Robert Silverberg - La face des eaux

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La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Tu lis dans les pensées des gens, maintenant ? Je ne savais pas que tu avais le don de télépathie, Sundira.

— N’essaie pas de faire le malin. C’est vrai ou ce n’est pas vrai ?

— Écoute, Sundira…

— Oui, c’est donc vrai.

Le ton froid et dur de la jeune femme s’adoucit brusquement et le regard qu’elle posa sur lui débordait de tendresse et de désir.

— Val, Val, tu ne crois pas que cela me dégoûte aussi de savoir que cet homme est entré en moi ? Tu ne crois pas que j’ai essayé depuis de faire disparaître toutes les traces de cette présence ? Mais cela ne devrait pas être ton problème ; il n’y a pas de marques sur ma peau aux endroits où il m’a touchée. Tu n’as pas le droit de te retourner contre moi sous le seul prétexte qu’une créature marine s’est collée à la coque de notre navire et nous a fait commettre des actes dont nous n’aurions jamais rêvé autrement.

Un nouvel éclair de colère traversa ses prunelles.

— Si ce n’est pas Delagard, qu’est-ce que c’est ? Dis-le-moi !

— Bon, d’accord, dit Lawler d’une voix chargée de honte. Je le reconnais, c’est à cause de Delagard.

— Merde, Val !

— Je suis absolument désolé.

— Vraiment ?

— Je crois que je n’avais pas réellement compris ce qui me tracassait jusqu’à ce que tu me balances tout ça à la tête. Mais, oui, oui, je suppose que cela me minait inconsciemment depuis cette nuit-là.

Imaginer la main de Delagard remontant entre tes jambes, les grosses lèvres molles de Delagard se posant sur tes seins. Lawler ferma les yeux en grimaçant.

— Mais ce n’est pas ta faute. Je me suis conduit avec la stupidité d’un adolescent.

— Tu as raison sur toute la ligne. Tu es particulièrement stupide. Et je tiens à te rappeler que, dans des circonstances normales, je n’aurais jamais, au grand jamais, laissé Delagard coucher avec moi. Même s’il avait été le dernier homme de la galaxie.

— Cest le diable qui t’a poussée à le faire, dit Lawler en souriant.

— Non, le mollusque.

— C’est la même chose.

— Puisque tu le dis… Mais, en réalité, il ne s’est rien passé. Il n’y a pas eu d’acte intentionnel de ma part. Et j’essaie de toutes mes forces de faire comme s’il ne s’était rien passé. Essaie, toi aussi… Je t’aime, Val.

Il tourna vers elle un regard stupéfait. Jamais cette phrase n’avait été prononcée entre eux et jamais il n’avait imaginé qu’elle pût l’être un jour. Cela faisait si longtemps que ces mots ne lui avaient pas été adressés qu’il ne se souvenait même plus de la dernière fois. Et maintenant ? Était-il censé le dire à son tour ? Elle souriait. Elle n’attendait pas qu’il lui dise quoi que ce fut. Elle le connaissait trop bien pour cela.

— Venez donc par ici, docteur, fit-elle. J’ai besoin d’un examen plus approfondi.

Lawler se retourna pour voir si la porte était fermée. Puis il s’avança vers elle.

— Fais attention à mes cloques, dit-elle.

5

Des sortes de périscopes géants se dressèrent au-dessus des flots, longues structures luisantes, hautes d’une vingtaine de mètres et surmontées de polygones bleus à cinq côtés. À une distance d’un demi-kilomètre environ, ils suivaient le navire d’un regard fixe et impassible. Il s’agissait à l’évidence de pédicules supportant des yeux. Mais les yeux de quoi ?

Les périscopes s’enfoncèrent dans l’eau et ne réapparurent point. Ensuite vinrent de grandes bouches béantes, énormes créatures similaires à celles de la Mer Natale, mais encore plus colossales ; assez grandes, semblait-il, pour engloutir la Reine d’Hydros d’un seul coup. Elles aussi restaient à distance, émettant, de jour comme de nuit, une lumière verte phosphorescente. Les bouches n’avaient pas la réputation de présenter un danger quelconque pour les navires, mais il s’agissait là de bouches de la Mer Vide, capables de tout. Les gouffres obscurs de leurs gorges béantes étaient un spectacle menaçant et inquiétant.

Puis ce fut toute la mer qui devint phosphorescente. À peine perceptible au début, juste une touche de couleur, une luisance ténue et plaisante, le phénomène s’intensifia. La nuit, le sillage du navire devenait une ligne de feu déchirant les flots. Et même de jour, les vagues émettaient de la lumière et les embruns passant par-dessus le bastingage scintillaient comme des pierres précieuses.

Il y eut une pluie de méduses urticantes. Il y eut les évolutions frénétiques d’un groupe de plongeurs fendant la surface de l’eau et bondissant si haut qu’ils semblaient vouloir s’envoler et demeurer suspendus dans l’air. Puis quelque chose qui ressemblait à un faisceau de perches de bois réunies par un paquet de vieilles cordes s’approcha en marchant sur l’eau. En son centre, dans une capsule ouverte, se trouvait une toute petite créature globulaire aux nombreux yeux qui semblait se déplacer sur des échasses.

Puis, un matin, Delagard, qui regardait par-dessus le plat-bord – toujours aux aguets, il multipliait les rondes pour parer à toute attaque –, recula brusquement.

— Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Kinverson, Gharkid, venez par ici et regardez-moi ça !

Lawler se joignit au petit groupe. Delagard montrait quelque chose du doigt. Lawler ne vit d’abord rien de particulier, puis il remarqua qu’une sorte de jupe tapissait la coque, vingt centimètres au-dessous de la ligne de flottaison, un ressaut formé d’une substance fibreuse et jaunâtre s’avançant d’un mètre et courant tout le long de la coque. Non, pas une jupe, se dit Lawler, plutôt un rebord, une saillie ligneuse.

— Avez-vous déjà vu ça ? demanda Delagard en se tournant vers Kinverson.

— Non, pas moi.

— Et vous, Gharkid ?

— Non, monsieur le capitaine, jamais.

— Une sorte d’algue qui pousse sur la coque ? Un croisement entre une algue et un anatife ? Qu’en dites-vous, Gharkid ?

— C’est un mystère pour moi, monsieur le capitaine, répondit le petit homme en haussant les épaules.

Delagard fit lancer une échelle de corde par-dessus le bastingage et il descendit inspecter la coque. Agrippé à l’échelle par un bras, suspendu au-dessus de la surface de l’eau, penché aussi loin qu’il le pouvait, il utilisa un racloir à long manche pour essayer de détacher l’étrange excroissance. Quand il remonta, il avait le visage congestionné et il jurait entre ses dents. Il expliqua que le problème venait des doigts de mer, ces petites algues qui formaient sur la coque une couche se renouvelant en permanence, protégeant et renforçant les bordages du navire.

— Une plante locale s’est fixée dessus. Peut-être une espèce voisine ou bien un organisme vivant en symbiose. Quoi qu’il en soit, cette saleté pousse autour des doigts de mer et se fixe rapidement. Elle se développe à toute vitesse. La saillie qu’elle forme est déjà assez importante pour freiner notre déplacement et, si elle continue de croître à la même allure, nous serons immobilisés pour de bon dans deux ou trois jours.

— Qu’est-ce qu’on peut faire ? demanda Kinverson.

— Avez-vous des suggestions ?

— Quelqu’un pourrait descendre avec le glisseur et découper cette saleté avant qu’il soit trop tard.

— Bonne idée, dit Delagard en inclinant la tête. Je suis volontaire pour la première équipe. Vous voulez m’accompagner ?

— D’accord, dit Kinverson. Pourquoi pas ?

Les deux hommes s’installèrent dans le glisseur. Martello, préposé à la manœuvre des bossoirs, souleva l’embarcation et la fit passer par-dessus le bastingage, bien au-delà du rebord ligneux, avant de la laisser descendre jusqu’à la surface de l’eau.

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