Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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— Ces petits Sarkites, à supposer qu’ils existent, ne peuvent pas vous rendre beaucoup de services.

— Individuellement, non. Mais, collectivement, ils constituent des instruments utiles entre les mains de gens de plus grande importance. Il y a même dans la classe dominante – celle qui règne réellement – des hommes qui ont tiré la leçon des événements des deux siècles précédents et qui la savent par cœur. Ceux-là sont convaincus et je crois qu’ils ont raison, que Trantor finira par imposer sa loi à l’ensemble de la galaxie. Ils vont jusqu’à songer qu’ils verront de leur vivant s’établir l’hégémonie de Trantor et ils préfèrent être par avance dans le camp victorieux.

Junz fit une grimace.

— A vous entendre, on a l’impression que la politique interstellaire est quelque chose de fort peu ragoûtant.

— Je ne dis pas non mais il ne suffit pas de désapprouver la saleté pour qu’elle disparaisse. D’ailleurs, tout n’est pas uniformément malpropre. Il existe des idéalistes. Il y a une poignée de gens appartenant au gouvernement sarkite qui se sont mis au service de Trantor non par appât du gain ni par ambition personnelle, mais parce qu’ils croient en conscience que l’unification galactique est la meilleure solution pour l’humanité et que seul Trantor est capable d’instaurer un gouvernement unifié. Le meilleur de mes agents est de cet avis. Il appartient au Département de la Sécurité. A l’heure actuelle, il escorte le Prud’homme.

— Vous m’avez dit qu’il avait été arrêté, celui-là ?

— Par le Depsec, oui. Mais l’homme dont je vous parle travaille pour moi.

— Abel plissa le front et une ombre passa sur ses traits.

— Après cette affaire, son efficacité sera fortement réduite. Quand le Prud’homme aura échappé à sa surveillance, bien heureux s’il est simplement rétrogradé et si on ne le jette pas en prison. Tant pis !

— Quels sont vos projets dans l’immédiat ?

— Ils sont vagues. D’abord, il faut que nous récupérions le Prud’homme. Je ne suis sûr de lui que jusqu’au moment où il atteindra l’astrodrome. Ce qui se passera ensuite.

Abel haussa les épaules et sa peau ridée et jaunâtre se tendit comme un parchemin sur ses pommettes.

— Les Écuyers l’attendront eux aussi, ajouta-t-il. Ils s’imaginent qu’il est en leur pouvoir. Rien d’imprévu ne peut survenir tant qu’il ne sera pas entre nos mains ou entre les leurs.

Mais Abel était dans l’erreur.

Théoriquement, toutes les ambassades étrangères de la galaxie bénéficiaient d’un droit d’extra-territorialité couvrant le terrain avoisinant les bâtiments diplomatiques. En général, il ne s’agissait là que d’un vœu pieux sauf lorsque la puissance de la planète mère forçait le respect. Dans la pratique, seul Trantor pouvait réellement assurer l’indépendance de ses représentants.

Le domaine de l’ambassade couvrait quelque deux cent cinquante hectares patrouillés par des gardes armés, portant l’uniforme et les insignes trantoriens. Aucun Sarkite n’était autorisé à pénétrer dans la résidence sans y avoir été préalablement invité et en aucun cas un visiteur en armes n’était admis. Certes, les effectifs n’eussent pas pu résister plus de deux ou trois heures à un assaut déterminé lancé par un seul régiment blindé, mais il y avait derrière ce petit détachement la capacité de représailles d’une force organisée groupant un million de planètes.

Le sanctuaire demeurait inviolé.

L’ambassade pouvait même maintenir des contacts matériels avec Trantor sans avoir besoin de passer par les ports sarkites. Juste au-dessus de la limite des cent milles qui marquait la frontière entre « L’espace planétaire » et « L’espace libre », un vaisseau tournait en rond, abritant dans ses flancs de petits gyros adaptés au vol atmosphérique, capables de piquer sur l’astrodrome privé de l’ambassade.

Celui qui se préparait à se poser n’était pas annoncé. Ce n’était pas non plus un engin trantorien. La garnison miniature prit rapidement position. Un canon-aiguille fut mis en batterie, la gueule pointée vers le ciel. Les écrans énergétiques furent branchés.

Il y eut un échange de messages radio.

Le lieutenant Camrum se détourna de l’émetteur et dit :

— Je ne sais pas. Il prétend qu’on va l’abattre d’ici deux minutes si nous ne le laissons pas atterrir. Il demande le droit d’asile.

Le capitaine Elyut venait d’entrer.

— Bien sûr, fit-il. Et ensuite, Sark prétendra que nous nous immisçons dans ses affaires intérieures, et si Trantor décide d’amortir le coup, nous serons cassés, vous et moi, parce qu’il faudra donner des gages. Qui est-ce ?

— Il ne veut pas dire son nom, répondit le lieutenant avec irritation. Il veut parler à l’ambassadeur. J’aimerais que vous me donniez des instructions, mon capitaine.

Le récepteur à ondes courtes crépita et une voix affolée tomba du haut-parleur.

— Est-ce qu’il y a quelqu’un, oui ou-non ? Je vous préviens que je descends. Ma parole ! Je ne peux pas attendre une minute de plus, je vous le répète.

Un gémissement aigu ponctua les derniers mots.

— Par l’espace, je connais cette voix ! s’exclama le capitaine. Qu’il atterrisse. J’en prends la responsabilité.

Le gyro reçut l’autorisation de se poser. Il plongea à la verticale, plus vite qu’il ne l’aurait dû en raison de l’inexpérience du pilote et de l’état de panique dans lequel il se trouvait. Le canon-aiguille demeura braqué, prêt à faire feu.

Le capitaine établit une ligne directe entre le poste et le bureau d’Abel. L’alerte n° 1 fut décrétée dans l’ambassade. L’escadrille sarkite qui avait surgi dix minutes après l’atterrissage du gyro patrouilla dans le ciel pendant deux heures, puis les appareils se retirèrent.

Ils étaient trois dans la salle à manger : Abel, Junz et le nouvel arrivant. Avec un aplomb admirable eu égard à la situation, l’ambassadeur avait joué le rôle de l’amphitryon sans soucis. Pendant des heures, il s’était retenu de s’enquérir de la raison pour laquelle un Grand Écuyer sollicitait le droit d’asile.

Junz était loin d’avoir la même patience.

— Mais qu’allez-vous faire de lui ? souffla-t-il à l’oreille de l’ambassadeur.

Celui-ci sourit.

— Rien. Tout au moins jusqu’à ce que je sache si j’ai mon Prud’homme ou si je ne l’ai pas. Je tiens à connaître mon jeu avant de lancer les dés. Et comme c’est l’Écuyer qui est venu me trouver, l’attente usera plus ses nerfs que les nôtres.

Il avait raison. A deux reprises, l’Écuyer s’était lancé dans un monologue fébrile et, à deux reprises, Abel avait répondu :

— Messire, il est bien déplaisant de parler de choses graves quand on a l’estomac vide !

Il lui avait souri aimablement et avait commandé le dîner.

Quand on eut servi les vins, l’Écuyer fit une nouvelle tentative :

— Vous vous demandez sûrement pourquoi j’ai quitté le continent de Steen.

— Je ne puis imaginer pour quel motif l’Écuyer de Steen se trouve réduit à fuir, poursuivi par une escadre sarkite, reconnut l’ambassadeur.

Steen observait Abel et Junz d’un œil attentif. Son visage étroit et pâle était tendu tandis qu’il calculait. Ses longs cheveux étaient coiffés de façon à former des mèches soigneusement bouclées, retenues par de minuscules barrettes qui s’entrechoquaient à chacun de ses gestes comme pour insister sur le mépris dans lequel il tenait la mode sarkite en honneur dans le domaine capillaire. Un subtil parfum s’exhalait de sa personne et de ses vêtements.

Abel, auquel n’échappa ni le léger pincement de lèvres de Junz ni le geste rapide par lequel ce dernier caressa sa chevelure courte et crépue, essaya d’imaginer avec amusement ses réactions, si Steen était apparu avec son fond de teint rouge et ses ongles cuivrés.

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