Isaac Asimov - Les courants de l'espace

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les courants de l'espace» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Opta, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les courants de l'espace»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

Les courants de l'espace — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les courants de l'espace», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Sark pouvait se le permettre car, ailleurs que sur Florina, le kyrt devenait de la banale cellulose. Une matière blanche, terne, sans résistance et bonne à rien. Qui ne valait même pas l’honnête coton.

Les propriétés du kyrt tenaient-elles au sol de Florina ? A certaines radiations caractéristiques émises par son soleil ? A sa faune et à sa flore bactériennes spécifiques ? On avait tout essayé. On avait effectué des prélèvements d’humus. On avait reconstitué artificiellement à l’aide de lampes à arc le spectre du soleil de Florina. On avait ensemencé des planètes avec des bactéries floriniennes. Le kyrt s’obstinait à devenir une substance blanche, terne, sans résistance et bonne à rien.

Il y avait sur le kyrt une foule de choses à dire qui n’avaient jamais été dites en dehors de ce qu’on pouvait lire dans les rapports techniques, les revues scientifiques, voire les récits de voyages. Pendant cinq ans, Samia avait rêvé d’écrire un vrai livre relatant l’histoire du kyrt, de la planète sur laquelle il poussait, des êtres qui le cultivaient.

Un rêve qui suscitait des rires railleurs. Mais elle s’était entêtée. Elle avait exigé de se rendre sur Florina. Elle comptait passer une saison dans les champs et quelques mois dans les filatures. Ensuite, elle…

Mais à quoi bon penser à ce qu’elle aurait dû faire puisqu’elle avait ordre de rentrer ?

Elle prit brusquement une décision de la façon impulsive qui marquait tous ses actes – elle se battrait sur Sark. Farouche, elle se promit à elle-même de revenir sur Florina.

Elle se tourna vers Racety et lui demanda d’un ton froid :

— Quand partons-nous, capitaine ?

Samia demeura devant le hublot d’observation tant que Florina demeura visible. C’était un monde vert et printanier dont le climat était beaucoup plus plaisant que celui de Sark. Elle avait espéré étudier les indigènes. Elle n’aimait pas les Floriniens de Sark ; c’étaient des créatures insipides qui n’osaient pas la regarder et se détournaient à son passage comme le voulait la loi. Cependant, d’après ce que tout le monde disait, chez eux les indigènes menaient une vie heureuse et insouciante. Certes, ils étaient irresponsables et semblables à des enfants mais ils avaient leur charme.

Le capitaine Racety interrompit le cours de ses pensées.

— Votre Seigneurie désire-t-elle se retirer dans sa cabine ?

Elle dévisagea l’officier et une minuscule ride verticale se forma entre ses yeux.

— Quelles nouvelles instructions avez-vous reçues, capitaine ? Suis-je prisonnière ?

— Absolument pas, Votre Seigneurie. Il s’agit simplement d’une mesure de précaution. Le terrain était étrangement désert avant le décollage. Il semble qu’il y ait eu un autre crime commis, cette fois encore, par un Florinien. La garnison de la Patrouille affectée à la base a été rappelée dans la Cité pour participer aux recherches. On traque le coupable.

— Je ne vois pas le rapport avec moi.

— Dans ces circonstances, auxquelles j’aurais dû faire face en mettant personnellement un dispositif de garde en place. Je ne minimise pas cette défaillance, il est possible que des indésirables se soient illicitement introduits à bord.

— Dans quel but ?

— Je ne saurais le dire mais probablement pas dans de bonnes intentions.

— C’est du roman, capitaine !

— Je crains que non, Votre Seigneurie. Nos compteurs d’énergie étaient, bien sûr, inefficaces tant que nous nous trouvions à une distance planétaire du soleil de Florina mais ce n’est plus le cas à présent et j’ai le regret de vous informer qu’ils ont décelé un excès de rayonnement calorique provenant de la réserve d’urgence.

— Parlez-vous sérieusement ?

L’espace d’une seconde, une expression hautaine se peignit sur le visage maigre et imperturbable du commandant de bord.

Ce rayonnement est équivalent à celui de deux personnes ordinaires, reprit-il.

— Ou à celui d’un bloc thermique que l’on aura oublié de couper.

— Il n’y a pas de perte d’énergie, Votre Seigneurie. Nous sommes prêts à enquêter. Je vous prierai seulement de bien vouloir vous retirer préalablement dans vos appartements !

Sans mot dire, elle acquiesça et s’éloigna. Deux minutes plus tard, la voix calme du capitaine tomba des haut-parleurs :

— Enfoncez la porte de la réserve d’urgence.

Si Myrlyn Terens dont les nerfs étaient tendus à craquer s’était laissé aller, il aurait facilement sombré dans l’hystérie et c’eût peut-être été providentiel. Il était retourné trop tard à la boulangerie. D’un cheveu : les fugitifs l’avaient déjà quittée et s’avait été pur hasard s’il les avaient rencontrés dans la rue. Ce qu’il avait alors fait avait été inéluctable. Il n’avait pas la liberté de choix. Et maintenant, le cadavre atroce du Boulanger gisait devant lui.

Ensuite, ç’avait été le raz de marée de la foule qui avait englouti Rik et Valona, puis les véhicules aériens bourrés de patrouilleurs – de vrais patrouilleurs – avaient commencé de tourner en rond comme des vautours. Que faire ?

Il avait lutté contre le réflexe qui le poussait à s’élancer sur les traces de Rik. Mauvaise solution : il n’aurait jamais retrouvé les fuyards et aurait eu toutes les chances de se faire repérer par les patrouilleurs. Alors il était parti dans la direction opposée, celle de la boulangerie.

Son seul atout résidait dans l’organisation même de la patrouille. L’ordre n’avait pas été troublé depuis des générations. En tout cas, il n’y avait pas eu à proprement parler de révoltes floriniennes depuis deux siècles. L’institution du corps des Prud’hommes (à cette pensée, Terens eut un sourire farouche) avait été miraculeuse et, dès lors, la mission de police des patrouilleurs avait été purement formelle. Il leur manquait le sens du travail d’équipe qui se serait développé chez eux si la situation avait été différente.

Terens avait pu s’introduire à l’aube dans un poste auquel son signalement avait dû être déjà notifié mais il avait été examiné d’un œil manifestement négligent. Le patrouilleur de garde l’avait considéré d’un air indifférent et maussade. Il lui avait demandé d’exposer le motif de sa visite. Or, ce motif était un barreau de matière plastique que Terens avait arraché à une masure délabrée dans les faubourgs.

Il avait assommé le patrouilleur, revêtu son uniforme et volé ses armes. La liste de ses crimes était déjà si formidable qu’il n’éprouva aucun trouble en découvrant qu’il avait tué l’homme au lieu de l’endormir.

Pourtant, il était toujours en liberté et, jusqu’ici, c’était en vain que la machine rouillée et grinçante de la Patrouille s’était mise en branle.

Il était devant la boulangerie. Le vieux qui servait de mitron se trouvait sur le seuil, cherchant sans succès à comprendre la raison de toute cette agitation. A la vue du redoutable uniforme noir et argent, il poussa un cri étouffé et réintégra les profondeurs de la boutique.

Le Prud’homme se rua sur lui et l’empoigna par le col.

— Où est allé le Boulanger ? demanda-t-il en secouant sa victime.

Le vieillard ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit.

— J’ai tué un homme il y a deux minutes, reprit Terens. Ça m’est égal d’en tuer un autre.

— Je vous en prie… Je vous en prie… Je ne sais rien.

— Tu mourras pour t’apprendre à ne rien savoir.

— Mais il ne m’a pas dit ou il allait. J’ai cru comprendre qu’il avait retenu des places.

— Tiens ? Et qu’est-ce que tu as encore cru comprendre d’autre ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les courants de l'espace»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les courants de l'espace» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les courants de l'espace»

Обсуждение, отзывы о книге «Les courants de l'espace» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x