Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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Dans les yeux écarquillés de Valona, on pouvait lire de la peur et de la fascination.

— Et pourquoi pas ? poursuivit le Boulanger. Savez-vous combien il y a d’Écuyers sur Florina ? Dix mille, Combien de patrouilleurs ? Peut-être vingt mille. Et nous sommes cinq cents millions d’indigènes. Si nous nous unissions contre eux.

Il fit claquer ses doigts.

Terens l’interrompit :

— Nous aurions en face de nous des fusils-aiguilles et des canons fulgurateurs, Boulanger.

— Ouais, faudrait qu’on en ait quelques-uns, nous aussi, répliqua Khorov. Vous, les Prud’hommes, vous vivez trop près des Écuyers. Vous avez peur d’eux.

L’univers de Valona basculait. Cet homme se battait contre les patrouilleurs et il parlait au Prud’homme avec une assurance désinvolte. Elle dénoua doucement les doigts de Rik qui ne lâchait pas sa manche, et lui dit de dormir. Ce fut à peine si elle le regarda. Elle voulait écouter ce que cet homme avait à dire.

— Même avec leurs fusils-aiguilles et leurs canons fulgurateurs, continuait-il, les Écuyers ne pourraient pas être les maîtres de Florina sans l’aide de cent mille Prud’hommes.

Terens prit un air outragé mais le Boulanger enchaîna :

— Tenez… regardez-vous, par exemple. Quels jolis vêtements propres. Elégants. Je parie que vous avez aussi une gentille petite bicoque avec une bibliothèque, un véhicule personnel et pas de couvre-feu. Vous pouvez même vous rendre dans la Cité Haute si ça vous chante. Les Écuyers ne vous donneraient pas tout ça pour rien.

Terens jugeait que ce n’était pas le moment de se mettre en colère.

— D’accord, dit-il. Mais que voulez-vous que les Prud’hommes fassent ? Qu’ils se battent avec les patrouilleurs ? Quel avantage en retirerait-on ? Je reconnais que je maintiens l’ordre dans mon village et que je veille à ce qu’il livre son quota mais j’empêche mes administrés d’avoir des ennuis. J’essaye de les aider dans les limites qu’autorise la loi. N’est-ce pas déjà quelque chose ? Un jour…

— Ah oui ! Un jour ! Qui peut attendre qu’il arrive, ce jour ? Quand nous serons morts, cela nous sera bien égal de savoir qui gouvernera Florina.

— D’abord, je hais les Écuyers autant que vous. Et puis…

Terens s’interrompit et rougit.

Le Boulanger éclata de rire.

— Continuez ! Répétez ça. Ce n’est pas moi qui vous dénoncerai parce que vous haïssez les Écuyers. Qu’avez-vous fait pour être recherché par les patrouilleurs ?

Terens garda le silence.

— Je vais essayer de deviner. Quand ils me sont tombés dessus, ils étaient tout ce qu’il y a de furieux. Vraiment furieux, je veux dire, pas simplement parce que les Écuyers leur avaient ordonné de l’être. Je les connais et je ne me trompe pas. Cela ne peut s’expliquer que d’une seule façon : vous en avez démantibulé un. Ou peut-être même que vous l’avez tué.

Terens n’ouvrit pas la bouche.

— Vous avez raison de la boucler, Prud’homme, reprit le Boulanger sans rien perdre de son affabilité, mais trop de prudence nuit, vous savez. Vous avez besoin d’aide. Ils savent qui vous êtes.

— Non, rétorqua vivement Terens.

— On a dû contrôler vos papiers dans la Cité Haute.

— Qui a dit que j’y suis allé ?

— C’est une hypothèse. Je parie que vous y êtes allé.

— Ils ont regardé ma carte mais trop rapidement pour avoir lu mon nom.

— Mais assez pour savoir que vous êtes un Prud’homme. Ils n’ont plus maintenant qu’à trouver un Prud’homme qui se soit absenté de sa circonscription aujourd’hui ou qui soit incapable de rendre compte de son emploi du temps. Il est probable que les lignes téléphoniques sont en train de chauffer à blanc d’un bout à l’autre de Florina à l’heure qu’il est. Si vous voulez mon avis, vous êtes dans le pétrin.

— Peut-être.

— Il n’y a pas de peut-être, vous le savez bien. Est-ce que vous voulez un coup de main ?

Le dialogue avait lieu à voix basse. Rik s’était endormi, couché en chien de fusil dans un coin. Le regard de Valona se posait successivement sur chacun des deux hommes.

Terens secoua la tête.

— Non merci… Je… je m’en sortirai.

Le jovial Boulanger se mit à rire.

— Cela m’intéressera de voir comment vous vous y prendrez ! Ne me méprisez pas parce que je n’ai pas d’instruction. J’ai autre chose. Réfléchissez donc à tout cela cette nuit. Peut-être finirez-vous par conclure que vous avez besoin d’un coup de main.

Valona avait les yeux ouverts dans l’obscurité. Elle était étendue sur une simple couverture posée à même le sol mais qui était à peine moins confortable que les lits auxquels elle était accoutumée. Dans le coin opposé, Rik dormait profondément sur une seconde couverture. Il dormait toujours comme un plomb quand il était énervé et avait eu la migraine.

Quand le Prud’homme avait refusé le lit que lui avait proposé le Boulanger, ce dernier avait ri aux éclats (il semblait que tout lui fût prétexte à rire) et il avait éteint, disant que si Terens avait envie de rester assis dans les ténèbres, il n’y voyait aucun inconvénient pour sa part.

Valona ne parvenait pas à trouver le sommeil. Pourrait-elle jamais dormir, à présent ? Elle avait assommé un patrouilleur !

Inexplicablement, elle se prit à songer à son père et à sa mère.

Elle n’avait d’eux qu’un souvenir brumeux. Au cours des années, elle avait presque réussi à les oublier. Mais, maintenant, voilà qu’elle se rappelait les conversations tenues à voix étouffée la nuit, quand ses parents la croyaient endormie. Elle se rappelait des visiteurs furtifs.

Un soir, les patrouilleurs l’avaient réveillée pour lui poser des questions incompréhensibles auxquelles elle s’était efforcée de répondre. Depuis, elle n’avait plus jamais revu ses parents. On lui avait dit qu’ils étaient partis et, le lendemain, On l’avait placée alors que les enfants de son âge avaient encore deux années à s’amuser avant de travailler. Les gens la dévisageaient quand elle passait et les autres gosses n’avaient pas le droit de jouer avec elle, même après la journée. Elle avait appris à se passer de la compagnie d’autrui. A se taire. Et puis on l’avait appelée « la Grande Lona », on se moquait d’elle et on prétendait qu’elle était faible d’esprit.

Pourquoi le dialogue de tout à l’heure lui avait-il fait penser à ses parents ?

— Valona…

La voix était si proche qu’elle sentit un souffle léger caresser ses cheveux, si basse qu’elle l’entendait à peine. Elle se raidit, moitié par peur, moitié par embarras. Il n’y avait qu’un drap sur son corps nu.

C’était le Prud’homme.

— Ne faites rien, chuchota-t-il. Ecoutez-moi seulement. Je sors. La porte n’est pas fermée. Mais je reviendrai. Vous m’entendez ? Vous avez compris ?

Elle tâtonna à la recherche de la main de Terens et la serra. Il en fut satisfait.

— Et ayez L’œil sur Rik, ajouta-t-il. Ne le perdez pas de vue. Encore une chose, Valona… – Terens s’interrompit. Enfin, après un long silence, il reprit : – Méfiez-vous quand même de ce Boulanger. Je ne connais rien de lui. M’avez-vous compris ?

Elle perçut un léger mouvement, un lointain grincement plus faible encore. Terens n’était plus dans la pièce. Valona se dressa sur un coude. Il n’y avait pas un bruit en dehors de sa respiration et de celle de Rik.

Elle ferma les paupières, essayant de réfléchir. Pourquoi le Prud’homme qui savait tout l’avait-il mise en garde contre le Boulanger qui détestait les patrouilleurs et les avait sauvés tous les trois ? Pourquoi ?

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