Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Je vous l’ai dit : c’est à Delagard qu’il faut le demander.

— C’est bien ce que je compte faire. Mais je voulais d’abord savoir ce qu’éprouvent les autres capitaines à l’idée de s’engager dans la Mer Vide.

— C’est ce que nous faisons ? demanda Yanez sans se départir de son calme. Je croyais que nous faisions juste un petit détour vers le sud, pour une raison dont Delagard n’a pas jugé utile de nous parler. Autant que je sache, notre destination finale demeure Grayvard.

— Vous êtes sincère ?

— Si je vous réponds oui, me croirez-vous ?

— J’aimerais vous croire.

— C’est la vérité, doc. Sur la tête de ce frère que j’aimais, c’est la vérité. Delagard n’a jamais mentionné un changement de cap et pas plus moi que Bamber ou Poitin n’avons posé de question. Je suppose que les Sœurs ne se sont rendu compte de rien.

— Mais vous en avez quand même parlé avec Cadrell et Stayvol ?

— Bien sûr.

— Stayvol est très lié à Delagard et je n’ai guère confiance en lui. Qu’a-t-il dit ?

— Il est aussi perplexe que nous !

— Et vous le croyez sincère ?

— Oui. Mais qu’est-ce que cela change ? Tout le monde suit Delagard. Si vous voulez savoir ce qui se passe, il faudra le lui demander. Et, s’il vous donne une explication, tenez-moi au courant.

— Promis, dit Lawler.

— Voulez-vous que j’appelle Stayvol maintenant ? demanda Dag Tharp.

— Non. Je crois que je vais me passer de son avis aujourd’hui.

— Quelle merde ! dit Tharp en tirant nerveusement sur la peau flasque de son cou. Non, mais, quelle merde ! Vous croyez que c’est une conspiration ? Que tous les capitaines sont de mèche et qu’ils gardent le silence ?

— Je crois ce que m’a dit Martin Yanez. Quelle que soit la raison de ce changement de cap, Delagard a peut-être mis Stayvol au courant, mais il est probable que les deux autres ne savent rien.

— Et Damis Sawtelle ?

— Quoi, Damis ?

— Imaginons qu’il ait remarqué ce changement de cap et qu’il ait appelé Delagard pour lui demander des explications. Imaginons que Delagard lui ait répondu que ce n’étaient pas ses oignons et que Damis l’ait si mal pris qu’il a modifié la route de son navire en pleine nuit pour mettre tout seul le cap sur Grayvard. C’est une soupe au lait, Damis, vous savez. Il est peut-être en ce moment à cinq cents milles au nord et, pendant que nous essayons désespérément de le joindre, il garde volontairement le silence radio, parce qu’il a décidé de se séparer du reste de la flottille.

— C’est une théorie séduisante. Mais Pelagard est-il capable de faire fonctionner votre équipement radio ?

— Non, répondit Tharp. Autant que je sache, non.

— Alors, comment Damis aurait-il pu communiquer avec lui en dehors de votre présence ?

— Très juste.

— Il y a gros à parier que Sawtelle n’a pas décidé de faire cavalier seul. Le Soleil Doré gît par le fond avec Damis Sawtelle et tout son équipage. Un des habitants de cet océan a attaqué le navire pendant la nuit et l’a coulé rapidement et proprement, une créature très rusée, et il faut souhaiter que nous ne découvrions jamais ce que c’est. Il ne sert à rien de penser au Soleil Doré maintenant. Ce que nous devons savoir, c’est pourquoi nous faisons route vers le sud au lieu de continuer vers le nord.

— Vous allez parler à Delagard, docteur ?

— Je pense que c’est nécessaire, dit Lawler.

Delagard venait d’achever son quart. Il paraissait fatigué. Ses épaules carrées s’affaissaient vers l’avant, tout comme sa tête posée sur son cou de taureau. Il s’enfonçait dans l’écoutille et commençait à descendre l’escalier quand Lawler lui demanda de l’attendre.

— Qu’est-ce qu’il y a, doc ?

— Pouvons-nous parler ?

Les paupières de l’armateur s’abaissèrent fugitivement.

— Tout de suite ? demanda-t-il.

— Oui, ce serait préférable.

— D’accord. Suivez-moi.

La cabine de Delagard, au moins deux fois plus spacieuse que celle de Lawler, était encombrée de vêtements en désordre, de bouteilles d’alcool vides, de pièces d’accastillage diverses et même de quelques livres. Les livres étaient si rares sur Hydros que Lawler fut stupéfait de les voir éparpillés sur le plancher.

— Vous voulez boire quelque chose ?

— Merci, pas maintenant. Mais servez-vous, je vous en prie. Il y a un petit problème, Nid, poursuivit-il après un moment d’hésitation. Il semble que nous nous soyons accidentellement détournés de notre route.

— Allons donc ! fit Delagard sans manifester le moindre étonnement.

— Il semble que nous soyons repassés sous l’équateur. Que notre cap soit sud-sud-ouest au lieu de nord-nord-ouest. C’est un changement considérable par rapport à notre route initiale.

— Nous avons vraiment dévié tant que cela ? dit Delagard en simulant la surprise avec une insistance très lourde. Nous faisons complètement fausse route ?

Il caressa son verre d’alcool, se frotta la clavicule comme si elle le faisait souffrir et fourragea dans la masse d’objets disparates qui couvraient la table.

— Si c’est vrai, c’est une erreur de navigation monumentale, reprit-il. Quelqu’un a dû se glisser jusqu’à l’habitacle et retourner le compas pour nous induire en erreur. Mais êtes-vous certain de ce que vous avancez, docteur ?

— Ne jouez pas au plus fin avec moi. Il est trop tard pour cela. Qu’est-ce que vous manigancez, Nid ?

— Vous ne connaissez rien à la navigation en haute mer. Comment pouvez-vous savoir dans quelle direction nous allons ?

— J’ai consulté des spécialistes.

— Onyos Felk ? Cette vieille baderne ?

— Oui, j’en ai parlé avec lui. Et avec d’autres. Je reconnais qu’on ne peut pas toujours se fier à Onyos. Mais aux autres, si. Vous pouvez me croire.

Les yeux plissés, les mâchoires serrées, Delagard foudroya le médecin du regard. Puis il se calma. Il but une gorgée, puis vida son verre d’alcool. Et il se plongea dans un profond silence.

— Très bien, dit-il enfin. Le moment est venu de vous mettre au parfum. Il se trouve que, pour une fois, Felk a raison. Nous n’allons pas à Grayvard.

En entendant cette déclaration faite avec une assurance détachée, Lawler eut l’impression de recevoir une décharge électrique.

— Bon Dieu ! Pourquoi, Nid ?

— On ne veut pas de nous à Grayvard. On n’a jamais voulu de nous. On m’a débité les mêmes conneries que dans les autres îles, savoir qu’il y avait de la place pour une douzaine de réfugiés au maximum, mais qu’il n’était pas question d’accueillir tout le monde. J’ai essayé d’user de toute mon influence, mais ils n’ont pas voulu en démordre. Nous étions à la rue, paumés, sans endroit où aller.

— Vous nous avez donc menti depuis le début du voyage ? Depuis le début, vous avez toujours eu l’intention de gagner la Mer Vide ? Quelle idée aviez-vous derrière la tête ? Et pourquoi avoir choisi de nous conduire ici ? Vous êtes vraiment gonflé, Nid, ajouta-t-il en secouant la tête d’un air incrédule.

— Je n’ai pas menti à tout le monde. J’ai dit la vérité à Gospo Struvin. Et au père Quillan.

— Pour Gospo, je comprends. Il était le capitaine du navire de tête. Mais pourquoi Quillan ?

— Je lui dis un tas de choses.

— Vous êtes devenu catholique ? C’est votre confesseur ?

— C’est mon ami. Il a beaucoup d’idées intéressantes.

— Je n’en doute pas. Et quelle idée intéressante avait le père Quillan sur la route à suivre ? demanda Lawler qui avait l’impression de faire un mauvais rêve. Vous a-t-il dit que, par la prière et la force spirituelle, il pouvait accomplir un miracle pour nous ? Ou alors, vous a-t-il proposé de faire apparaître dans la Mer Vide une île accueillante et inoccupée où nous pourrions nous installer ?

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