Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Dans cette position, il avait l’air d’être celui qu’il était. Il avait une tête massive, une grande bouche presque dépourvue de lèvres, un nez écarté aux larges narines, un menton pointu creusé d’une fente médiane et son visage arborait avec une égale aisance une expression bonasse ou une mine inflexible. Ses cheveux qui lui tombaient presque jusqu’aux épaules au mépris de la mode étaient aile-de-corbeau ; on n’y distinguait pas le moindre fil d’argent. Ses joues étaient bleuâtres et son barbier florinien devait lutter deux fois par jour contre une barbe opiniâtre.

L’écuyer de Fife affichait en pleine connaissance de cause un maintien affecté. Sa physionomie était volontairement vide d’expression. Il avait croisé ses mains épaisses terminées par des doigts courts sur le plateau lisse et poli de son bureau nu. Rien – pas un papier. Pas un tube de communication, pas un bibelot. Ce dépouillement ne faisait que souligner la présence de l’Écuyer de Fife.

Il parlait à son secrétaire, un Florinien au teint blême de poisson sur le ton monocorde qu’il réservait aux ustensiles mécaniques et aux fonctionnaires de Florina.

— Je présume qu’ils ont tous accepté ?

La réponse ne faisait aucun doute.

Le secrétaire répondit de la même voix blanche :

— L’Écuyer de Bort a déclaré qu’en raison d’engagements antérieurs, il ne pourrait assister à la conférence qu’à partir de trois heures.

— Et que lui avez-vous dit ?

— Que, eu égard à la nature de l’affaire en question, tout retard serait inopportun.

— Le résultat ?

— Il sera là, messire. Les autres n’ont fait aucune difficulté.

Fife sourit. Une demi-heure de plus ou de moins n’eût rien changé. C’était un nouveau principe qu’il avait établi, rien de plus. Les Grands Écuyers étaient trop ombrageux en ce qui concernait leur indépendance : cette susceptibilité devait disparaître.

Il n’y avait plus qu’à attendre. La pièce était vaste. Tout était prêt. Le gros chronomètre, dont l’infime étincelle de radioactivité qui était sa source d’énergie palpitait sans défaillance depuis un millénaire, indiquait deux heures vingt et une.

Que d’événements en deux jours ! L’antique chronomètre serait peut-être témoin de bouleversements sans précédent.

Pourtant, il avait vu bien des choses en mille ans. A l’époque où il avait commencé d’égrener les minutes, Sark était un monde jeune ; ses cités à l’architecture rudimentaire, n’entretenaient que des rapports incertains avec les mondes plus anciens. Un vieux bâtiment dont le chronomètre était alors fixé au mur dont les briques étaient depuis longtemps retombées en poussière. Son mécanisme avait fredonné sa chanson régulière tandis que se succédaient trois « empires » éphémères : une demi-douzaine de planètes proches livrées pendant des laps de temps plus ou moins longs à la loi des soldats indisciplinés de Sark. Ses atomes radioactifs s’étaient désintégrés selon une séquence strictement statistique pendant deux périodes alors que les flottes militaires des mondes voisins avaient dicté la politique sarkite.

Cinq cents ans auparavant, Sark avait découvert que la planète la plus proche, Florina, recelait dans son sol un trésor échappant à toute évaluation. Le chronomètre avait débité le temps en tranches égales pendant deux guerres victorieuses et solennellement enregistré l’instauration de la paix du conquérant. Sark avait renoncé à son empire, absorbé Florina et acquis une puissance qui laissait loin derrière elle celle de Trantor lui-même.

Trantor avait des vues sur Florina. Et il n’était pas le seul. De tous les points de l’espace, des mains avides se tendaient vers Florina, mais s’avaient été celles de Sark qui s’étaient refermées sur le butin et, plutôt que de relâcher son étreinte, Sark eût pris le risque d’une guerre galactique.

Trantor le savait ! Trantor le savait !

C’était comme si le rythme silencieux du chronomètre était comme s’il avait fait naître une petite ariette dans la tête de l’Écuyer de Fife.

Il était deux heures vingt-trois.

Près d’un an auparavant, les cinq Grands Écuyers de Sark avaient eu une réunion. Cette fois déjà, elle s’était tenue dans la demeure de Fife. Aucun des Écuyers disséminés d’un bout à l’autre de la planète n’avait quitté le continent qui était le sien. L’entrevue s’était déroulée par projection tridimensionnelle.

Ce système équivalait en gros à une sorte d’émission de télévision en relief, en couleurs et grandeur nature. On trouvait des duplicateurs chez tous les Sarkites un peu à l’aise. Mais ce qui sortait de l’ordinaire, c’était l’absence de tout récepteur visible. A l’exception de Fife, puissance invitante, les quatre Écuyers étaient présents dans tous les sens possibles, à ceci près que leur présence n’était pas réelle. On ne voyait pas le mur derrière eux, leur image ne scintillait pas mais on aurait pu passer la main à travers leur corps.

L’Écuyer de Rune en chair et en os se trouvait aux antipodes. A l’heure où la conférence s’était ouverte, son continent était plongé dans la nuit. Le volume cubique entourant immédiatement sa représentation dans le bureau de Fife avait l’éclat blanc et froid de l’éclairage artificiel.

C’était Sark elle-même qui, réellement ou en effigie, était rassemblée dans la salle. Étrange incarnation de la planète… Incarnation qui n’était d’ailleurs pas totalement placée sous le signe de la grandeur. Rune était chauve, obèse et avait la peau rose tandis que Balle avait les cheveux gris, un corps efflanqué et un visage parcheminé. Steen affichait sous sa toison blanche et hirsute le sourire désespéré d’un homme usé feignant de posséder encore la force vitale qui l’a déserté. Quant à Bort, il manifestait un mépris complet envers les autres au point d’avoir une barbe de deux jours et les ongles en deuil.

Pourtant, c’étaient les cinq Grands Écuyers de Sark.

Ils représentaient l’échelon suprême du pouvoir. Ces échelons étaient au nombre de trois. Le plus bas était constitué, évidemment, par l’administration florinienne qui était restée immuable à travers les vicissitudes marquant l’essor et la chute des grandes familles sarkites. C’était elle qui faisait effectivement tourner sans qu’ils grincent les rouages du gouvernement. Au-dessus des fonctionnaires floriniens, on trouvait les ministres et les directeurs de cabinet nommés par le chef de l’État dont le poste était héréditaire – et qui était impuissant. Il était nécessaire que son nom et celui des excellences figurât sur les actes officiels afin de conférer à ces derniers l’estampille légale qui les rendait exécutoires, mais signer des textes était le seul devoir qui incombait à ces personnages.

L’étage supérieur de la hiérarchie était celui des cinq Grands Écuyers, chacun reconnaissant tacitement les droits de propriété de ses collègues sur leurs continents respectifs. Les cinq étaient les chefs de file des familles qui contrôlaient la majeure partie de l’industrie du kyrt et les revenus afférents. C’était l’argent qui conférait la puissance et dictait en dernier ressort la politique de Sark.

Or, les cinq avaient l’argent. Et, de tous, C’était Fife qui en possédait le plus.

Ce jour-là, presque un an plus tôt, l’Écuyer de Fife avait annoncé à ses pairs, les autres maîtres de la planète, qui arrivaient à la seconde place pour ce qui était de la richesse (la première revenant à Trantor qui, après tout, avait un demi-million de mondes à exploiter au lieu de deux)

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