Robert Silverberg - La face des eaux

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg - La face des eaux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: Livre de poche, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La face des eaux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

La face des eaux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La face des eaux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je vois, dit Lawler d’un air sombre.

— Vous voyez ? Vous voyez vraiment ?

— Ce que je vois, c’est que, dans votre quête avide du paradis, vous n’avez pas hésité à tous nous trahir au profit de Delagard.

— Je vous trouve très dur, dit Quillan.

— Oui, je suppose que vous êtes dans le vrai. Pardonnez-moi. À votre avis, je n’ai bien sûr aucune raison d’être furieux.

— Mon enfant…

— Je ne suis pas votre enfant !

— Vous êtes Son enfant, au moins.

Lawler soupira. Delagard, Quillan : ils étaient aussi cinglés l’un que l’autre. L’un dans sa quête de rédemption, l’autre dans sa conquête du monde, ils étaient prêts à tout.

Quillan posa une main bienveillante sur celle de Lawler et sourit.

— Dieu vous aime, dit-il d’une voix douce. Il vous accordera Sa grâce, n’ayez crainte.

— Dis-moi tout ce que tu sais sur la Face des Eaux, demanda Lawler à Sundira. Tout.

— Je ne sais pas grand-chose, dit-elle. Tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit d’une sorte d’île gigantesque, ou de quelque chose qui ressemble à une île, mais qui est infiniment plus grand que toutes les îles connues et habitées. C’est une énorme étendue de terre ancrée d’une manière durable dans les eaux et qui couvre des milliers d’hectares.

— Je sais déjà tout cela. Mais as-tu appris autre chose sur la Face dans toutes les conversations que tu as eues avec les Gillies ? Pardon, les Habitants.

— Ils n’aimaient pas en parler. Sauf un seul, une femelle que j’ai connue à Simbalimak. Elle a accepté de répondre à quelques-unes de mes questions.

— Et alors ?

— Elle m’a dit que c’était le lieu interdit, le lieu où personne ne doit aller.

— C’est tout ? Donne-moi des détails.

— Tout cela est assez confus.

— J’imagine. Raconte-moi, Sundira, je t’en prie.

— Elle est restée assez énigmatique. Délibérément, à ce qu’il m’a semblé. Mais j’ai eu l’impression que, pour elle, la Face n’était pas seulement un lieu tabou, ou sacré, et donc à éviter, mais qu’elle était littéralement inhabitable… physiquement dangereuse. « C’est la fontaine de la création », m’a-t-elle dit. Les Habitants disent d’un mort qu’il est retourné à la source. Et cette femelle m’a dit que lorsqu’un des siens mourait, l’expression qu’ils employaient était : « Il a gagné la Face. » J’ai eu l’impression d’un lieu bouillonnant d’énergie, de quelque chose de violent, d’ardent et de très, très puissant. Comme si une réaction nucléaire permanente y avait lieu.

— Bon Dieu ! dit Lawler d’une voix blanche.

Malgré la chaleur moite qui régnait dans la petite cabine, il sentit un frisson remonter le long de ses jambes. Ses doigts étaient froids, eux aussi, et agités de mouvements convulsifs. Il se retourna pour prendre la bouteille d’extrait d’herbe tranquille et se versa une petite dose. Puis il interrogea Sundira du regard, mais elle secoua la tête.

— Violent, ardent et puissant, reprit-il. Une réaction nucléaire.

— Tu comprends bien que ce ne sont pas les termes qu’elle a employés. C’est moi qui ai interprété ses expressions vagues et probablement métaphoriques. Tu sais comme il est difficile de comprendre ce que les Habitants nous disent.

— Oui.

— Mais, pendant que nous parlions de tout cela, j’ai commencé à me demander si les Habitants ne s’y étaient pas livrés dans un passé lointain à une expérience, peut-être la construction d’une sorte de centrale nucléaire, qui aurait mal tourné. Comprends-moi bien, ce n’est qu’une hypothèse. Mais, en l’écoutant parler, j’ai remarqué qu’elle avait l’air très mal à l’aise. Elle ne cessait de se dérober quand je posais trop de questions, et j’ai compris qu’elle était persuadée qu’il y avait sur la Face quelque chose qu’il faut à tout prix éviter. Quelque chose à quoi elle ne voulait même pas penser et dont, à plus forte raison, elle ne voulait pas parler.

— Merde. Merde.

Lawler but son verre d’un trait et sentit presque aussitôt l’effet apaisant de la drogue.

— Un désert nucléaire. Une réaction en chaîne perpétuelle. Cela ne correspond guère à ce que Delagard et le père Quillan m’ont dit.

— Tu as parlé de la Face des Eaux avec eux ? Pourquoi vous intéressez-vous soudain tellement à la Face ?

— C’est le sujet de conversation en vogue.

— Sois gentil, Val, dis-moi ce qui se passe.

— Nous ne faisons plus route vers Grayvard depuis plusieurs jours, dit-il doucement après une brève hésitation. Nous sommes repassés au sud de l’équateur et nous voguons dans la Mer Vide.

Sundira le regarda d’un air ahuri.

— Notre nouvelle destination, poursuivit-il aussitôt, est la Face des Eaux.

— Tu dis cela comme si tu parlais sérieusement.

— Je parle sérieusement.

Elle s’écarta de lui, le genre de petit mouvement réflexe qu’elle aurait pu faire s’il avait brusquement levé une main menaçante.

— C’est la décision de Delagard ?

— Bien sûr. Il me l’a annoncé lui-même, il y a une demi-heure, quand je l’ai pressé de questions sur la route bizarre qu’il nous faisait suivre.

Lawler lui résuma leur conversation : les récits de voyage du vieux Jolly ; le rêve nourri par Delagard de fonder une grande ville sur la Face et d’étendre sa domination sur l’ensemble de la planète et sur les Habitants ; son projet de construction d’un astroport afin d’ouvrir Hydros au commerce interstellaire.

— Et le père Quillan ? Quel est son rôle là-dedans ?

— Il encourage Delagard à aller de l’avant. Il a décidé, ne me demande pas pourquoi, que la Face est une sorte de paradis et que Dieu – son Dieu, celui après lequel il a couru toute sa vie – y porte ses pénates quand il est dans les environs. Il a hâte que Delagard le conduise à la Face pour pouvoir enfin saluer son Dieu.

Sundira le regardait avec l’expression interloquée d’une femme qui vient de découvrir un petit serpent remontant lentement sur l’intérieur de sa cuisse.

— Tu crois qu’ils sont devenus fous tous les deux ?

— Pour moi, dit Lawler, quelqu’un qui emploie des expressions telles que « prendre le contrôle », ou « établir sa domination » est fou. Et il en va de même de celui qui est hanté par l’idée de « trouver Dieu ». Ce sont pour moi des concepts dénués de sens. D’après ma définition du mot, ceux qui élaborent des concepts dénués de sens sont fous. Et il se trouve que l’un d’eux a le commandement de notre flottille.

Le ciel commençait à s’obscurcir quand Lawler remonta sur le pont. Dans la mâture, les hommes de quart s’affairaient à amener les voiles sous le commandement d’Onyos Felk. Un vent violent venait de se lever et il soufflait en bourrasques qui laissaient présager le pire. Une terrible tempête s’annonçait. Des nuages noirs déchiquetés occupaient tout le ciel au sud. Lawler voyait avancer au loin la nuée ténébreuse dont les flancs déversaient des torrents d’eau qui fouettaient la surface des flots et couronnaient les vagues d’une crête mousseuse d’écume blanchâtre. Un éclair déchira le ciel en traçant une terrifiante ligne brisée d’un jaune intense. Il fut presque immédiatement suivi d’un long roulement de tonnerre.

— Des seaux ! hurla Delagard. Des barils ! Voilà l’eau qui arrive !

— Ouais, marmonna Dag Tharp en passant en courant devant Lawler, assez d’eau pour nous engloutir.

— Dag ! Attendez !

— Qu’est-ce qu’il y a, docteur ? demanda le radio en se retournant.

— Dès que la tempête sera passée, il faudra que nous appelions les autres navires. J’ai parlé à Delagard. C’est vers la Face des Eaux qu’il nous conduit, Dag.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La face des eaux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La face des eaux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Silverberg - Der Held des Universums
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Am Ende des Winters
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Une fable des bois véniens
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le Livre des Changements
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Notre-Dame des Sauropodes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le roi des rêves
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Die Erbschaft des Todes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - La saison des mutants
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le temps des changements
Robert Silverberg
Robert Silverberg - La porte des mondes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le livre des crânes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Face of the Waters
Robert Silverberg
Отзывы о книге «La face des eaux»

Обсуждение, отзывы о книге «La face des eaux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x