Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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— Et si nous lui demandions de nous autoriser à nous entretenir avec le spatio-analyste ?

— A quoi cela avancerait-il ? Ce serait un cercle vicieux. Il nous dirait que le simple d’esprit florinien est un spatio-analyste mais il vous dirait à vous que le spatio-analyste est un Florinien simple d’esprit. Vous ne connaissez pas cet homme. Il est terrible !

Abel réfléchit à l’argument en fredonnant doucement, son index battant la mesure. Enfin, il prit la parole :

— Vous savez que le Prud’homme est entre nos mains ?

— Quel Prud’homme ?

— Celui qui a assassiné les patrouilleurs et le Sarkite.

— Oh ! ma parole… Croyez-vous que Fife s’en souciera quand la question qui se pose pour lui est de devenir le seul maître de Sark ?

— Oui, je le crois. Voyez-vous, ce qui compte, ce n’est pas que le Prud’homme soit entre nos mains. Ce sont les circonstances de sa capture. Je crois que Fife m’écoutera, messire. Et qu’il m’écoutera avec la plus grande humilité.

Pour la première fois depuis qu’il le connaissait, Junz remarqua que quelque chose vibrait dans la voix du vieil homme. L’équivalent d’un sentiment de satisfaction. Presque de triomphe.

CHAPITRE XV

LE CAPTIF

Il était assez inhabituel pour Samia de Fife de se sentir frustrée. Or, il y avait des heures que sa volonté était contrariée. C’était sans exemple. C’était même inconcevable.

Le capitaine Racety était maintenant le commandant du port. Il était poli, presque obséquieux, il avait l’air embarrassé, il se répandait en regrets, il affirmait ne pas avoir la moindre intention de la contredire mais il se montrait d’une inflexibilité d’airain dans son refus d’accéder à ses désirs – des désirs qu’elle exprimait sans ambages.

En désespoir de cause, Samia dut se résoudre à exciper de ses droits comme une vulgaire Sarkite.

— J’imagine que j’ai le droit, en tant que citoyenne, d’attendre l’arrivée de n’importe quel navire si je le souhaite, fit-elle d’une voix acerbe.

Le capitaine s’éclaircit la gorge et l’expression chagrine qui s’était peinte sur son visage parut s’intensifier encore.

— En fait, Votre Seigneurie, finit-il par répondre, nous ne voulons absolument pas vous tenir à l’écart. Seulement, l’Écuyer votre père nous a catégoriquement ordonné de vous interdire d’aller à la rencontre de ce navire.

Faudra-t-il donc que je quitte le port ? demanda-t-elle avec froideur.

— Non, Votre Seigneurie. – Racety était heureux de trouver un compromis. – Nous n’avons aucune directive en ce sens. Si vous le désirez, vous pouvez rester. Mais nous devrons respectueusement vous empêcher de vous approcher des silos.

Sur ce, il laissa Samia dans sa voiture aérienne d’un luxe dérisoire, immobilisée à une vingtaine de mètres de la sortie de l’astrodrome. On l’avait attendue et il était probable qu’on continuait de la surveiller. Si elle faisait ne fût-ce qu’un tour de roues, ils couperaient sans doute le courant alimentant le véhicule, songeait-elle avec indignation.

Ses dents grincèrent. Son père n’avait pas le droit d’agir ainsi ! C’était toujours la même histoire. On la traitait comme si elle ne comprenait rien à rien. Pourtant, elle aurait pensé que son père, lui, avait compris.

Il s’était levé pour l’accueillir, ce qu’il n’avait jamais fait pour personne depuis la mort de sa mère. Il l’avait serrée dans ses bras, il avait abandonné son travail. Il avait même congédié son secrétaire parce qu’il savait l’aversion qu’elle éprouvait pour le teint blême des indigènes.

C’était presque comme autrefois, lorsque son grand-père était vivant et que son père n’était pas encore Grand Écuyer.

— Mia, mon enfant, j’ai compté les heures, lui avait-il dit. Je n’avais jamais pensé que Florina était si loin. Quand j’ai appris que ces indigènes étaient cachés dans le navire que j’avais envoyé précisément pour que tu sois en sécurité, j’ai bien cru devenir fou.

— Il n’y avait aucune raison de t’inquiéter, papa.

— Crois-tu ? Un peu plus, et j’expédiais toute la flotte afin qu’elle te ramène sous bonne escorte !

Cela les avait fait rire tous les deux. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que Samia pût aborder le sujet qui lui tenait à cœur.

— Que vas-tu faire de ces passagers clandestins, papa ? avait-elle demandé en affectant l’insouciance.

— Pourquoi cette question, Mia ?

— Tu ne penses pas qu’ils avaient l’intention de t’assassiner ou quelque chose comme cela ?

Fife avait souri.

— Tu ne devrais pas avoir des pensées aussi morbides.

Elle avait insisté :

— Est-ce que tu le crois ?

— Bien sûr que non.

— Tant mieux ! Parce que j’ai parlé avec eux, papa, et je suis convaincue que ce ne sont que de pauvres gens inoffensifs. Je me moque de ce que peut raconter le capitaine Racety.

— Pour de « pauvres gens inoffensifs », ils ont enfreint pas mal de lois !

— Tu ne peux pas les traiter comme des criminels ordinaires, papa !

Elle avait haussé le ton, inquiète.

— Que veux-tu que l’on fasse d’autre ?

— L’homme n’est pas un indigène. Il est originaire d’une planète qui s’appelle la Terre, on lui a lavé le cerveau et il n’est pas responsable.

— Eh bien, ma chère enfant, la Sécurité le verra. Laissons-la s’occuper de cela.

— Non, c’est trop important pour que l’on s’en remette au Depsec. Les gens de la Sécurité ne comprendront pas. Personne ne comprend, sauf moi.

— Sauf toi ? avait demandé Fife sur un ton indulgent en caressant du doigt une mèche folle sur le front de Samia.

— Moi seule, oui ! Moi seule ! Tout le monde s’imaginera qu’il est fou mais je suis sûre et certaine qu’il ne l’est pas. Il dit qu’un grave danger menace Florina et la galaxie tout entière. C’est un spatio-analyste et tu sais que les spatio-analystes sont spécialisés dans la cosmogonie. S’il le dit, c’est que c’est vrai.

— Comment sais-tu que c’est un spatio-analyste, Mia ?

— Il l’affirme.

— Et à propos de ce danger, quels détails donne-t-il ?

— Il ne les connaît pas : on l’a décervelé. N’est-ce pas la meilleure preuve ? Il savait trop de choses. Quelqu’un avait intérêt à mettre un éteignoir là-dessus. – Instinctivement, Samia avait baissé la voix et son ton s’était fait confidentiel. Elle s’était raidie pour ne pas jeter un coup d’œil derrière son épaule. – Ne vois-tu pas que si sa théorie était fausse, on n’aurait pas eu besoin de le psychosonder ?

— Dans ce cas, pourquoi ne l’a-t-on pas tué ?

Fife aussitôt s’en voulut d’avoir posé cette question. A quoi bon troubler sa fille ?

Samia avait vainement cherché une réponse. Finalement, elle avait repris :

— Si tu ordonnes à la Sécurité de me laisser lui parler, je découvrirai la vérité. Il a confiance en moi, je le sais. J’en apprendrai plus que le Depsec. Papa, je t’en supplie, dis-leur de m’autoriser à lui parler. C’est très important. Très !

Fife avait légèrement serré les poings crispés de Samia.

— Pas encore, Mia, avait-il répondu en souriant. Pas encore. Dans quelques heures, le troisième homme sera entre nos mains. A ce moment-là, je verrai.

— Le troisième homme ? L’indigène qui a commis tous ces crimes ?

— Exactement. Le navire qui l’amène fera contact dans une heure environ.

— Et tu ne vas rien faire à propos de la Florinienne et du spatio-analyste avant son arrivée ?

— Rien.

— Bon ! Je vais attendre cet astronef.

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