Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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— A un moment, il a parlé de Wotex. C’étaient des places d’astronef.

D’une bourrade, Terens envoya le vieux rouler à l’autre bout de la pièce.

Il fallait attendre que la fièvre se calmât un peu dans la rue Il fallait accepter le risque de voir de vrais patrouilleurs faire une descente dans la boulangerie.

Mais pas trop longtemps. Pas trop longtemps… Il devinait ce que ses compagnons d’hier allaient faire. Certes, la conduite de Rik était imprévisible mais Valona était une fille intelligente. Il n’y avait qu’à voir comment ils s’étaient enfuis pour comprendre qu’ils l’avaient pris pour un authentique patrouilleur et, sans aucun doute, Valona avait jugé que la seule issue possible était d’appliquer le plan du Boulanger.

Le Boulanger avait retenu des places à leur intention. Un astronef était en partance. Valona et Rik se rendraient au spatiodrome.

Il faudrait que Terens y arrive le premier.

La situation était désespérée. Rien d’autre n’avait plus d’importance. En perdant Rik, Terens perdait une arme capable de mettre fin à la tyrannie de Sark. A côté de cela, sa propre mort ne comptait guère.

Aussi, quand il quitta la boulangerie, ce fut sans éprouver la moindre angoisse bien qu’il fît grand jour, bien que les patrouilleurs dussent maintenant savoir que celui qu’ils recherchaient portait la tenue de la Patrouille et bien que deux véhicules aériens fussent en vue.

Terens savait de quel spatiodrome il s’agissait. Il n’en existait qu’un seul conforme aux normes requises sur toute la planète. Il y avait une douzaine de minuscules bases privées pour astronefs de plaisance dans la Cité Haute et des centaines de terrains disséminés sur toute la surface de Florina à l’usage exclusif des cargos lourds qui livraient à Sark des monceaux de pièces de kyrt et en ramenaient des biens d’équipement et de consommation. Mais un seul astrodrome était réservé aux voyageurs ordinaires, aux plus pauvres des Sarkites, aux fonctionnaires floriniens et aux rares étrangers autorisés à se rendre sur Florina pour des raisons touristiques.

Le garde florinien dévisagea Terens avec un intérêt manifeste. L’astrodrome désert commençait à lui être insupportable.

— Salut à vous, dit-il. – Il y avait quelque chose de furtivement avide dans sa voix. Après tout, plusieurs patrouilleurs avaient été liquidés. – Il y a beaucoup d’agitation dans la Cité, à ce qu’il paraît ?

Terens ne mordit pas à l’appât.

Il avait rabattu la visière de son casque et boutonné sa tunique jusqu’au col.

— Avez-vous vu entrer récemment deux personnes, un homme et une femme, dont la destination était Wotex ? demanda-t-il d’un ton revêche.

L’étonnement se peignit sur le visage du gardien. Il resta quelques instants la bouche ouverte avant de répondre avec infiniment plus de soumission :

— Oui chef. Il y a une demi-heure environ. Peut-être moins. Ses joues se colorèrent soudain. – Y a-t-il un rapport entre ce couple et ? … ? Leurs réservations étaient parfaitement en règle, chef, Je n’aurais pas laissé passer des étrangers en situation irrégulière.

Terens ne releva pas ces derniers mots. En situation irrégulière ! Le Boulanger avait réglé la question en l’espace d’une nuit. Par tous les dieux de la galaxie, jusqu’à quel point l’administration sarkite était-elle pénétrée par l’espionnage trantorien ?

— Quels noms vous ont-ils donnés ?

— Gareth et Hansa Barne.

— Leur navire a-t-il appareillé ? Vite…

— Non… non, chef.

— Où se trouve-t-il ?

— Au poste 17.

Terens s’e retint de ne pas prendre le pas de course mais il accéléra l’allure. Si un vrai patrouilleur avait été dans les parages, cette foulée qui péchait par manque de dignité eût suffi à sonner le glas de sa liberté.

Un officier en tenue était debout devant le maître sas du navire.

— Gareth et Hansa Barne sont-ils montés à bord ? demanda le faux patrouilleur qui haletait un peu.

Non, répondit l’officier avec flegme. – Il était sarkite et à ses yeux, un patrouilleur n’était rien de plus qu’un autre homme en uniforme. – Vous avez un message à leur transmettre ?

— Ils ne sont pas à bord ?

La patience de Terens s’effilochait.

— C’est ce que je vous dis. Et nous ne les attendrons pas Nous partirons à l’heure prévue, avec ou sans eux.

Terens fit demi-tour et-reprit le chemin de la guérite.

— Sont-ils partis ?

— Partis ? répéta le gardien. Qui ça, chef ? Ils ne sont pas à bord de l’astronef. Ont-ils quitté le port ?

— Non, chef, pas que je sache.

— Ils auraient pu sortir par une autre porte.

— Il n’y en a pas d’autres, chef.

— Qu’est-ce que vous attendez pour vérifier, misérable imbécile ?

Le gardien en proie à la panique saisit le tube de communication. C’était la première fois qu’un patrouilleur employait un ton aussi brutal pour s’adresser à lui et il se demandait avec terreur comment cela allait finir. Deux minutes plus tard, il reposa le tube.

— Personne n’a quitté le port, chef.

Terens le dévisagea. Sous son couvre-chef noir, la transpiration collait ses cheveux roux sur son crâne et des gouttes de sueur brillaient sur ses joues.

— Est-ce qu’un navire a décollé depuis que ces individus sont entrés ?

Le gardien consulta la liste des plans de vol.

— Oui. L’astronef-paquebot Intrépide.

Désireux de se concilier les bonnes grâces du patrouilleur en colère, il enchaîna, volubile :

— L’ Intrépide ramène à Sark Sa Seigneurie Samia de Fife. C’est un vol privé.

Il s’abstint de préciser grâce à quels raffinements d’indiscrétion il avait réussi à obtenir cette « information confidentielle ».

Mais, pour Terens, rien n’avait plus d’importance.

Le Prud’homme s’éloigna à pas lents. Une fois l’impossible éliminé, ce qui demeurait, si improbable que ce fût, était la vérité. Rik et Valona s’étaient introduits dans l’astroport. Ils n’avaient pas été arrêtés : autrement le gardien l’aurait sûrement su. Ils ne s’étaient pas contentés d’errer à l’aventure dans le port sinon ils auraient été capturés. Ils n’étaient pas à bord du navire où leurs places étaient retenues. Ils n’avaient pas quitté les lieux. Le seul bâtiment à avoir décollé était l’ Intrépide . Donc, Rik et Valona se trouvaient dans ses flancs. Peut-être prisonniers. Peut-être comme passagers clandestins.

Les deux hypothèses étaient d’ailleurs équivalentes. S’ils s’étaient cachés, ils seraient bientôt prisonniers. Seuls une paysanne florinienne et un simple d’esprit étaient incapables de se rendre compte qu’il n’y a pas moyen de se dissimuler à bord d’un astronef moderne.

Et ils avaient choisi celui qui emportait la fille de l’Écuyer de Fife !

L’Écuyer de Fife !

CHAPITRE IX

L’ÉCUYER

L’Écuyer de Fife était le personnage le plus éminent de Sark : c’était pour cette raison qu’il n’aimait pas être debout. Comme sa fille. – il était petit mais, contrairement à elle, il n’était pas parfaitement proportionné. C’étaient en effet ses jambes qui étaient trop courtes. Il avait un torse puissamment musclé, une physionomie indéniablement majestueuse mais son tronc était planté sur une paire de jambes rabougries qui donnaient à l’Écuyer de Fife une démarche de canard, incapables qu’elles étaient de supporter le poids de son corps.

En dehors de sa fille, des serviteurs attachés à sa personne et de feu son épouse, nul ne l’avait jamais vu qu’assis derrière son bureau.

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