Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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Isaac Asimov

Les cavernes d’acier

1

Entretien avec un commissaire

Lije Baley venait d’atteindre son bureau quand il se rendit compte que R. Sammy l’observait, et que, manifestement, il l’avait attendu.

Les traits austères de son visage allongé se durcirent.

— Qu’est-ce que tu veux ? fit-il.

— Le patron vous demande, Lije. Tout de suite. Dès votre arrivée.

— Entendu !

R. Sammy demeura planté à sa place.

— J’ai dit : entendu ! répéta Baley. Fous le camp !

R. Sammy pivota sur les talons, et s’en fut vaquer à ses occupations ; et Baley, fort irrité, se demanda, une fois de plus, pourquoi ces occupations-là ne pouvaient pas être confiées à un homme.

Pendant un instant, il examina avec soin le contenu de sa blague à tabac, et fit un petit calcul mental : à raison de deux pipes par jour, il atteindrait tout juste la date de la prochaine distribution.

Il sortit alors de derrière sa balustrade (depuis deux ans, il avait droit à un bureau d’angle, entouré de balustrades) et traversa dans toute sa longueur l’immense salle.

Comme il passait devant Simpson, celui-ci interrompit un instant les observations auxquelles il se livrait, sur une enregistreuse automatique au mercure, et lui dit :

— Le patron te demande, Lije.

— Je sais. R. Sammy m’a prévenu.

Un ruban couvert d’inscriptions serrées en langage chiffré sortait sans arrêt des organes vitaux de l’enregistreuse ; ce petit appareil recherchait et analysait ses « souvenirs », afin de fournir le renseignement demandé, qui était obtenu grâce à d’infinies vibrations produites sur la brillante surface du mercure.

— Moi, reprit Simpson, je flanquerais mon pied au derrière de R. Sammy, si je n’avais pas peur de me casser une jambe ! Tu sais, l’autre soir, j’ai rencontré Vince Barrett…

— Ah oui ?…

— Il cherche à récupérer son job, ou n’importe quelle autre place dans le Service. Pauvre gosse ! Il est désespéré ! Mais que voulais-tu que, moi, je lui dise ?… R. Sammy l’a remplacé, et fait exactement son boulot : un point c’est tout ! Et pendant ce temps-là, Vince fait marcher un tapis roulant dans une des fermes productrices de levure. Pourtant, c’était un gosse brillant, ce petit-là, et tout le monde l’aimait bien !

Baley haussa les épaules et répliqua, plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu :

— Oh ! tu sais, nous en sommes tous là, plus ou moins.

Le patron avait droit à un bureau privé. Sur la porte en verre dépoli, on pouvait lire JULIUS ENDERBY.

C’était écrit en jolies lettres, gravées avec soin dans le verre ; et, juste en dessous, luisait l’inscription : COMMISSAIRE PRINCIPAL DE POLICE DE NEW YORK.

Baley entra et dit :

— Vous m’avez fait demander, monsieur le commissaire ?

Enderby leva la tête vers son visiteur. Il portait des lunettes, car il avait les yeux trop sensibles pour que l’on pût y adapter des lentilles normales adhérant à la pupille. Il fallait d’abord s’habituer à voir ces lunettes, pour pouvoir, ensuite, apprécier exactement le visage de l’homme – lequel manquait tout à fait de distinction. Baley, pour sa part, inclinait fort à penser que le commissaire tenait à ses lunettes parce qu’elles conféraient à sa physionomie plus de caractère ; quant aux pupilles de son chef, il les soupçonnait sérieusement de ne pas être aussi sensibles qu’on le prétendait.

Le commissaire avait l’air extrêmement nerveux. Il tira sur ses poignets de chemise, s’adossa à son fauteuil, et dit, trop cordialement :

— Asseyez-vous, Lije. Asseyez-vous !

Lije s’exécuta, très raide, et attendit.

— Et comment va Jessie ? dit Enderby. Et votre fils ?

— Bien, répondit Baley sans chaleur, tout à fait bien. Et votre famille ?

— Bien, fit Enderby, comme un écho, tout à fait bien.

« C’est un faux départ, se dit Baley ; il y a quelque chose d’anormal dans son visage ! » Et, tout haut, il ajouta :

— Monsieur le commissaire, je vous serais reconnaissant de ne pas m’envoyer chercher par R. Sammy.

— Mon Dieu, Lije, vous savez bien ce que je pense à ce sujet ! Mais on me l’a imposé : il faut donc que je l’utilise pour certaines besognes.

— C’est fort désagréable, monsieur le commissaire ! Ainsi, il vient de m’avertir que vous me demandiez, et puis il est resté debout, planté là ; vous savez ce que c’est. Et il a fallu que je lui dise de s’en aller, sans quoi il n’aurait pas bougé !

— Oh ! c’est ma faute, Lije ! Je lui ai donné l’ordre de vous transmettre un message, mais j’ai oublié de lui préciser qu’aussitôt sa mission remplie il devrait revenir à sa place.

Baley soupira, et les petites rides que l’on remarquait au coin de ses beaux yeux brun foncé s’accentuèrent.

— Quoi qu’il en soit, dit-il, vous m’avez fait demander…

— Oui, Lije, répliqua le commissaire, et ce n’est pas pour quelque chose de facile, je vous le garantis !

Il se leva, pivota sur ses talons, et fit quelques pas jusqu’au mur qui se trouvait derrière son bureau ; puis il appuya sur un bouton à peine visible, et aussitôt une partie du panneau devint transparente.

Baley cligna des yeux, sous l’irruption inattendue de lumière grise qui inonda la pièce.

Le commissaire sourit :

— J’ai fait installer ça spécialement l’an dernier, Lije, dit-il. Je crois que je ne vous l’avais pas encore montré. Approchez et jetez un coup d’œil. Dans le temps jadis, toutes les pièces des maisons étaient ainsi équipées. On appelait ça des « fenêtres ». Vous le saviez ?

Baley n’ignorait pas ce détail, car il avait lu beaucoup d’ouvrages historiques.

— J’en ai entendu parler, dit-il.

— Alors, venez ici !

Baley hésita un peu, mais finit par s’exécuter. Il trouva un peu indécent d’exposer ainsi une pièce privée aux regards du monde extérieur. Décidément, il y avait des moments où le commissaire poussait par trop loin sa passion bien connue de l’époque médiévale : c’en devenait stupide !… C’était tout comme ses lunettes… Ah ! mais oui ! Voilà ce qui lui changeait le visage ! C’était cela qui lui donnait l’air anormal !

— Excusez-moi, monsieur le commissaire, dit-il. Mais il me semble que vous portez de nouvelles lunettes, n’est-ce pas ?

Le commissaire, légèrement surpris, le dévisagea un instant sans répondre ; puis il ôta ses lunettes, les examina, et regarda de nouveau Baley. Sans ses verres, sa figure semblait encore plus ronde et son menton un peu plus massif. Et, du coup, son regard devenait plus vague, car il ne parvenait plus à distinguer nettement les objets.

Il remit ses verres sur son nez et, d’un ton très agacé, il répondit enfin :

— Oui, j’ai cassé les autres il y a trois jours ; et avec tout ce que j’ai sur les bras, je n’ai pu les remplacer que ce matin. Je dois vous dire, Lije, que ces trois dernières journées ont été infernales.

— A cause des lunettes ?

— Et d’autres choses aussi… J’en prends l’habitude !

Il se tourna vers la fenêtre, et Baley, l’imitant, ne put cacher son étonnement à la vue de la pluie qui tombait du ciel. Il demeura un long moment immobile à la contempler, tandis que le commissaire l’observait avec une sorte de fierté, comme s’il avait lui-même créé le phénomène auquel il lui donnait le privilège d’assister.

— C’est la troisième fois, ce mois-ci, que j’ai pu voir tomber la pluie, dit Enderby. C’est très remarquable, n’est-ce pas ?

Malgré lui, Baley dut s’avouer que c’était impressionnant. Au cours de ses quarante-deux années d’existence, il avait rarement vu pleuvoir, ou contemplé la nature, dans ses diverses manifestations.

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