Robert Silverberg - La face des eaux

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La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Après les créatures ovoïdales apparurent des poissons volants d’une espèce nouvelle, différents des élégants rase-vagues au corps iridescent de la Mer Natale et des hideux poissons-taupe des immensités océaniques. C’étaient des animaux au corps frêle et vernissé, longs d’une quinzaine de centimètres et munis d’ailes arachnéennes qui leur permettaient de s’élever à des hauteurs stupéfiantes. Les voyageurs les voyaient au loin décoller presque verticalement de l’eau et se déplacer dans l’air sur des distances extraordinaires avant de retomber en piqué et de replonger dans l’océan sans une éclaboussure ou presque. Quelques instants plus tard, ils reprenaient leur essor et redescendaient en se rapprochant chaque fois un peu plus du navire jusqu’à ce qu’ils se trouvent à une courte distance par tribord devant.

Ces poissons volants ne paraissaient pas plus dangereux que les énormes créatures ovoïdales vert émeraude qu’ils avaient vues passer la veille. Ils volaient si haut qu’ils ne risquaient pas de heurter quelqu’un sur le pont et il n’était pas nécessaire de baisser la tête ou de se mettre à l’abri comme lorsque passait un vol de poissons-taupe. Ils étaient magnifiques, brillant de mille feux sur le fond bleu métallique de la voûte du ciel, si beaux que tous les voyageurs se retournaient pour les regarder voler.

Leur corps était presque transparent et il était facile, quand ils passaient à toute allure au-dessus du pont, de distinguer les os très fins, l’estomac palpitant, tout rond, d’un rouge violacé, et le réseau de minuscules veines bleues.

Oui, ils étaient très beaux, mais, en se déplaçant dans l’air, ils laissaient tomber sur le navire une étrange petite bruine miroitante, une pluie fine de gouttelettes sombres et luisantes qui mordaient la peau et brûlaient tout ce qu’elles touchaient.

Au début, personne ne se rendit compte de ce qui se passait. Les premières irritations provoquées par les sécrétions des poissons volants n’étaient qu’un désagrément à peine perceptible. Mais la douleur allait en s’amplifiant : l’acide pénétrait insensiblement dans la chair et ce qui n’avait été qu’une infime démangeaison se transformait en horrible souffrance.

Lawler se tenait à l’avant, sous les voiles de misaine qui l’abritaient du plus fort du bombardement. Quelques gouttelettes éparses tombèrent sur son avant-bras, de quoi provoquer tout juste un froncement de sourcils. Mais il vit apparaître tout près de lui quelques marques mouchetées sur le bois jaune et poli du pont et, relevant la tête, il découvrit ses camarades de bord qui se tortillaient en tous sens et hurlaient en tapant sur leurs bras et en se frottant les joues.

— Couchez-vous ! s’écria-t-il. Tout le monde à l’abri ! Cela vient des poissons volants !

Les assaillants qui avaient survolé le navire s’éloignaient déjà. Mais une seconde vague d’assaut décollait à tribord.

L’attaque aérienne dura près d’une heure et il y eut en tout une demi-douzaine de vagues. Quand l’alerte fut levée, les victimes défilèrent dans la cabine de Lawler pour faire soigner leurs brûlures.

Sundira, qui se trouvait dans la mâture quand le bombardement avait commencé, fut la dernière à entrer. Comme elle ne portait qu’un pagne autour de la taille au moment de l’attaque, tout son corps était couvert de cloques. Lawler l’enduisit en silence de pommade. Elle était nue devant lui et ses mains couraient sur la peau douce et frottaient pour faire pénétrer l’onguent. Autour des mamelons, le long des cuisses, en remontant vers l’aine pour s’arrêter à quelques millimètres de son sexe.

Ils n’avaient pas fait l’amour depuis la nuit où le mollusque s’était fixé sur la coque du navire, mais Lawler n’éprouvait pas le moindre désir en la caressant, même aux endroits les plus intimes de son corps.

Sundira le perçut, elle aussi. Lawler sentit les muscles de la jeune femme se contracter sous les doigts insistants du médecin.

— Tu me malaxes comme un quartier de viande, Val ! lança-t-elle enfin d’un ton furieux.

— Je suis un praticien qui s’efforce de soigner une patiente dont la peau est couverte de foutues cloques !

— C’est tout ce que je suis pour toi ?

— Pour l’instant, oui. Tu t’imagines peut-être qu’un médecin se met à haleter dès qu’il pose la main sur le corps d’une jolie patiente ?

— Mais je ne suis pas n’importe quelle patiente ?

— Bien sûr que non.

— Alors, pourquoi me fuis-tu depuis plusieurs jours ? Et maintenant, tu me traites comme une étrangère. Quel est le problème, Val ?

— Un problème ? dit-il, l’air préoccupé, en lui donnant une petite tape sur la hanche. Tourne-toi, je n’ai pas encore massé le creux de tes reins. Où vois-tu un problème, Sundira ?

— J’ai l’impression que tu n’as plus envie de moi.

Lawler plongea les doigts dans le pot d’onguent et commença de lui masser le bas du dos, juste au-dessus des fesses.

— Je ne savais pas que nous avions un calendrier précis.

— Bien sûr que non, mais regarde comment tu poses les mains sur moi.

— Je viens juste de t’expliquer, dit Lawler, mais je vais recommencer. Je croyais que tu étais venue pour te faire soigner et non pour faire l’amour. Un médecin apprend très tôt que ce n’est jamais une bonne idée de mélanger les deux. Et puis l’idée m’a traversé l’esprit, et ce n’est plus une question d’éthique, mais de simple bon sens, que tu n’aurais peut-être pas envie que je saute sur toi à un moment où ton corps est couvert de cloques douloureuses. D’accord ?

Leur première querelle était-elle sur le point d’éclater ?

— Cela te paraît raisonnable, Sundira ?

Elle se retourna brusquement pour lui faire face.

— C’est à cause de ce qui s’est passé avec Delagard, n’est-ce pas ?

Quoi ?

— L’idée qu’il a posé les mains sur moi – et pas seulement les mains – t’est insupportable et tu ne veux plus rien avoir à faire avec moi.

— Tu parles sérieusement ?

— Oui. Et je sais que j’ai raison. Si tu pouvais voir l’expression de ton visage…

— Nous étions tous comme fous pendant que cette saloperie était fixée sur la coque. Personne ne peut porter la responsabilité de ce qui s’est passé cette nuit-là. Crois-tu que j’avais envie de baiser Nevana ? Si tu veux savoir la vérité, Sundira, c’est toi que je cherchais quand je suis arrivé sur le pont. Dans l’état où j’étais, je ne me souvenais plus de ton nom et je ne savais même pas comment je m’appelais. Mais, dès que je t’ai vue, j’ai eu envie de toi et je me suis dirigé vers toi, mais Léo Martello m’a devancé. À ce moment-là, Neyana m’a appelé et je suis allé avec elle. J’ai agi sous l’influence de cette créature, comme toi, comme tout le monde. Tout le monde, sauf le père Quillan et Gharkid. Nos deux saints hommes.

Lawler avait le feu aux joues et il sentait les battements de son cœur s’accélérer.

— Écoute, Sundira, je suis au courant depuis le début de ta liaison avec Kinverson et cela n’a rien empêché. Pendant la nuit du mollusque, tu es d’abord allée avec Martello, puis avec Delagard. Pourquoi voudrais-tu que ce que tu as fait avec Delagard soit plus important pour moi que ce que tu as fait avec les autres ?

— Avec Delagard, c’est différent. Tu le détestes. Il te dégoûte.

— Tu crois ?

— C’est un assassin et une brute. C’est à cause de lui que nous avons tous été chassés de l’île de Sorve et, depuis le début de cette expédition, il se conduit comme un tyran. Il tabasse Lis, il a tué Henders. Il ment, il triche, il ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Toute sa personne te répugne et tu ne peux pas supporter qu’il m’ait baisée, même si je n’étais pas moi-même quand cela s’est produit. Alors, tu passes ta mauvaise humeur sur moi. Tu ne veux pas poser la bouche là où Delagard a posé la sienne et je ne parle pas du reste. N’est-ce pas que j’ai raison, Val ?

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