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Isaac Asimov: Les dieux eux-mêmes

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Isaac Asimov Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Isaac Asimov

Les dieux eux-mêmes…

Une introduction circonstanciée

Si nous laissons de côté le Voyage fantastique , cette version romancée du scénario d’un film dont je ne suis pas l’auteur, il y a bien une quinzaine d’années que je n’ai plus écrit de romans de science-fiction. Et cela non parce que j’ai cessé d’écrire, car bien au contraire je n’ai jamais autant écrit qu’au cours de ces dernières années. Je n’ai tout simplement pas écrit de romans de science-fiction.

Le 24 janvier 1971, lors d’un colloque sur la science-fiction qui se tenait à New York et auquel j’assistais, j’entendis Robert Silverberg et Lester del Rey dialoguer à la tribune sur ce sujet. Au cours de cet entretien Bob se référa à quelque isotope – un quelconque isotope – pour appuyer ses dires, isotope qu’il baptisa, après un instant d’hésitation, « plutonium 186 ».

Bien entendu, cet entretien terminé, j’abordai Bob pour lui déclarer (non sans une joie secrète) qu’une chose telle que le plutonium 186 n’existait pas et ne pouvait purement et simplement pas exister. Bob ne se laissa nullement démonter par la preuve que je lui assenai de son ignorance en la matière et me répondit le plus tranquillement du monde : « Et puis après ? »

« Et puis après ?… Eh bien, pour te démontrer à quel point je suis futé, je vais écrire une nouvelle sur le plutonium 186. » L’entreprise se révéla moins aisée que je ne l’avais audacieusement affirmé. Il me fallait imaginer quelque chose qui rendît possible (tout au moins en apparence) l’existence de cet impossible isotope, envisager les complications qui s’ensuivraient, et enfin les surmonter.

Je me trouvai bientôt en possession d’assez de matériaux pour me mettre au travail.

Je m’installai à ma table et il m’arriva une aventure pour moi tout à fait inhabituelle… Je perdis le contrôle de mon récit qui se mit à galoper de lui-même. J’ignorais complètement, au début, que j’allais écrire un roman. Ce fut pourtant ce qui se passa.

C’est pourquoi, ayant bien involontairement (chose que je n’avais nullement prévue) obéi à l’inspiration qui me poussait à écrire un roman, je le dédie à

mon très cher ami

Robert Silverberg.

Au fait, j’oubliais. Le récit débute par le chapitre 6. Ce n’est nullement une erreur. J’ai eu, pour agir ainsi, de très subtiles raisons. Lis donc mon récit tel qu’il se présente, cher lecteur. J’ose espérer que tu y prendras quelque plaisir.

PREMIÈRE PARTIE

Contre la stupidité…

Chapitre 6

— Rien à faire ! s’exclama Lamont avec amertume. Je ne suis arrivé à rien.

Son air découragé s’accordait bien avec ses yeux profondément enfoncés et son long menton légèrement de travers. Oui, dans le meilleur des cas il avait l’air découragé et il n’était pas dans sa meilleure forme. Son second entretien officiel avec Hallam avait été un fiasco plus complet encore que le premier.

— Ne dramatise pas, dit Myron Bronowski. De toute façon, tu n’y comptais pas. Tu me l’as dit toi-même.

Tout en parlant il lançait dans les airs des cacahouètes qu’il happait au passage de sa grande bouche aux lèvres épaisses. Il n’en ratait pas une. C’était un homme ni très grand ni très mince.

— Ça n’a évidemment rien d’agréable. Mais tu as raison, ça n’a pas d’importance. Il y a d’autres choses que je peux faire, et que j’ai l’intention de faire, mais cela dépend de toi. Si tu pouvais seulement découvrir…

— N’en dis pas plus, Pete. J’ai déjà entendu ça bien des fois. Ce que tu me demandes, c’est de déchiffrer le fonctionnement d’une intelligence non humaine.

— Pardon. Une intelligence supra-humaine. Ces habitants du para-Univers cherchent à communiquer avec nous.

— C’est possible, fit Bronowski en soupirant, mais ils le tentent par le truchement de mon intelligence, qui est, me dis-je parfois, plus qu’humaine, mais pas de beaucoup. Parfois, au plus creux de la nuit, étendu, éveillé, je me demande si des intelligences différentes peuvent communiquer entre elles. Et il m’arrive aussi, lorsque la journée a été particulièrement mauvaise, de me demander si les mots « intelligences différentes » ont une quelconque signification.

— Ils en ont certainement une, fit rageusement Lamont en enfonçant ses poings dans les poches de sa blouse. Pense à Hallam et à moi. Pense à ce faux savant, à ce docteur Frederick Hallam, et à moi. Nous sommes la preuve vivante que nous avons des intelligences différentes, car lorsque je lui parle, il ne me comprend pas. Sa gueule d’idiot rougit, les yeux lui sortent de la tête et ses oreilles se bouchent. On dirait que son esprit cesse de fonctionner, mais pour employer le mot « cesse » il me faudrait être sûr que par moment il fonctionne.

— En voilà une manière de parler du père de la Pompe à Électrons ! murmura Bronowski.

— Disons plutôt le père putatif de la Pompe à Électrons. Si jamais il y eut naissance bâtarde, c’est bien celle-là ! C’est lui qui y a le moins contribué. Je suis bien placé pour le savoir.

— Je le sais moi aussi. Tu me l’as assez souvent répété.

Bronowski lança dans les airs une cacahouète, et celle-là non plus, il ne la rata pas.

Chapitre 1

Cela s’était passé trente ans plus tôt. Frederick Hallam, un radiochimiste, venait tout juste de publier sa thèse et rien ne laissait présager qu’il allait changer la face du monde.

Ce qui déclencha les événements fut un flacon poussiéreux posé sur sa table de travail et portant l’inscription : « Tungstène ». Ce flacon ne lui appartenait pas et il n’en avait jamais usé. Il avait dû être oublié là par quelque ancien occupant de ce laboratoire qui, pour quelque raison inconnue, avait eu besoin de tungstène. Ce flacon ne contenait d’ailleurs plus de tungstène, mais de petites paillettes oxydées, grises et poussiéreuses elles aussi, qui ne pouvaient servir à personne.

Un beau jour Hallam entra dans le laboratoire (le 3 octobre 2070, pour être précis), se mit au travail, s’arrêta un peu avant dix heures, regarda fixement le flacon et le souleva. Il était plus poussiéreux que jamais, l’encre de l’étiquette plus jaunie que jamais, mais Hallam ne s’en écria pas moins : « Par Dieu, qui diable a tripoté ce flacon ? »

C’est du moins ce que Denison, qui avait entendu cette remarque, raconta à Lamont une génération plus tard. Le récit officiel de cette découverte, tel qu’il est rapporté dans les manuels, ne donne pas ces détails. On en tire au contraire l’impression qu’un chimiste à l’œil exercé, conscient du changement qui s’était opéré, en tira sur-le-champ de profondes déductions.

Il n’en fut rien. Hallam n’avait que faire de tungstène qui n’avait pour lui aucune valeur, et qu’on l’ait tripatouillé aurait dû le laisser indifférent. Mais il avait horreur qu’on touche quoi que ce soit sur sa table de travail (et en cela il n’était pas le seul) et il soupçonna certains de ses collègues d’avoir agi ainsi par pure malveillance.

Aucun d’entre eux ne reconnut avoir touché à quoi que ce fût sur sa table de travail. De son laboratoire, situé juste de l’autre côté du couloir, les deux portes étant largement ouvertes, Benjamin Allan Denison entendit cette exclamation. Il leva les yeux rencontra et soutint le regard accusateur d’Hallam.

Il ne portait pas Hallam dans son cœur (comme la plupart de ses collègues, d’ailleurs) et il avait de plus passé une très mauvaise nuit. Il fut, comme il le raconta plus tard, ravi de passer sa mauvaise humeur sur quelqu’un et personne plus qu’Hallam ne faisait mieux l’affaire.

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