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Isaac Asimov: Les dieux eux-mêmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov: Les dieux eux-mêmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1982, ISBN: 2-207-30173-7, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Isaac Asimov Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Comme Hallam lui fourrait le flacon sous le nez, Denison le repoussa avec irritation.

— Pourquoi diable m’intéresserais-je à votre tungstène ? s’exclama-t-il. Et d’ailleurs qui pourrait s’y intéresser ? Si vous examinez attentivement ce flacon, vous constaterez qu’il n’a pas été ouvert depuis vingt ans au bas mot, et si vous n’y aviez pas fourré vos sales pattes, vous vous seriez rendu compte que personne n’y avait touché.

Le sang monta au visage d’Hallam qui dit avec sécheresse :

— Quelqu’un a changé le contenu de ce flacon, Denison. Ce n’est pas du tungstène.

— Comment le sauriez-vous ? fit Denison en reniflant de mépris.

L’histoire est faite de ces petites remarques blessantes, flèches lancées au hasard.

L’allusion était de toute façon malheureuse. Les titres universitaires de Denison, tout aussi récents que ceux d’Hallam, étaient infiniment plus prestigieux et on le considérait comme le jeune savant le plus brillant de ce département. Hallam ne l’ignorait pas et, circonstance aggravante, Denison le savait également et ne s’en cachait pas. Le « Comment le sauriez-vous ? » de Denison qui avait intentionnellement appuyé sur le « vous » suffit à déclencher ce qui s’ensuivit. Sans cette flèche empoisonnée, Hallam ne serait jamais devenu un des savants les plus célèbres et les plus respectés de toute l’histoire de la science, comme devait le dire ultérieurement Denison au cours de son entretien avec Lamont.

Selon la version officielle, Hallam arriva ce fameux matin, et remarqua aussitôt que les paillettes grisâtres et poussiéreuses – les parois intérieures du flacon elles-mêmes étaient dépoussiérées – avaient disparu et que le flacon contenait désormais un métal brillant, gris fer. Et tout naturellement il se livra à des recherches…

Mais laissons de côté la version officielle. En réalité ce fut Denison qui déclencha tout. Se serait-il contenté de répondre par la négative, ou de hausser les épaules, Hallam aurait probablement questionné un ou deux autres de ses collègues puis, n’obtenant pas de réponse satisfaisante, aurait tout simplement mis le flacon de côté et laissé courir les choses, ce qui aurait eu des conséquences plus ou moins graves sur l’avenir du monde, selon le temps qui se serait écoulé avant qu’on aboutisse à cette découverte capitale.

Blessé au vif par ce « Comment le sauriez-vous ? » Hallam ne put que répondre avec rage : « Je vous le démontrerai ! »

Après cela il ne pouvait faire autrement que d’aller jusqu’au bout. L’analyse du métal que contenait le vieux flacon devint son souci primordial et il n’eut plus qu’un but, effacer du visage de Denison une expression de hauteur, et sur ses lèvres pâles le sourire méprisant qui s’y jouait.

Denison n’oublia jamais cet instant car ce fut sa flèche empoisonnée qui haussa Hallam jusqu’au prix Nobel et le plongea lui-même dans l’oubli.

Comment aurait-il pu deviner (et s’il l’avait fait il ne s’en serait pas soucié) qu’il y avait en Hallam un incroyable acharnement, le besoin qu’éprouve un médiocre de panser son orgueil blessé, qui le conduiraient à accomplir ce que Denison, infiniment plus brillant que lui, n’avait su faire.

Hallam se mit au travail sur-le-champ. Il porta son métal à la section de spectrographie de masse. Pour un radiochimiste c’était tout naturellement la marche à suivre. Il connaissait bien les techniciens de cette section, avait souvent travaillé avec eux et avait de l’énergie à revendre. Et à force d’énergie il parvint à leur faire repousser des travaux infiniment plus importants pour donner la priorité au travail dont il les chargeait.

Le spécialiste du spectographe de masse lui déclara finalement :

— Ce n’est pas du tungstène.

— Parfait ! s’exclama Hallam dont le large et lourd visage s’éclaira d’un malveillant sourire. Allez dire ça à Denison qui se prend pour un as. Rédigez-moi un rapport et…

— Pas si vite, docteur Hallam ! Je vous dis que ce n’est pas du tungstène, ce qui ne signifie pas que je sais de quoi il s’agit.

— Que voulez-vous dire par là ?

— Que les résultats que j’obtiens sont tout simplement absurdes. Le technicien réfléchit un moment puis reprit : Non seulement absurdes, mais impossibles. Le taux de la charge-masse est complètement faux.

— Que voulez-vous dire par complètement faux ?

— Il est trop élevé. Cela ne tient pas debout.

— Dans ce cas, fit Hallam (et quel que fût le motif qui le poussait, cette phrase l’engagea sur la voie du prix Nobel, que l’on peut donc estimer mérité), dans ce cas, trouvez-moi la fréquence de radiation et déduisez-en la charge. Et ne restez pas là, les bras ballants, à me répéter que vous aboutissez à des résultats impossibles.

Ce fut un technicien étrangement déconcerté qui se présenta au laboratoire d’Hallam quelques jours plus tard.

Hallam, que la sensibilité n’étouffait pas, n’attacha aucune importance à l’air troublé du technicien et lui lança : « Alors, avez-vous trouvé ?…» Puis ce fut à son tour de lancer un regard troublé sur Denison en train de travailler dans son laboratoire. Il alla fermer la porte et reprit : Alors, avez-vous trouvé la charge nucléaire ?

— Oui, mais elle est complètement fausse.

— Dans ce cas, Tracy, recommencez.

— C’est ce que j’ai fait une douzaine de fois. Et mes résultats sont toujours faux.

— Vous avez effectué les opérations nécessaires ? Alors ne discutez pas le résultat que vous obtenez.

— J’y suis bien obligé, docteur, fit le technicien en se frottant le lobe de l’oreille. Après avoir vérifié mes calculs, je découvre que vous m’avez remis du plutonium-186.

— Du plutonium 186 ? Du plutonium-186 !

— La charge est de + 94. La masse de 186.

— Mais c’est impossible. Un tel isotope n’existe pas. Cela ne se peut pas.

— C’est bien ce que je me tue à vous dire. Mais ce sont les résultats que j’ai obtenus.

— Mais dans ce cas, il manquerait au noyau plus de 50 neutrons. Du plutonium-186, cela n’existe pas. On ne peut pas faire pénétrer 94 protons dans un noyau qui ne contient que 92 neutrons et s’attendre qu’ils forment une masse compacte ne serait-ce que l’espace d’un trillionième de trillion de seconde.

— C’est ce que je me tue à vous répéter, docteur, fit Tracy s’armant de patience.

Sur quoi Hallam se mit à réfléchir. Ses recherches portaient sur le tungstène, et un de ses isotopes, le tungstène-186, se révélait stable. Or le noyau du tungstène-186 était formé de 74 protons et de 112 neutrons. Serait-il possible que 20 neutrons se soient transformés en 20 protons ? Certainement pas !

— Avez-vous décelé des traces de radioactivité ? demanda Hallam se frayant un chemin dans les ténèbres.

— J’y ai pensé, dit le technicien. C’est un élément stable. Absolument stable.

— Donc ce ne peut pas être du plutonium-186.

— C’est ce que je ne cesse de vous répéter, docteur.

— Bon, fit Hallam à bout d’arguments. Rendez-moi ce flacon.

Une fois seul, il s’installa à sa table de travail et considéra le flacon avec stupeur. L’isotope de plutonium qui approchait le plus de la stabilité était le plutonium-240 qui exigeait 146 neutrons pour que les 94 protons s’amalgament, et approchent d’un semblant de stabilité partielle.

Que faire maintenant ? Il se sentait dépassé et regrettait de s’être engagé sur cette voie. Il avait un travail effectif à accomplir et après tout ce n’était pas à lui qu’incombait d’éclaircir ce mystère. Tracy avait dû commettre quelque stupide erreur au cours de ses calculs, à moins que le spectromètre ne soit détraqué. Ou encore…

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