourner les yeux une seconde, mais…

— Et vous l’avez manqué.

— Mais j’ai entendu un choc à l’intérieur.

— S’il s’était passé quoi que ce soit d’anormal, mes hommes m’en auraient informé. Écoutez, laissez tomber. Ne nous occupons pas de Svengaard. D’après eux, il devait agir ainsi, et nous, nous devions fermer les yeux. Ils ne se trompent jamais dans ces cas-là.

— Si vous le dites.

— J’en suis sûr.

— Au fait, pourquoi cet embryon est-il si important ?

— Ça ne vous regarde pas, mon petit chou. Retournez travailler et laissez-moi dormir.

Elle coupa la communication, toujours préoccupée par le bruit qu’elle avait entendu. On aurait dit qu’on frappait sur quelque chose.

À l’autre bout de la ligne, Allgood resta à contempler l’écran vide après que l’infirmière eut raccroché. Du bruit ? Un choc ? Il mit sa bouche en cul de poule et exhala lentement : « Ces bon sang de bonnes femmes ! »

Il se leva brusquement et revint à son lit. La putain qu’il avait amenée pour la nuit reposait dans la lumière rose d’un diffuseur, à demi endormie, les yeux braqués sur lui. Ce regard qui filtrait sous les longs cils le jeta dans une violente colère.

— Fous-moi le camp ! rugit-il.

Complètement réveillée, elle se dressa dans le lit, les yeux grands ouverts.

— Dehors, dit-il en désignant la porte du doigt.

Elle dégringola du lit, attrapa ses affaires et sortit en courant comme un éclair de chair rose.

C’est seulement lorsqu’elle fut partie qu’Allgood s’aperçut qu’elle lui rappelait… Calipine. Une pâle version de Calipine. Ce qui l’amena à s’interroger sur lui-même. Les Cyborgs lui avaient affirmé que les ajustements qu’ils avaient effectués et que les appareils qu’ils avaient implantés en lui l’aideraient à maîtriser ses émotions, lui permettraient de mentir en toute impunité, même aux Optimhommes. Mais cette colère… Terrifiant. Il contempla une de ses pantoufles abandonnée sur la moquette grise ; sa sœur jumelle avait disparu quelque part. Il donna un coup de pied dans la pantoufle et se mit à arpenter la pièce.

Quelque chose n’allait pas. Il en avait l’intuition.

Après avoir vécu près de quatre cents années très agréables, presque entièrement consacrées au service des Optimhommes, il possédait un instinct bien développé de la Sécurité et du danger. C’était une question de vie ou de mort.

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