Frank Herbert - Les yeux d'Heisenberg

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Les optimhommes. Hautains, inapprochables, sans bouger de leur sphère ils dirigent le monde. Avec l’insouciance que leur donne l’immortalité. Dans l’ombre, les mystérieux Cyborgs, mi-hommes, mi-robots, guettent l’instant favorable à la prise du pouvoir. Les « Ordinaires », enfin, ne sont guère que des esclaves soutenus par leur rêve permanent : triompher de la stérilité.

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Potter leva les yeux vers le rectangle de ciel bleu délimité par les bâtiments qui entouraient le square. Préoccupé par le modelage Durant, il venait d’avoir une idée. Il cessa un instant de voir le ciel pour se replonger dans le magma cellulaire et il explora de nouveau les structures mitochondriales comme un plongeur sous-marin.

— On peut le refaire, chuchota-t-il.

— Silence, souffla le guide.

Le chirurgien acquiesça. Il suffit d’un flot d’arginine. En suivant la description de Svengaard, je peux recommencer. Dieux ! Nous pouvons créer des milliards d’embryons Durant ! Et chacun sera viable et autonome.

Il prit une profonde inspiration, terrorisé à la pensée que, depuis l’effacement de la bande, sa mémoire seule renfermait le secret de l’opération et de ses conséquences. Svengaard et la manipulatrice n’en connaissaient qu’une partie ; ils n’étaient pas là, plongés au cœur de la cellule.

Un brillant chirurgien serait capable, à partir d’un rapport incomplet de comprendre le processus et de répéter l’opération. À la condition de s’attaquer au problème. Mais qui s’y attaquerait ? Certes, pas les Optimhommes. Ni cet abruti de Svengaard.

À ce moment, le guide lui toucha le bras.

Potter baissa les yeux sur ce visage aplati, aux yeux de verre, dont l’origine restait indéfinissable.

— On nous observe, déclara l’autre de sa voix impersonnelle. Écoutez-moi attentivement, votre vie en dépend.

Le chirurgien secoua la tête et cligna des yeux. On lui dérobait sa personnalité ; il devenait un instrument destiné à enregistrer et à exécuter les ordres de l’autre.

— Vous allez emprunter la porte qui nous fait face, annonça le guide.

Potter détourna les yeux. Deux hommes portant des paquets surgirent de la ruelle, juste devant la porte, et se dirigèrent à pas pressés vers la fontaine. Le guide les ignora comme il ignora le babillement des voix enfantines qui s’élevaient dans la ruelle.

— Une fois entré dans ce bâtiment, vous prendrez la première porte à gauche. Vous trouverez une femme devant un enregistreur et vous lui direz : « Mes chaussures me serrent. » Elle vous répondra : « À chacun sa peine. » Et elle s’occupera de vous.

— Et si… elle n’est pas là ? demanda Potter qui avait enfin retrouvé sa voix.

— Alors, prenez la porte derrière le bureau de la femme, traversez une pièce et gagnez l’autre entrée. Là, tournez à gauche. À l’arrière de l’immeuble, vous trouverez un homme vêtu de l’uniforme de surveillant, rayures grises et blanches. Recommencez le même jeu.

— Et vous ?

— Ça ne vous regarde pas. Vite, maintenant. Et le guide le poussa en avant.

Potter vacilla jusqu’à la porte. À ce moment précis, une femme en uniforme d’institutrice surgit de la ruelle, à la tête d’une colonne d’enfants qui se glissa entre lui et la poignée de la porte.

En dépit du choc, il enregistra les détails de la scène. Les shorts des enfants révélaient leurs jambes élancées. Soudain, ils l’environnèrent et il dut se frayer un chemin parmi eux.

Derrière lui, quelqu’un hurla.

Potter heurta la porte, saisit la poignée et se retourna.

Le guide se trouvait maintenant de l’autre côté de la fontaine qui le cachait jusqu’à mi-corps. Mais son torse, à lui seul, avait de quoi faire frémir. De la surface d’un blanc laiteux jaillit un rayon de lumière brûlante.

Une poignée d’hommes émergea d’une ruelle à gauche. Sous l’effet du rayon lumineux, ils se recroquevillèrent, brûlés vifs. Au milieu des hurlements et des pleurs, les enfants s’enfuirent par où ils étaient venus. Potter ne les regarda même pas ; il n’avait d’yeux que pour cette machine à tuer qu’il avait prise pour un homme.

Le guide leva un bras et le pointa vers le ciel. Des rayons bleus jaillirent de ses doigts. Des véhicules aériens tombèrent sous l’impact. Dans l’atmosphère soudain chargée d’ozone, s’éleva un infernal tintamarre d’explosions, de cris et de hurlements sauvages.

Pétrifié, le chirurgien en oubliait les recommandations, et sa main posée sur la poignée de la porte.

La réponse à l’attaque ne s’était pas fait attendre. Les vêtements du guide s’envolèrent en fumée ; apparut alors son corps blindé aux muscles de plasmeld. Les mains et la poitrine ne cessèrent pas pour autant d’émettre des éclairs mortels.

Incapable d’en voir plus, Potter ouvrit la porte et s’enfonça d’un pas mal assuré dans un couloir rendu relativement lumineux par des murs peints en jaune. Au moment où il claqua une porte derrière lui, une explosion ébranla le bâtiment. La porte en trembla sur ses gonds.

Une autre porte s’ouvrit à sa gauche pour révéler une petite femme blonde aux yeux bleus qui le regarda, étonnée. Une fois encore, il se surprit à analyser les indices du modelage génétique. Ces quelques signes infimes d’humanité le rassurèrent. Derrière la femme, il aperçut une cabine d’enregistrement.

— Mes chaussures me serrent, dit-il.

— À chacun sa peine, répondit-elle en avalant sa salive.

— Je suis le docteur Potter. Je crois qu’on vient de tuer mon guide.

— Par ici. Et elle s’effaça pour le laisser passer.

Encore sous le choc, Potter pénétra dans une pièce où s’alignaient des bureaux vides. Les conséquences du spectacle violent auquel il venait d’assister l’avaient ébranlé au plus profond de lui-même.

La femme le conduisit par le bras jusqu’à une autre issue.

— Par là, nous devrons emprunter les tubes de service. C’est notre seule chance. Dans quelques minutes tout le coin sera cerné.

Potter s’arrêta, bien décidé à ne plus faire un pas.

Sans savoir au juste à quoi s’attendre, il n’avait jamais envisagé qu’on emploierait la violence.

— Où allons-nous, demanda-t-il ? Que voulez-vous de moi ?

— Vous ne le savez donc pas ?

— Il… ne m’a rien dit.

— On vous expliquera tout. Pressez-vous.

— Je ne bougerai pas d’un millimètre tant que vous ne m’aurez pas exposé ce que l’on attend de moi.

La femme laissa échapper un juron des plus vulgaires.

— Bon, puisqu’il le faut. Vous allez implanter l’embryon Durant dans le ventre de sa mère. C’est le seul moyen de le faire sortir d’ici.

— Dans le ventre de sa mère ?

— Comme jadis. C’est dégoûtant, je le sais, mais il n’est pas possible de faire autrement. Maintenant, filons.

Potter se laissa entraîner.

CHAPITRE XI

Dans le gros globe rouge, les membres de la Tuyère, assis sur leur trône, lisaient, examinaient, reliaient, ordonnaient, classifiaient information après information. Devant chacun d’eux s’élevait un écran incurvé de cent vingt degrés où s’inscrivaient les opérations sous des aspects différents : fonctions mathématiques et analogues, figurations proportionnelles des rapports inférieur/supérieur en pyramides lumineuses, rapports visuels en forme de grille de chiffres binaires, en courbes destinées à illustrer les actions/réactions, éclairées en vert phosphorescent, etc.

Les écrans supérieurs montraient les Optimhommes mobilisés par le travail du Centre ce matin-là : plus de mille.

D’un mouvement incontrôlé, Calipine faisait tourner sur son pouce gauche l’anneau de rationnement tout chargé de pouvoir. Des désirs qu’elle aurait été incapable de définir la tourmentaient. Elle trouvait accablant le travail de contrôle, insupportables ses deux compagnons. À l’intérieur de la sphère, il n’y avait ni jour ni nuit ; le temps s’écoulait au même rythme et tous les compagnons tendaient à se ressembler, à se fondre en une même image.

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