Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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En principe, les Floriniens employés dans l’administration civile ou servant comme Prud’hommes étaient célibataires, mais, dans la pratique, la plupart faisaient bon marché de cette obligation quand ils le pouvaient. Dans ce domaine Terens avait fait ce qu’il avait osé faire et il avait profité des occasions qui s’étaient présentées. Ses expériences les mieux réussies n’avaient jamais été satisfaisantes. Aussi le fait sans précédent de se trouver en tête à tête avec une fille ravissante dans une voiture d’un tel luxe revêtait-il une valeur singulière.

Elle attendait qu’il parlât, une lueur ardente dansant dans ses yeux noirs (si noirs !), les lèvres entrouvertes (lèvres pleines… lèvres rouges…) et le kyrt qui la parait rehaussait encore sa grâce. L’idée ne l’effleurait pas que l’on pût nourrir des pensées dangereuses à l’endroit de la fille de l’Écuyer de Fife.

Terens cessa de guetter la voiture poursuivante.

Brusquement, il comprit que, après tout, tuer un Écuyer n’était pas le crime des crimes.

Il n’eut pas pleinement conscience de son geste. Tout ce qu’il savait, c’était que ses bras s’étaient refermés autour de ce corps gracile, soudain raidi, que de la bouche de la fille s’échappa un cri qu’il étouffa sous ses lèvres…

Des mains le saisirent aux épaules et, par la portière ouverte, un courant d’air frais lui caressa le dos. Il étreignit son arme mais trop tard : quelqu’un la lui arracha.

Samia poussa un gémissement inarticulé.

— Tu as vu ce qu’il a fait ? s’écria le Sarkite horrifié.

— Aucune importance, répliqua l’Arcturien, en glissant un objet de petite taille dans sa poche.

Le Sarkite, ivre de rage, tira énergiquement Terens hors de la voiture.

— Et elle l’a laissé faire, murmurait-il. Elle l’a laissé faire.

— Qui êtes-vous ? demanda Samia avec une brusque véhémence. Est-ce mon père qui vous a envoyés ?

— Pas de question, s’il vous plaît, fit l’Arcturien.

— Vous êtes un étranger, laissa tomber Samia d’une voix furieuse.

— Je devrais lui écrabouiller la cervelle !

Le Sarkite leva son poing fermé.

Son compagnon le saisit par le poignet.

— Cela suffit !

— Il y a des limites, maugréa lugubrement le Sarkite. Je veux bien admettre le meurtre d’un Écuyer. Il y en a quelques-uns que moi-même j’aimerais tuer. Mais voir un indigène faire ce qu’a fait celui-là, c’est trop…

— Un indigène ? répéta Samia sur un timbre anormalement aigu.

Le Sarkite se pencha en avant et arracha la calotte de Terens. Le Prud’homme pâlit mais il ne fit pas un mouvement. Son regard demeura braqué sur la fille tandis que la brise agitait ses cheveux roux.

Samia, désemparée, se rencogna dans l’angle de la banquette et se cacha le visage dans les mains. Sous la pression de ses doigts, sa peau devint blanche.

— Que va-t-on faire d’elle ? s’enquit le Sarkite.

— Rien.

— Mais elle nous a vus. Nous aurons toute la planète à nos trousses avant d’avoir fait un mille.

L’Arcturien lui décocha un regard goguenard.

— Tu veux tuer la fille de l’Écuyer de Fife ?

— Non… Mais nous pouvons saboter sa voiture. Lorsqu’elle aura trouvé un radiotéléphone, nous serons loin.

— Ce ne sera pas nécessaire. – L’Arcturien se pencha à la portière. – Je n’en aurai que pour un instant, Votre Seigneurie. Est-ce que vous m’entendez ?

Samia resta muette.

— Il serait préférable pour vous que vous m’écoutiez. Je suis navré d’avoir troublé ce tendre entretien mais j’ai mis à profit ces brèves secondes. J’ai agi rapidement et j’ai pu fixer la scène avec un appareil photo tridimensionnel. Je ne bluffe pas. Quelques minutes après que j’aurai pris congé de vous, le négatif sera placé en lieu sûr et toute initiative de votre part m’obligerait à vous causer quelque désagrément. Je suis sûr que vous me comprenez.

Il fît demi-tour.

— Elle ne dira rien. Pas un mot. Suivez-moi, Prud’homme.

Terens obéit. Il ne se retourna pas – il en était incapable pour voir le visage blême et hagard de la fille assise dans la voiture.

Quoi qu’il puisse désormais arriver, le miracle avait eu lieu.

L’espace d’un instant, il avait embrassé la plus hautaine des Ecuyères de Sark. Ses lèvres s’étaient brièvement posées sur la bouche douce et parfumée de Samia de Fife.

CHAPITRE XVI

L’ACCUSÉ

Les diplomates ont un langage à eux, des attitudes qui leur sont propres. Les rapports entre représentants d’États souverains strictement respectueux du formalisme protocolaire sont stylisés et euphémiques. L’expression « conséquences déplaisantes » est synonyme de guerre et « règlement satisfaisant » est synonyme de capitulation.

En tête à tête, Abel préférait renoncer à l’équivoque de la rhétorique diplomatique.

— J’ai eu du mal à vous atteindre, Fife, disait-il.

On aurait pu croire qu’il n’était qu’un vieux monsieur conversant aimablement tout en dégustant un verre de vin.

Fife sourit. Il semblait tout à fait détendu.

— J’ai eu une journée chargée, Abel.

— C’est ce que j’ai appris.

— Par Steen ?

Fife avait posé la question d’une voix nonchalante.

— En partie par lui. Cela fait environ sept heures qu’il est notre hôte.

— Je sais. C’est ma faute. Envisagez-vous de nous le livrer ?

— J’ai bien peur que non.

— C’est un criminel.

Abel émit un petit rire gloussant et fit tourner son verre dans sa main, observant les bulles qui montaient paresseusement à la surface du liquide.

— Je pense que nous pourrons lui accorder le statut de réfugié politique. La loi interstellaire sera garante de sa sécurité tant qu’il résidera en territoire trantorien.

— Aurez-vous l’appui de votre gouvernement ?

— Je crois, Fife. Je n’ai pas été en poste pendant trente-sept ans pour ne pas savoir quand Trantor sera ou non derrière moi.

— Je peux faire en sorte que Sark demande votre rappel.

— A quoi cela vous avancerait-il ? Je suis un homme pacifique dont vous avez pris l’habitude. Mon successeur pourrait être n’importe qui.

Il y eut une pause. Fife plissa son mufle léonin.

— Je suppose que vous avez une suggestion à me présenter.

— En effet. Vous détenez un homme qui nous appartient.

— Qui cela ?

— Un spatio-analyste, originaire de la planète Terre, laquelle, soit dit en passant, fait partie de l’empire trantorien.

— Steen vous a dit cela ?

— Entre autres choses.

— Ce Terrien, il l’a vu ?

— Il ne l’a pas précisé.

— Il ne l’a donc pas vu. Compte tenu des circonstances présentes, je doute que vous puissiez attacher foi à ses déclarations.

Abel reposa son verre, croisa les mains sur ses genoux et répliqua :

— Je suis quand même convaincu que ce Terrien n’est pas un mythe. Nous devrions pouvoir trouver un terrain d’entente. Fife. J’ai Steen et vous avez le Terrien. En un sens, nous sommes à égalité. Avant que vous poursuiviez la réalisation de votre plan, avant que votre ultimatum arrive à expiration et qu’ait lieu votre coup d’État, pourquoi ne pas organiser une conférence d’ordre général sur le marché du kyrt ?

— Je n’en vois pas la nécessité. Les événements actuels ne regardent que Sark. Je suis prêt à vous donner personnellement l’assurance que, quels que soient les futurs développements de la politique intérieure sarkite, ils n’auront aucune incidence sur le marché du kyrt. A mon avis, la situation présente ne saurait porter préjudice aux légitimes intérêts de Trantor.

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