Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Il ne restait donc que Dag Tharp, Dann Henders, Léo Martello, Sundira et Onyos Felk. Felk ne pouvait pas souffrir Delagard. Parfait, se dit Lawler. En voilà un qui sera de mon côté. Tharp et Henders avaient déjà eu une prise de bec avec Delagard et ils ne reculeraient certainement pas devant un autre affrontement. Mais Martello était un employé fidèle et Lawler ne savait pas très bien de quel côté il se placerait en cas d’épreuve de force avec l’armateur. Même Sundira représentait une inconnue. Malgré l’intimité qui semblait se développer entre eux, rien ne permettait à Lawler de présumer qu’elle se rangerait dans son camp. Peut-être éprouvait-elle de la curiosité, peut-être était-elle désireuse de découvrir la véritable nature de la Face. Il ne fallait pas oublier que l’étude de la vie des Gillies était pour elle une passion.

Ils seraient donc quatre, au mieux six, contre tous les autres. Cela ne faisait même pas la moitié des passagers. Ce n’est pas suffisant, songea Lawler.

Il commençait à se dire qu’il était vain de chercher à contrecarrer les plans de Delagard. L’armateur était une force trop puissante pour être jugulée. Il était comme la Vague : on pouvait ne pas aimer où il vous entraînait, mais il n’y avait pas grand-chose à faire pour s’y opposer. Vraiment pas grand-chose.

En réaction à la catastrophe, Delagard semblait bouillonner d’une énergie inépuisable et il donnait des instructions pour préparer le navire à la reprise du voyage. Les mâts étaient remis en état et les voiles hissées. L’homme énergique et résolu paraissait maintenant mû par une vitalité démoniaque et implacable, celle d’une force de la nature. L’analogie avec la Vague était appropriée. La perte de ses précieux navires semblait avoir redoublé la détermination de l’armateur. Se dépensant sans mesure, débordant d’une folle énergie, lançant une multitude d’ordres d’une voix tonitruante, il se mouvait au centre d’un tourbillon incessant qui le rendait presque impossible à approcher et interdisait à quelqu’un comme Lawler d’aller le voir pour lui dire : « Nid, nous ne pouvons pas vous laisser conduire ce navire où vous avez décidé. »

Le matin suivant le passage de la Vague, il y avait de nouvelles ecchymoses et de nouvelles coupures sur le visage de Lis Niklaus.

— Je ne lui ai absolument rien dit, confia-t-elle à Lawler tandis qu’il réparait les dégâts. Dès que nous sommes entrés dans la cabine, il est devenu comme fou et il a commencé à me frapper.

— Cela s’était déjà produit ?

— Pas comme ça, non. Il se conduit comme un dément. Peut-être a-t-il cru que j’allais dire quelque chose qui ne lui plairait pas. La Face, la Face, la Face, c’est devenu une obsession pour lui ! Il en parle même dans son sommeil ! Il négocie des contrats, il menace des concurrents, il promet des miracles… Et je ne sais quoi encore.

Aussi forte, aussi vigoureuse fût-elle, Lis semblait devenue fragile et rabougrie, comme si Delagard la vidait de toute son énergie pour se l’approprier.

— Plus je reste avec lui, poursuivit-elle, plus il me fait peur. On s’imagine que ce n’est qu’un riche armateur qui ne pense qu’à boire et à manger, à baiser et à s’enrichir toujours plus, on se demande bien pour quoi faire, d’ailleurs. Et puis, de temps en temps, il s’ouvre un tout petit peu et ce qu’on découvre en lui, ce sont des démons.

— Des démons ?

— Des démons, des visions, des fantasmes… Je ne sais pas. Il s’imagine que cette grande île fera de lui une sorte d’empereur, peut-être même un dieu, que tout le monde sera à ses ordres, pas seulement notre petit groupe, mais les humains des autres îles et même les Gillies. Et les habitants d’autres planètes. Savez-vous qu’il a l’intention de construire un astroport ?

— Oui, dit Lawler, il m’en a parlé.

— Et il le fera. Il obtient tout ce qu’il veut. Jamais il ne prend de repos, jamais il ne renonce. Il réfléchit dans son sommeil. Et je parle sérieusement. Comptez-vous faire quelque chose pour essayer de l’arrêter, docteur ? demanda-t-elle en portant la main à une meurtrissure sur sa joue gauche, entre l’œil et la pommette.

— Je n’en suis pas sûr.

— Soyez prudent. Si vous essayez de vous mettre en travers de son chemin, il vous tuera. Même vous, docteur. Il vous tuera aussi froidement qu’un poisson.

La Mer Vide semblait bien porter son nom. Limpide, unie comme un miroir ; pas une île, pas un récif de corail, pas un coup de vent, pas de nuages, ou si peu, dans le ciel. Le soleil ardent faisait miroiter de longues traînées bleu-gris sur les flots indolents. Les vents étaient faibles et capricieux. Les lames de fond se faisaient de plus en plus rares et elles étaient sans force, de simples ondulations ridant la surface de la mer et qu’ils franchissaient aisément. Mais la vie aquatique, elle aussi, devenait de plus en plus réduite. Kinverson mettait inutilement ses lignes à l’eau et les filets que Gharkid remontait ne contenaient que d’infimes quantités d’algues comestibles. De loin en loin, les voyageurs apercevaient un banc de poissons qui passaient en lançant des éclairs argentés ou ils voyaient folâtrer à distance des créatures de plus grande taille, mais il était rare qu’un animal vienne assez près pour se faire prendre. Les stocks du bord, les réserves d’algues et de poisson séché étant presque épuisés, Delagard donna l’ordre de réduire les rations. Ils allaient, semblait-il, souffrir de la faim jusqu’au terme du voyage. De la faim, mais aussi de la soif. Ils n’avaient pas eu le temps de sortir des récipients pour profiter de la pluie diluvienne qui s’était abattue sur le navire juste avant l’arrivée de la Vague. Et maintenant, sous un ciel imperturbablement serein, le niveau baissait de jour en jour dans les tonneaux.

Lawler demanda à Onyos Felk de lui indiquer leur position sur la carte. Comme à son habitude, le cartographe demeura imprécis, mais il montra un point, très loin dans la Mer Vide, à mi-chemin entre l’équateur et l’emplacement supposé de la Face des Eaux.

— Vous en êtes sûr ? demanda Lawler. Pouvons-nous vraiment avoir avancé aussi loin ?

— La Vague se déplaçait à une vitesse incroyable. Elle nous a transportés toute la journée et c’est un miracle si le navire ne s’est pas disloqué.

— Nous nous sommes engagés trop loin pour faire demi-tour, n’est-ce pas ? poursuivit Lawler en étudiant la carte.

— Qui parle de faire demi-tour ? Vous ? Moi ? Assurément pas Delagard.

— C’était une hypothèse, dit Lawler. Juste une hypothèse.

— Nous avons intérêt à continuer, dit Felk d’un ton lugubre. En fait, nous n’avons pas le choix. Il y a derrière nous de si vastes étendues désertes que, si nous décidions maintenant de repartir vers des eaux connues, nous mourrions probablement de faim avant d’avoir touché une île. Notre seule chance est de découvrir la Face. Nous y trouverons peut-être de la nourriture et de l’eau douce.

— C’est vraiment ce que vous pensez ?

— Comment voulez-vous que je le sache ? dit Felk.

— Avez-vous une minute, docteur ? demanda Léo Martello. J’aimerais vous montrer quelque chose.

Lawler triait ses papiers dans sa cabine. Il avait devant lui trois boîtes contenant les dossiers médicaux de soixante-quatre ex-habitants de l’île de Sorve présumés disparus en mer. Lawler avait âprement combattu pour obtenir l’autorisation de les emporter et, pour une fois, il avait obtenu gain de cause. Et maintenant ? Fallait-il les garder ? Pour quoi faire ? Pour le cas où les cinq navires réapparaîtraient avec leur équipage au complet ? Les conserver pour une utilisation ultérieure par un historien de l’île ?

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