Isaac Asimov - Les courants de l'espace

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les courants de l'espace» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Opta, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les courants de l'espace»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

Les courants de l'espace — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les courants de l'espace», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle s’était levée.

— Où vas-tu, Mia ?

— Au port. J’ai beaucoup de choses à demander à cet indigène. – Elle avait éclaté de rire. – Je vais te montrer que ta fille peut être un fameux détective, papa.

Mais Fife était resté grave.

— Je préférerais que tu n’en fasses rien.

— Pourquoi ?

— Il est capital que l’arrivée de cet homme ait lieu avec la plus grande discrétion. Ta présence au port attirerait l’attention.

— Et alors ?

— Je ne peux pas t’expliquer la stratégie politique, Mia.

— Stratégie politique ! Quelle bêtise !

Elle s’était penchée pour piquer un baiser sur le front de son père et avait quitté le bureau.

Et à présent, comme elle était là, prisonnière de sa voiture dans l’enceinte du port, elle distinguait un point noir qui grossissait dans le ciel.

Elle appuya sur le bouton commandant l’ouverture du vide-poches et s’empara de ses jumelles de polo. En général, cet instrument lui servait à suivre les évolutions des monogyros de course lors des parties de polo stratosphérique. Mais les jumelles pouvaient aussi être employées à des fins plus sérieuses. Elle les porta à ses yeux et le point noir devint un astronef miniature dont le rougeoiement des tuyères de poupe était nettement visible.

Au moins, elle pourrait distinguer les occupants du navire quand ils mettraient pied à terre, elle pourrait apprendre tout ce qu’il lui serait possible d’apprendre par un examen à distance et elle pourrait ensuite trouver un moyen ou un autre pour s’entretenir avec l’indigène.

Le globe de Sark remplissait toute la surface de l’écran. On apercevait tout un continent et la moitié d’un océan que voilait en partie une couche de nuages blancs et cotonneux.

— La surveillance du port ne sera pas excessive, dit Genro. Seule une imperceptible hésitation dans sa voix trahissait l’effort qu’il faisait pour concentrer son attention sur les instruments de bord. – C’est encore une de mes suggestions. J’ai fait valoir que toute activité insolite au moment de l’atterrissage risquait de mettre la puce à l’oreille des Trantoriens, que le succès dépendait de leur ignorance, qu’il fallait qu’ils ne se rendent compte de ce qui se passerait réellement que quand il serait trop tard. Ne vous inquiétez donc pas.

Terens haussa les épaules avec accablement.

— Quelle différence cela fait-il ?

— Pour vous, elle est immense. Je me poserai dans le silo d’atterrissage le plus proche de la sortie est. Dès que nous aurons atterri, vous sortirez par le sas de secours à l’arrière. Vous vous dirigerez vers la sortie en marchant vite… mais quand même pas trop vite. Je vous remettrai un coupe-file qui, peut-être, vous permettra de ne pas avoir de difficultés pour sortir. Peut-être, mais je ne vous garantis rien. S’il y a des pépins, l’initiative vous appartiendra. Compte tenu des récents événements, j’estime que je peux vous faire confiance, sur ce point tout au moins. Une voiture vous attendra. Elle vous conduira à l’ambassade. C’est tout.

— Et vous, qu’allez-vous faire ?

Lentement, la masse informe qu’était Sark – un amalgame de bruns, de verts, de bleus enrobés de nuages blancs – devenait une surface plus vivante, entrecoupée de fleuves, hérissée de montagnes.

Genro eut un sourire sec et dépourvu d’humour.

— Après votre évasion, je peux être exécuté comme traître. Si l’on me découvre réduit à l’impuissance, donc physiquement incapable d’avoir pu vous empêcher de prendre la fuite, il se peut que l’on se contente de me rétrograder pour négligence de service. Cette dernière éventualité me paraît préférable. Aussi vous demanderai-je de faire usage de la neuromatraque avant votre départ.

— Savez-vous ce qu’est une neuromatraque ? demanda le Prud’homme.

— Parfaitement.

De petites gouttes de sueur perlaient sur les tempes de Genro.

— Comment pouvez-vous être sûr que je ne vous abattrai pas ensuite ? Après tout, je suis un assassin d’Écuyers.

— Je ne l’ignore pas. Mais cela ne vous avancerait pas. Ce serait une perte de temps pour vous. J’ai déjà couru des risques plus graves.

Sur l’écran, Sark s’élargissait ; le contour de son disque glissait hors du champ de vision et, sans cesse, son centre l’irradiait, fuyant vers l’extérieur. On distinguait vaguement l’arc-en-ciel d’une ville sarkite.

— J’espère que vous ne méditez pas de vous esquiver, poursuivit Genro. Pas sur Sark. Ou ce sera Trantor ou ce seront les Écuyers, souvenez-vous-en.

Une ville se dessinait maintenant avec précision sur la plaque optique. La tache d’un brun verdâtre que l’on apercevait à la limite de la cité devint un astrodrome qui se rapprochait lentement.

— Si vous ne vous rendez pas à Trantor dans une heure, vous serez aux mains des Écuyers avant la fin du jour. Je ne peux pas vous dire comment Trantor vous traitera mais je puis vous dire en revanche avec certitude quel sort vous attend chez les Écuyers.

Terens avait appartenu à l’administration civile. Il savait comment les Sarkites traiteraient un tueur d’Écuyers.

Genro ne regardait plus le port, à présent immobile sur l’écran. Penché sur ses instruments, il surveillait son rayon pilote. Le navire pivota avec lenteur pour prendre son attitude d’atterrissage, la poupe dirigée vers le bas. Quand il fut à la verticale du silo, les moteurs rugirent sur un registre aigu. Malgré les amortisseurs hydrauliques, Terens sentait leurs trépidations. Le vertige s’empara de lui.

— La matraque, maintenant, fit Genro. Vite ! Chaque seconde compte. Le sas de secours se refermera derrière vous. Il leur faudra cinq minutes pour s’étonner de ne pas me voir sortir, cinq autres minutes pour pénétrer à bord et encore cinq minutes pour vous trouver. Vous disposez donc d’un quart d’heure pour quitter le port et monter dans la voiture.

Les vibrations cessèrent, cédant la place à un pesant silence. Terens comprit que le yacht avait touché le sol de Sark. Le champ diamagnétique entra en action et le bâtiment s’inclina majestueusement sur le côté.

— Allez-y ! ordonna Genro.

Son uniforme était trempé de sueur.

La tête vide et les yeux hagards, Terens leva la neuromatraque !…

Terens frissonna : c’était l’automne, sur Sark. Pendant les années qu’il avait passées sur la planète, il avait presque oublié la douceur de l’éternel printemps florinien. A présent, les souvenirs remontaient à la surface de son esprit ; c’était comme s’il n’avait jamais quitté le monde des Écuyers et les rigueurs de son climat.

A ceci près qu’il était maintenant un fugitif recherché pour répondre du crime suprême : l’assassinat d’un Écuyer.

Il marchait au rythme de son cœur battant, laissant derrière lui le yacht à l’intérieur duquel Genro gisait, pétrifié par le coup de neuromatraque. Le sas s’était doucement refermé sur le Prud’homme.

Le fuyard suivait une large allée pavée. Tout autour de lui s’affairait une foule d’ouvriers et de mécaniciens. Chacun avait son propre travail, ses préoccupations personnelles. Nul ne s’interrompait pour dévisager un passant. Il n’y avait pas de raison à cela.

Quelqu’un l’avait-il vu se glisser hors du navire ?

Non, sûrement pas, sinon la meute hurlante se serait déjà élancée sur ses pas.

Il toucha son couvre-chef enfoncé jusqu’aux oreilles. Le petit médaillon qui y était maintenant fixé était lisse sous son doigt. Genro lui avait dit qu’il ferait office de signe de reconnaissance. Les gens de Trantor guetteraient le disque minuscule miroitant au soleil.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les courants de l'espace»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les courants de l'espace» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les courants de l'espace»

Обсуждение, отзывы о книге «Les courants de l'espace» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x