Robert Silverberg - La face des eaux

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La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Le mollusque était un funeste présage. Sous ces latitudes australes, la Mer Vide semblait devenir moins vide.

Une nouvelle espèce de drakkens fit son apparition. Ils ressemblaient beaucoup à leurs congénères du Nord, mais ils étaient plus gros et avaient l’air encore plus rusé, avec un regard encore plus gaiement calculateur. Au lieu de se déplacer en bancs de plusieurs centaines d’individus, ces nouveaux drakkens n’était pas plus de quelques douzaines et, quand leur longue tête tubulaire sortit de l’eau, les voyageurs virent qu’ils étaient très espacés, comme si chaque membre du groupe exigeait et recevait de ses compagnons une généreuse portion de territoire. Les drakkens accompagnèrent le navire pendant de longues heures, nageant infatigablement tout en gardant le nez en l’air. Leurs yeux écarlates et brillants ne se fermaient jamais. Il était facile d’imaginer qu’ils attendaient la tombée de la nuit pour essayer de se hisser à bord. Delagard donna l’ordre au quart qui était de repos de prendre son service plus tôt et de surveiller le pont en se munissant de gaffes.

Au crépuscule, les drakkens plongèrent, disparaissant tous en un instant, avec le synchronisme parfait propre à leur espèce, comme s’ils avaient été aspirés dans quelque abîme gigantesque. N’étant pas persuadé qu’ils avaient disparu pour de bon, Delagard donna l’ordre aux patrouilles de rester sur le pont toute la nuit. Mais il n’y eut pas d’attaque et, le lendemain matin, il n’y avait sur la mer aucune trace des drakkens.

Le même jour, en fin d’après-midi, au moment où le soir commençait à tomber, une énorme masse molle, amorphe, d’une substance jaunâtre et gluante, s’approcha du navire, portée par le courant. Cette masse s’étendait interminablement, au moins sur plusieurs centaines de mètres. On eût presque pu croire, tellement sa surface était vaste, qu’il s’agissait de quelque bizarre sorte d’île ; une colossale île visqueuse, une île entièrement constituée de mucosités, un gigantesque agglomérat de morve. Quand ils furent un peu plus près, ils se rendirent compte que cette masse plissée et ridée était vivante, tout au moins en partie. Sa surface moutarde était parcourue de frémissements intermittents donnant naissance à de petites protubérances arrondies qui retombaient presque aussitôt dans le magma central.

— Et voilà, mesdames et messieurs ! lança Dag Tharp en prenant une pose théâtrale. La Face des Eaux, enfin !

— Moi, j’ai plutôt l’impression que c’est l’autre côté ! fit Kinverson en riant.

— Regardez ! s’écria Martello. Il y a des points lumineux qui s’élèvent et qui voltigent partout. C’est magnifique !

— On dirait des lucioles, dit Quillan.

— Des lucioles ? demanda Lawler.

— Il y en a sur Aurore. Ce sont des insectes munis d’organes luminescents. Mais vous savez ce que sont les insectes ? Ce sont des arthropodes, des animaux terrestres à six pattes, extrêmement répandus sur la plupart des planètes. Les lucioles sont donc des insectes qui sortent à la tombée de la nuit et qui font clignoter leur petite lumière. C’est très joli, très romantique. L’effet est voisin de ce que vous avez sous les yeux.

Lawler regarda. C’était en vérité un spectacle magnifique ; de minuscules fragments se détachaient de l’énorme masse turgide et s’élevaient dans l’air, portés par la brise, en émettant une vive lueur, une lumière jaune intense et brève, tels des astres infimes sous la voûte du ciel. Des dizaines, des centaines de ces fragments lumineux emplissaient l’air. Portés par le vent, ils s’élevaient, descendaient, remontaient sans cesser de clignoter.

Sur Hydros la beauté était presque toujours sujette à caution et Lawler éprouvait une inquiétude croissante en regardant la danse des lucioles.

— Une voile a pris feu ! hurla soudain Lis Niklaus.

Lawler leva la tête. Un certain nombre de lucioles étaient arrivées au-dessus du navire et, partout où elles se posaient sur les voiles, elles se fixaient et continuaient de brûler, mettant le feu aux fibres de bambou de mer entrelacées. De minuscules volutes de fumée s’élevaient en une douzaine d’endroits et de nombreux points rouges de fibres embrasées étaient visibles. En fait, le navire était attaqué !

Delagard donna l’ordre de virer de bord et la Reine d’Hydros s’écarta aussi vite que possible de l’ennemi boursouflé qui l’attaquait sur son flanc. Tous ceux qui ne participaient pas à la manœuvre furent envoyés dans la mâture pour protéger les voiles. Lawler se hissa tant bien que mal sur une vergue et commença à repousser les flammèches et à gratter celles qui s’étaient déjà fixées sur les voiles. Elles émettaient une chaleur infime mais persistante et c’est cette chaleur continue qui enflammait les fibres de bambou de mer. Lawler vit des endroits calcinés là où elles avaient été enlevées à temps, d’autres où la clarté des étoiles filtrait à travers de petits trous et même, tout en haut du hunier de misaine, là où la voile était en flammes, une langue de feu écarlate se terminant par un panache de fumée noire.

Kinverson grimpait rapidement vers le foyer d’incendie. Quand il l’atteignit, il avança les deux mains pour l’éteindre. L’une après l’autre, les flammes disparurent, comme par un tour de magie. En quelques instants, il ne resta plus que quelques points rougeoyants qui disparurent à leur tour. La flammèche ayant allumé le foyer s’était déjà envolée. Elle était tombée sur le pont quand les fibres s’étaient embrasées autour d’elle, laissant dans la voile un trou irrégulier, aux bords noircis, de la taille de la tête d’un homme.

Faisant force de voiles, le navire s’éloigna rapidement vers le sud-ouest. L’ennemi hideux, incapable d’avancer à la même allure, disparut en peu de temps. Mais les ravissantes flammèches, les adorables lucioles, portées par la brise, continuèrent, en nombre de plus en plus restreint, à les suivre pendant plusieurs heures, et Delagard attendit l’aube pour donner l’ordre aux défenseurs de redescendre sur le pont.

Sundira passa les trois jours suivants à réparer les voiles avec l’aide de Kinverson, de Pilya et de Neyana. Les voiles détachées des vergues, le navire n’avançait plus. Il n’y avait pas un souffle d’air ; le soleil tapait très fort ; la mer était calme. De temps en temps, au loin, un aileron apparaissait fugitivement à la surface des flots. Lawler avait le sentiment qu’ils étaient maintenant sous une surveillance constante.

Il calcula qu’il lui restait tout au plus une réserve d’une semaine d’extrait d’herbe tranquille.

Une nouvelle créature flottante, ni aussi gigantesque, ni aussi répugnante, ni aussi hostile que la dernière, s’approcha du navire. Ovoïdale, parfaitement lisse, d’un beau vert émeraude, elle répandait une lumière rayonnante. Elle était immergée jusqu’à la moitié de sa hauteur, mais l’eau était si limpide à cet endroit que sa moitié inférieure brillante était entièrement visible. Son diamètre au point le plus large était d’une vingtaine de mètres et elle mesurait une douzaine de mètres de la base submergée au sommet arrondi.

Nerveux, prêt à tout, Delagard fit aligner tout le monde le long du bastingage et chacun saisit une gaffe. Mais la créature ovoïdale passa son chemin, aussi inoffensive qu’un gros fruit. Peut-être n’était-elle pas autre chose. Ils en virent deux autres le même jour, la première plus sphérique, la seconde plus allongée, mais elles semblaient appartenir à la même espèce. Ces créatures ne prêtaient apparemment aucune attention au navire. Lawler estima que ce qu’il leur manquait, c’était d’énormes yeux brillants pour mieux regarder le navire tandis qu’elles passaient en flottant. Mais leur surface était parfaitement lisse, aveugle, mystérieuse, étonnamment inexpressive. Il émanait d’elles une étrange solennité, une gravité massive et paisible. Le père Quillan déclara qu’elles lui rappelaient un évêque qu’il avait connu ; puis il lui fallut expliquer à tout le monde ce qu’était un évêque.

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