Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Gris, presque vide, le ciel aussi était tout uni. Un unique nuage bas était visible, très loin à l’occident, juste dans le soleil couchant. Une lumière pâle ruisselait à l’horizon. Il n’y avait plus la moindre trace de la tempête qui avait précédé la Vague. Elle s’était évanouie aussi totalement que la Vague elle-même.

Et les autres navires ? Les autres navires ?

Lawler marcha lentement d’un plat-bord à l’autre, puis revint sur ses pas. Il fouilla la mer du regard pour y discerner des signes ou des indices : morceaux de bois flottant, débris de voiles, vêtements épars, ou même nageurs en perdition. Mais il ne voyait rien. Une fois déjà pendant ce voyage, après l’autre violente tempête, celle qui avait duré trois jours, il avait scruté une mer sur laquelle aucun navire n’était visible. La première fois la flottille avait simplement été éparpillée par les bourrasques de vent et elle s’était reformée en quelques heures. Mais cette fois il redoutait qu’il en aille autrement.

— Voilà Dag, murmura Sundira. Mon Dieu ! Regarde sa tête !

Dag Tharp sortait par l’écoutille arrière, le teint livide, la mâchoire pendante et le regard vide, les épaules tombantes et les bras ballants. Sortant de sa transe, Delagard pivota sur ses talons.

— Alors ? lança-t-il sèchement. Quelles nouvelles ?

— Rien. Pas de nouvelles.

La voix de Tharp n’était qu’un murmure rauque, étranglé.

— Pas une réponse, poursuivit-il. J’ai tout essayé. Reine appelle Déesse , Reine appelle Étoile , Reine appelle Lunes , Reine appelle Croix . Ici Reine , répondez ! Répondez ! Rien. Pas une seule réponse.

Il avait l’air d’avoir à moitié perdu la tête.

Le visage à la mâchoire carrée de Delagard devint cendreux. Il parut s’affaisser.

— Pas une seule réponse.

— Rien, Nid. Personne n’a répondu. Ils ne sont pas là.

— C’est votre radio qui ne marche pas !

— Je suis entré en contact avec plusieurs îles. J’ai joint Kentrup. J’ai joint Kaggerham. La Vague était terrible, Nid. Vraiment terrible.

— Mais, mes navires !…

— Rien.

— Mes navires, Dag !

Delagard avait les yeux exorbités. Il fonça sur Tharp comme s’il avait l’intention de le saisir aux épaules et de le secouer pour lui arracher de meilleures nouvelles. Kinverson s’interposa brusquement et tint Delagard à distance en le soutenant quand il se mit à frissonner et à trembler.

— Redescendez, ordonna l’armateur au radio. Essayez encore.

— Ça ne sert à rien, dit Tharp.

— Mes navires ! Mes navires !

Delagard se retourna et se rua vers le bastingage.

Pendant un instant affreux, Lawler crut qu’il allait se jeter par-dessus bord. Mais il avait simplement besoin de taper sur quelque chose. Il serra rageusement les deux poings et les abattit sur le garde-fou, frappant avec une force si étonnante que, sur un demi-mètre, le métal se creusa, se courba et se tordit.

— Mes navires ! hurla plaintivement Delagard.

Lawler sentit un tremblement le gagner. Oui, les navires. Mais aussi tous ceux qui étaient à bord. Il se tourna vers Sundira et lut de la sympathie dans son regard. Elle savait quel chagrin il éprouvait. Mais pouvait-elle véritablement comprendre ? Ce n’étaient, somme toute, pour elle que des étrangers. Mais, pour lui, ils représentaient tout son passé, la substance de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. Nicko Thalheim et Sandor, son vieux père, Bamber Cadrell, les Sweyner et les Tanamind, Brondo et ces pauvres cinglées de Sœurs, Volkin, Yanez, Stayvol. Tous, tous ceux qu’il connaissait, toute son enfance, sa jeunesse et sa maturité, les gardiens des souvenirs d’une vie, tous emportés en même temps. Comment pourrait-elle comprendre cela ? Avait-elle jamais appartenu d’une manière durable à une communauté ? Elle avait quitté l’île où elle était venue au monde sans jamais y retourner et s’était déplacée d’île en île sans jamais regarder en arrière. On ne peut pas savoir ce que c’est de perdre ce que l’on n’a jamais eu.

— Val…, dit-elle doucement.

— Laisse-moi tranquille, veux-tu !

— Si je peux faire quoi que ce soit pour t’aider…

— Non, tu ne peux pas, dit Lawler.

La nuit tombait. La Croix commençait de monter dans le ciel, mais à un angle insolite, curieusement oblique, inclinée du sud-ouest au nord-ouest. Il n’y avait pas un souffle de vent. La Reine d’Hydros se balançait mollement sur une mer d’huile. Tout le monde était resté sur le pont, mais, plusieurs heures après le passage de la Vague, personne n’avait encore pris la peine de hisser les voiles. Mais cela n’avait guère d’importance dans cette bonace, ce calme plat.

Delagard se tourna vers Onyos Felk.

— Quelle est notre position, à votre avis ? demanda-t-il d’une voix blanche.

— À l’estime, ou voulez-vous que j’aille chercher mes instruments ?

— À vue de nez, Onyos, à vue de nez !

— Nous sommes dans la Mer Vide.

— Merci beaucoup, j’aurais pu trouver ça tout seul ! Donnez-moi une longitude !

— Vous me prenez pour un magicien, Nid ?

— Je vous prends pour un sinistre con ! Mais vous pouvez au moins me donner une longitude. Regardez la putain de Croix !

— Je vois la putain de Croix, répliqua Felk avec aigreur. Elle m’indique que nous sommes au sud de l’équateur et beaucoup plus à l’ouest que lorsque la Vague nous a surpris. Si vous voulez quelque chose de plus précis, laissez-moi descendre et essayer de retrouver mes instruments.

— Beaucoup plus à l’ouest ? demanda Delagard.

— Oui, beaucoup. Beaucoup plus. Nous avons fait du chemin.

— Bon, allez chercher vos instruments.

Après un long moment passé à fouiller dans le chaos de l’entrepont, Felk réapparut avec les outils de son métier, des instruments de navigation rudimentaires et grossièrement façonnés dont la vue eût probablement déclenché un petit rire condescendant chez un marin du XVI esiècle. Sans y comprendre grand-chose, Lawler regarda Felk qui travaillait tranquillement ; il faisait un relèvement par rapport à la Croix en parlant dans sa barbe, réfléchissait, puis recommençait ses calculs. Au bout d’un certain temps, il se tourna vers Delagard.

— Nous sommes encore beaucoup plus à l’ouest que je ne l’aurais imaginé, dit-il.

— Quelle est notre position ?

Felk la lui communiqua et la stupéfaction se peignit sur le visage de l’armateur. Il disparut à son tour dans l’écoutille et resta absent pendant un long moment. Quand il revint, il portait sa carte marine. Lawler s’approcha tandis que le doigt de Delagard se déplaçait horizontalement sur le globe.

— Voilà. Ici. Nous sommes ici.

— Vois-tu l’endroit qu’il indique ? demanda Sundira.

— Nous sommes au beau milieu de la Mer Vide. Presque à la même distance de la Face des Eaux que des îles habitées que nous avons laissées derrière nous. Nous sommes au beau milieu de cette immensité et nous sommes absolument seuls.

2

Tout espoir était maintenant envolé de provoquer une réunion des navires afin d’opposer à Delagard la volonté de l’ensemble de la communauté de Sorve, puisqu’elle se réduisait à treize individus. Leur véritable destination était maintenant connue de tous les passagers de l’unique navire restant. Certains, tels Kinverson ou Gharkid, semblaient n’en avoir que faire ; pour eux, toutes les destinations se valaient. Certains autres – Neyana, Pilya, Lis – ne s’opposeraient probablement pas aux décisions de Delagard, aussi aberrantes fussent-elles. Un autre au moins, le père Quillan, était l’allié déclaré de l’armateur dans sa quête de la Face.

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