Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Acculé au désespoir, il songea à se jeter sur le patrouilleur. Mais il n’eut pas à le faire.

Quelque chose bougea soudain à la vitesse de l’éclair. Le patrouilleur se retourna une fraction de seconde trop tard. L’âge le trahit, et ses réactions furent trop lentes. La cravache neuronique lui fut arrachée des mains et, avant qu’il ait eu le temps d’achever son cri, l’arme entra en contact avec sa tempe. Il s’écroula.

Rik poussa un hurlement de joie tandis que Terens s’exclamait :

— Valona ! Par tous les diables de Sark, Valona !

CHAPITRE IV

LE REBELLE

Terens recouvra presque immédiatement son sang-froid.

— Dehors ! Vite ! lança-t-il.

Et il se mit en marche.

Un moment, il avait songé à tirer le patrouilleur inconscient jusqu’à la zone d’ombre derrière les colonnes bordant le hall, mais il était évident qu’il n’y aurait pas eu assez de temps. Le trio s’engagea le long de la rampe. Sous le soleil, le décor avait un éclat lumineux et chaud. Les couleurs de la Cité Haute avaient viré à l’orangé.

— Dépêchons-nous, fit Valona d’une voix inquiète.

Mais Terens la prit par le bras.

— Ne courez pas, ordonna-t-il. Il souriait mais parlait à voix basse et son timbre était dur. Marchez normalement et suivez-moi. Surveillez Rik. Ne le laissez pas courir.

Il fit quelques pas. Il avait l’impression que le sol lui collait aux pieds. N’entendait-il pas des bruits venant de la bibliothèque ? Ou était-ce son imagination qui le travaillait ? Terens n’osa pas se retourner.

— Par ici, murmura-t-il.

L’enseigne qu’il désignait brasillait mais elle ne pouvait rivaliser en éclat avec le soleil florinien. Entrée des ambulances , annonçait-elle.

Ils passèrent par une porte de côté et s’engagèrent dans un couloir aux murs d’une incroyable blancheur. Dans ces corridors étincelants d’une netteté aseptique, Terens et ses compagnons étaient des taches insolites.

Une femme en uniforme eut une hésitation à leur vue ; elle fronça les sourcils et fit mine de s’avancer à leur rencontre. Terens ne l’attendit pas. Il s’engouffra dans une galerie latérale, tourna un peu plus loin dans une autre. Les fugitifs croisèrent encore des gens en uniforme. Le Prud’homme imaginait aisément l’émoi que suscitait leur apparition. C’était la première fois que des indigènes se promenaient sans escorte au niveau supérieur d’un hôpital. Que faire ?

Terens était sûr et certain qu’on finirait par les arrêter.

Aussi son cœur se mit-il à battre plus vite quand il remarqua la porte discrète sur laquelle était apposé un panneau : Niveaux réservés aux indigènes . L’ascenseur était à l’étage. Il poussa Rik et Valona à l’intérieur et le léger à-coup de la cabine quand elle commença de descendre lui apporta sa plus grande joie de la journée.

Les bâtiments de la Cité étaient de trois sortes. La plupart étaient les édifices inférieurs, entièrement construits à ras de terre : maisons à l’intention des travailleurs (certaines atteignaient trois étages), fabriques, boulangeries, usines de traitement des ordures. Il y avait ensuite les bâtiments supérieurs : résidences des Sarkites, théâtres, la bibliothèque, les stades.

Mais il existait également quelques édifices mixtes communiquant aussi bien avec les niveaux supérieurs qu’avec les niveaux inférieurs : les postes de la Patrouille, par exemple, et les hôpitaux.

On pouvait ainsi utiliser ces derniers Pour gagner la Cité Basse en évitant les gros monte-charge de liaison, lents et manœuvrés par des employés trop zélés. Emprunter cette voie était formellement interdit aux indigènes mais ce crime n’était plus qu’une peccadille pour qui s’était déjà rendu coupable d’agression contre un patrouilleur.

L’ascenseur s’immobilisa au niveau inférieur. Les murs possédaient toujours la même hygiénique blancheur mais ils avaient un quelque chose d’un peu négligé. Comme s’ils étaient moins souvent astiqués. On ne voyait plus de bancs rembourrés dans les couloirs. Un murmure de voix inquiètes venait d’une salle d’attente où une unique infirmière essayait sans beaucoup de succès de mettre un peu d’ordre dans la cohue des consultants hommes méfiants et femmes apeurées.

Pour le moment, elle interrogeait d’une voix âpre un vieillard aux joues hirsutes qui chiffonnait et lissait tour à tour les genoux de son pantalon effiloché en répondant à ses questions sur un ton monocorde, avec l’air de s’excuser.

— De quoi vous plaignez-vous exactement ?… Depuis combien de temps avez-vous ces douleurs ?… Avez-vous déjà été hospitalisé ?… Vous ne pensez tout de même pas que nous allons nous laisser déranger pour le moindre bobo ? Asseyez-vous. Le docteur vous examinera et vous donnera d’autres remèdes. Au suivant ! glapit-elle.

Et elle jeta un coup d’œil sur la grosse horloge murale en bougonnant.

Terens, Rik et Valona se faufilèrent prudemment au milieu de la foule. Comme si la présence de ses compatriotes lui déliait la langue, la Florinienne se mit à chuchoter avec volubilité :

— Je n’ai pas pu faire autrement que de venir, Prud’homme. J’étais tellement inquiète pour Rik. J’avais peur que vous ne le rameniez pas et…

— Mais comment avez-vous fait pour entrer dans la Cité haute ? s’enquit Terens sans tourner la tête, tout en continuant à se frayer son chemin dans la foule passive.

— Je vous ai suivis et je vous ai vus monter dans l’ascenseur.

Quand il est redescendu, j’ai dit à l’employé que j’étais avec vous et il m’a fait monter à mon tour.

— Sans difficulté ?

— Je l’ai un petit peu bousculé.

— Par tous les démons de Sark ! gronda Terens.

— J’étais bien forcée, expliqua plaintivement Valona. Et puis, j’ai vu les patrouilleurs vous indiquer un bâtiment. J’ai attendu qu’ils s’en aillent et j’ai pris le même chemin. Seulement, je n’ai pas osé entrer. Comme je ne savais pas trop quoi faire, je me suis cachée jusqu’au moment où vous êtes ressortis. Quand le patrouilleur vous a arrêtés…

— Eh ! vous, là-bas ! C’était la voix tranchante et impatiente de la réceptionniste. Elle était debout, à présent, et le tapotement sec de son stylet de métal sur le bureau fit taire les conversations. On essaye de s’en aller ? Venez ici. Vous ne partirez pas avant qu’on vous ait examinés. Pas de tirage au flanc sous prétexte de visites médicales ! Revenez !

Mais le trio était déjà dehors, dans la demi-pénombre de la Cité Basse, plongé dans le tumulte et les odeurs de ce que les Sarkites appelaient le « quartier indigène ». A nouveau, le niveau supérieur n’était plus qu’un plafond. Si Valona et Rik étaient soulagés d’avoir échappé à l’étouffante opulence de la ville sarkite, l’anxiété qui habitait Terens ne s’était pas atténuée. Ses compagnons et lui étaient allés trop loin : ils ne se trouveraient plus en sécurité nulle part.

Il ressassait encore ces sombres réflexions quand Rik poussa un cri d’alarme.

Terens sentit un goût de sel dans sa bouche.

Le spectacle qui s’offrait à ses yeux était Peut-être le plus effrayant que les indigènes de la Cité Basse Pouvaient imaginer. On eût dit qu’un oiseau géant fondait sur eux, tombant comme une pierre d’une des ouvertures qui béaient dans la surface séparant les deux moitiés de la Cité. Il occultait le soleil et l’ombre menaçante qui baignait le secteur se faisait plus dense. Il ne s’agissait pas d’un oiseau mais d’une voiture de patrouille armée.

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