Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Il eut le temps de s’installer confortablement avant que l’appareil entrât en action – il y avait un léger décalage dans le temps –, mettant hors circuit les centres de la vigilance. Terens tomba instantanément dans un sommeil sans rêves.

CHAPITRE III

LA BIBLIOTHÉCAIRE

Ils laissèrent le scooter diamagnétique dans un box à la périphérie de la Cité. Les scooters étaient rares dans la Cité et Terens ne désirait pas attirer inutilement l’attention sur lui. Il eut une soudaine bouffée de rage en songeant aux voitures volantes et aux gyros à contre-gravité des habitants de la Cité Haute. Mais la Cité Haute était la Cité Haute…

Rik attendait que le Prud’homme eût fermé le box et apposé l’empreinte de son pouce sur la serrure. Il se sentait mal à l’aise dans sa combinaison neuve. Ce fut un peu à contrecœur qu’il emboîta le pas à son compagnon et passa sous le premier des hauts viaducs qui servaient de supports à la Cité Haute.

Toutes les villes de Florina avaient un nom mais celle-ci était simplement « la Cité ». Le reste de la planète considérait que les ouvriers et les paysans qui résidaient dans la Cité ou demeuraient aux alentours avaient de la chance. Il y avait dans la Cité des médecins plus habiles et de meilleurs hôpitaux, plus d’usines et de débits de boisson, et même les traces d’un luxe tout relatif. Quant aux intéressés, ils n’étaient pas aussi enthousiastes. Ils vivaient dans l’ombre de la Cité Haute. Un nom parfaitement choisi : la Cité était une ville double, rigoureusement divisée par une surface horizontale de quinze mille mètres carrés que supportaient quelque vingt mille piliers d’acier. En dessous, dans l’ombre, vivaient les indigènes. Au-dessus, au soleil, résidaient les Écuyers. Dans la Cité Haute, il était difficile de se croire sur Florina. La population, à laquelle se mêlaient quelques patrouilleurs, y était presque exclusivement sarkite. Les Sarkites de la Cité Haute constituaient la classe supérieure – au sens littéral du terme.

Terens connaissait son chemin. Il marchait vite, évitant le regard des passants qui considéraient son costume d’un air tout à la fois envieux et hargneux. Rik s’efforçait de se maintenir à sa hauteur mais, avec ses jambes courtes, il n’avait pas la prestance du Prud’homme. Il n’était venu qu’une seule fois dans la Cité avant ce jour et ne s’en rappelait plus grand-chose. Tout lui semblait bien différent,… La première fois, le ciel était couvert. Aujourd’hui, le soleil s’engouffrait à travers les ouvertures régulièrement espacées ménagées dans le plancher de la Cité Haute en langues de lumière qui, par contraste, rendaient les ombres plus obscures. Leur succession rythmique avait un effet quasi hypnotique.

Les vieux dans leurs fauteuils roulants s’imprégnaient de la chaleur que dispensaient ces îlots de lumière dont ils suivaient le déplacement. Parfois, ils s’endormaient et restaient à dodeliner du chef jusqu’à ce qu’un changement de position fit grincer leur siège ; alors, ils se réveillaient. De temps en temps, une mère poussant sa progéniture dans une voiture prenait presque possession d’une de ces flaques de soleil.

— Attention, Rik, dit Terens. Tenez-vous droit. Nous allons monter.

Ils étaient arrivés devant une structure remplissant tout l’espace délimité par quatre piliers et qui s’élevait jusqu’à la Cité Haute.

— J’ai peur, murmura Rik.

Il devinait qu’il s’agissait d’un ascenseur conduisant au niveau supérieur.

Ces ascenseurs étaient évidemment nécessaires. En bas, on produisait mais c’était en haut que l’on consommait. Les matériaux chimiques de base et les denrées alimentaires à l’état brut, c’était pour la Cité Basse, mais les articles de plastique finis, les nourritures délicates, c’était pour la Cité Haute. En bas, c’était le grouillement et la surpopulation ; en haut, on avait des servantes, des jardiniers, des chauffeurs, des ouvriers du bâtiment.

Terens ne prêta pas attention à l’expression effrayée de Rik. Il s’étonnait de sentir son cœur cogner si violemment dans sa poitrine. Ce n’était pas la peur, bien sûr. Plutôt une âpre satisfaction à l’idée qu’il allait monter là-haut. Il foulerait l’alliage de ciment sacro-saint, il y secouerait la poussière de ses semelles. En tant que Prud’homme, il en avait le droit. Certes, aux yeux des Écuyers, il n’était malgré tout qu’un indigène, un Florinien. Mais il était Prud’homme et pouvait arpenter à son gré le sol de la Cité Haute.

Galaxie, comme il les haïssait !

Il se maîtrisa, gonfla ses poumons et appuya sur le bouton d’appel. Les pensées de haine ne servaient à rien. Il avait résidé de nombreuses années sur Sark, foyer et berceau des Écuyers. Il avait appris à subir et à se taire. Il ne fallait pas oublier ces leçons. Maintenant moins que jamais !

Un chuintement annonça l’arrivée de l’ascenseur et toute la paroi devant laquelle se tenaient Terens et Rik glissa d’un seul bloc, disparaissant dans une rainure.

L’indigène chargé de la manœuvre de l’ascenseur prit un air indigné.

— Deux seulement ? s’exclama-t-il.

— Deux seulement, fit Terens en entrant dans la cabine, suivi de Rik.

Le garçon d’ascenseur ne faisait pas mine de refermer.

— Vous pouvez bien attendre la fournée de deux heures pour monter, dit-il. Je ne suis pas censé faire monter cet engin rien que pour deux types. Il cracha avec grand soin pour que le jet de salive s’écrasât sur le sol et non sur le plancher de la cabine. Ou est votre certificat d’emploi ? enchaîna-t-il.

— Je suis Prud’homme, répondit Terens. Vous ne voyez pas mon costume ?

— Le costume, ça ne veut rien dire. Vous vous figurez que je vais risquer de perdre mon boulot parce que vous avez peut-être trouvé un uniforme quelque part ? Montrez-moi votre carte.

Sans un mot, Terens lui tendit le dépliant réglementaire que les indigènes étaient tenus d’avoir toujours sur eux : matricule, certificat d’emploi, reçus fiscaux. Il l’avait ouvert de façon à mettre en évidence le carton violet, symbole de sa fonction. L’autre y jeta un rapide coup d’œil.

— Qui sait si vous ne l’avez pas piquée elle aussi, cette carte ? Mais ce n’est pas mon affaire. Vous êtes en règle et je vous ferai monter, quoique, si vous voulez mon avis, Prud’homme c’est un métier de fantaisie pour un indigène. Et votre copain ?

— Il est sous ma responsabilité. Il peut m’accompagner. A moins que vous ne vouliez appeler un patrouilleur pour savoir si les règlements l’autorisent ?

C’était la dernière chose que Terens souhaitât mais il fallait faire preuve d’arrogance.

— D’accord ! Pas la peine de vous fâcher…

Le mur se referma ; il y eut une secousse et l’ascenseur s’éleva tandis que le préposé maugréait de façon inintelligible.

Terens eut un sourire amer. C’était presque inévitable, Ceux qui travaillaient directement pour le compte des Écuyers n’étaient que trop heureux de s’identifier à leurs maîtres et de compenser leur infériorité réelle en appliquant avec une extrême rigueur les règles de la ségrégation, en affichant une attitude brutale et hautaine en face de leurs compatriotes. C’étaient des « surhommes » auxquels les autres Floriniens vouaient une haine particulière que n’altérait en rien la crainte respectueuse des Écuyers qu’on avait veillé à leur inculquer.

Quand la porte se rouvrit, ce fut un monde nouveau qui s’offrit à leurs regards. Comme la plupart des villes de Sark, la Cité Haute était dominée par la couleur. Les édifices, demeures privées ou bâtiments publics, étaient incrustés de mosaïques polychromes aux entrelacs compliqués ; vu de près, l’effet était celui d’une confusion chaotique mais, à une certaine distance, le bariolage se fondait en dégradés et les nuances adoucies changeaient selon l’angle sous lequel on les voyait.

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