Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Jencus avait aidé Terens à installer l’homme sur une carriole et tous deux l’avaient conduit au village le plus discrètement possible.

Ils l’avaient nettoyé car il était recouvert d’une épaisse couche de poussière et de crasse durcie. Pour les cheveux, il n’y avait rien à faire ; Jencus l’avait rasé de la tête aux pieds et l’avait examiné de son mieux.

— J’remarque pas d’maladie contagieuse, Prud’homme. Il a souffert de la faim. Les côtes sont pas trop saillantes. Moi, j’y comprends rien. Comment qu’il est arrivé là, à votre avis ?

Le ton était pessimiste comme si l’on ne pouvait espérer que le Prud’homme pût répondre quelque chose. Terens accepta la chose avec philosophie. Quand un village avait perdu le Prud’homme dont il avait l’habitude depuis près de cinquante ans, le jeune édile qui lui succédait devait se faire une raison : il y avait d’abord une période d’accoutumance pendant laquelle les gens se méfiaient. Mais cette impopularité n’avait rien de personnel.

— Je n’en sais malheureusement rien, avait répondu Terens.

— Il peut pas marcher, v’savez. incapable de faire un pas, qu’il est. Sûr qu’on l’a déposé. Ce serait un bébé que ça serait pas plus pire.

— Existe-t-il une maladie qui aurait pu avoir cet effet ?

— J’en connais pas. Les troubles du cerveau peuvent donner ça mais j’y connais rien de rien, moi. Les Malades du cerveau, j’les envoie à la Cité. Est-ce que vous l’avez déjà vu, c’type, Prud’homme ?

Terens avait souri avant de répondre d’une voix douce :

— Il n’y a qu’un mois que je suis entré en fonction.

Jencus avait poussé un soupir et sorti son mouchoir.

— Oui. Notre ancien Prud’homme, c’était quelqu’un ! Il s’occupait bien de nous. Moi, ça fait plus de soixante ans que je suis ici et c’est la première fois que j’le vois, çui-là. Sûr et certain qu’il vient d’un autre village.

Jencus était obèse. Il donnait l’impression d’être né comme cela et la vie presque exclusivement sédentaire qu’il menait s’ajoutant à cette tendance naturelle à l’embonpoint, expliquai ; pourquoi chacune de ses phrases, si courtes fussent-elles, était suivie d’un halètement poussif, pourquoi il portait à tout bout de champ un grand mouchoir rouge à son front luisant.

— J’sais pas trop ce que les patrouilleurs diront, avait-il ajouté.

Bien entendu, les patrouilleurs avaient bientôt surgi. Le contraire eût été inconcevable. Les gosses avaient raconté l’aventure à leurs parents et la nouvelle avait fait tache d’huile. Il ne se passait pas grand-chose au village. Cette histoire était suffisamment insolite pour valoir la peine d’être transmise de bouche en bouche et il était inévitable qu’elle finît par arriver aux oreilles des patrouilleurs.

Les membres de la Patrouille florinienne n’étaient pas originaires de Florina. Ils n’étaient pas non plus les compatriotes des Écuyers de la planète Sark. C’étaient de simples mercenaires auxquels on pouvait faire confiance pour maintenir l’ordre sans se préoccuper d’autre chose que de leur solde, sans se fourvoyer à sympathiser avec les Floriniens auxquels rien ne les liait, ni la race ni le sang.

Deux patrouilleurs étaient donc arrivés en compagnie d’un des contremaîtres de la filature, tout gonflé de l’infime fraction d’autorité qu’il détenait. Ils étaient blasés et indifférents. S’occuper d’un débile mental pouvait faire partie de la routine quotidienne mais cela n’avait rien de particulièrement excitant.

— Alors, combien de temps te faut-il pour l’identifier ? avait demandé l’un d’eux au contremaître. Qui est cet homme ?

Le contremaître avait secoué la tête avec énergie.

— Je ne l’ai jamais vu, chef. Ce n’est pas quelqu’un d’ici.

Le patrouilleur s’était tourné vers Jencus.

— Est-ce qu’il avait des papiers sur lui ?

— Non, chef. Il avait qu’un bout de chiffon autour des reins.

J’l’ai brûlé pour qu’il y ait pas d’infection.

— De quoi est-il malade ?

— Il a plus sa tête. J’ai pas trouvé autre chose.

A ce moment, Terens avait pris les patrouilleurs à part. Comme cette affaire les assommait, ils étaient disposés à fermer les yeux. Celui qui avait mené l’interrogatoire avait rangé son carnet.

— C’est bon, avait-il dit. Ça ne vaut pas la peine d’établir un rapport. Ce n’est pas de notre ressort. Trouvez le moyen de vous débarrasser de lui.

Sur quoi, tous deux étaient partis.

Le contremaître était resté. Il avait les cheveux roux, des taches de rousseur et une grosse moustache raide. Il y avait cinq ans qu’il occupait ses fonctions et c’était un homme à cheval sur les principes. La filature était tenue de fournir une production conforme aux normes fixées et il avait la responsabilité du rendement.

— Qu’est-ce qu’on va faire ? s’était-il écrié d’une voix féroce. Regardez-moi tous ces types qui bavardent au lieu de travailler !

— Moi, j’vois qu’une solution, avait dit Jencus en maniant diligemment son mouchoir. Faut l’expédier à l’hôpital de la Cité. J’peux rien faire.

— A la Cité ! Le contremaître était épouvanté Qui supportera les frais ! Il est pas de chez nous, hein ?

— Pas que je sache, avait reconnu Jencus.

— Alors, pourquoi est-ce qu’on paierait pour lui ? Faut savoir d’où c’est qu’il est. C’est à son village de payer.

— Comment qu’on découvrira d’où c’est qu’il est ? Vous pouvez m’le dire ?

Le contremaître s’était mis à réfléchir, léchant du bout de la langue les poils hirsutes qui se hérissaient au-dessus de sa lèvre.

— Il n’y a qu’à se débarrasser de lui, avait-il enfin laissé tomber. Comme le patrouilleur disait.

Terens était alors intervenu :

— Qu’entendez-vous exactement par se débarrasser de lui ?

— Il serait plus heureux mort que vif. Ce serait une charité à lui faire.

— On ne tue pas une personne vivante.

— Bon… eh bien, expliquez-moi un peu ce que vous voulez qu’on en fasse.

— Est-ce que quelqu’un du village ne pourrait pas se charger de lui ?

— Qui ? Vous accepteriez, vous ?

Terens avait feint d’ignorer l’insolence de la réplique.

— J’ai autre chose à faire, s’était-il contenté de répondre.

— Tout le monde est dans le même cas. Pas question que quelqu’un néglige son travail à la filature sous prétexte de s’occuper de ce pauvre idiot.

Terens avait soupiré et ajouté sans trace de colère :

— Soyons raisonnables, Contremaître. S’il advenait que vous ne fournissiez pas votre quota au terme de l’exercice en cours, je pourrais supposer que ce serait parce qu’une de vos ouvrières s’occupe de ce pauvre diable et j’intercéderais auprès des Écuyers en votre faveur. Autrement, si d’aventure vous ne remplissiez pas votre quota, je dirais qu’il n’y avait aucune raison à votre défaillance.

Le contremaître décocha à Terens un regard venimeux. Il n’y avait qu’un mois que le Prud’homme avait pris son poste et, déjà, il s’immisçait dans les affaires d’hommes qui étaient nés au village. Néanmoins, il possédait une carte frappée du sceau des Écuyers et il eût été peu judicieux de lui tenir tête trop longtemps.

— Mais qui le prendra en charge ? avait demandé le contremaître, pris d’un doute affreux. Moi, je ne peux pas. J’ai trois gamins et la santé de ma femme n’est pas trop bonne.

— Je n’ai jamais suggéré que ce fût vous.

Terens avait regardé par la fenêtre. Maintenant que les patrouilleurs s’en étaient allés, une foule fébrile et murmurante s’était rassemblée devant sa demeure, surtout composée de garçons trop jeunes pour travailler, auxquels s’étaient joints des ouvriers agricoles des fermes voisines. Il y avait aussi quelques employés des filatures qui avaient terminé leur vacation.

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