Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Parce qu’il se trouve que je vivais à Sorve. Mais j’aurais tout aussi bien pu vivre dans ma barque. Vous les trouvez vraiment merveilleuses, ces saletés d’îles, docteur ? On marche tout le temps sur des planches de bois trop dures, on se nourrit d’algues et de poisson, il fait trop chaud quand le soleil brille et trop froid quand la pluie tombe, et c’est ça la vie. Du moins la vie que nous menons. Elle ne vaut pas grand-chose, cette vie. Alors, que ce soit Sorve ou Salimil, une cabine sur le Reine d’Hydros ou ma vieille barque, pour moi, c’est du pareil au même. Tout ce que je demande, c’est de pouvoir manger quand j’ai faim, de pouvoir baiser quand j’en ai envie et de vivre jusqu’à la fin de mes jours. Vous comprenez ?

C’était probablement le plus long discours que Kinverson eût fait de toute sa vie et il parut lui-même étonné d’avoir dit tout cela. Quand il eut fini, il lança à Lawler un long regard dur empreint de colère. Puis il reporta derechef son attention sur son matériel de pêche.

— Cela ne vous dérange pas de savoir que notre grand chef est en train de nous conduire dans une mer totalement inconnue et qu’il ne se donne pas la peine de nous faire savoir quelle idée il a derrière la tête ?

— Non, ça ne me dérange pas. Rien ne me dérange, sauf les gens qui me cassent les pieds. Je prends chaque jour comme il vient. Laissez-moi tranquille, docteur. J’ai du travail à faire.

— Vous voulez faire vos appels radio maintenant, docteur ? demanda Dag Tharp. Vous savez que vous êtes en avance d’une heure.

— C’est possible. Cela vous pose un problème ?

— Comme vous voulez, dit Tharp dont les mains commencèrent à courir sur les boutons et les manettes. Puisque vous voulez appeler plus tôt, nous appellerons plus tôt. Mais vous ne vous plaindrez pas si personne n’est prêt sur les autres navires.

— Appelez d’abord Bamber Cadrell.

— D’habitude, c’est l’ Étoile que vous appelez en premier.

— Je sais. Mais, aujourd’hui, commencez par Bamber Cadrell.

Tharp leva la tête, l’air perplexe.

— Il y a quelque chose qui vous démange, ce matin, docteur ?

— Quand vous entendrez ce que j’ai à dire à Cadrell, vous comprendrez ce qui me démange. Appelez-le, voulez-vous ?

— D’accord. D’accord.

Des crachotements et des cliquètements s’élevèrent de l’installation radio.

— Foutu brouillard, marmonna Tharp. C’est une chance que le matériel fonctionne. J’appelle la Déesse . La Reine appelle la Déesse . Répondez, la Déesse . À vous.

— La Reine ? Ici la Déesse.

— C’était une voix d’enfant, aiguë, nasillarde. À bord de la Déesse de Sorve le radio était Bard Thalheim, le jeune fils de Nicko.

— Dites-lui que je veux parler à Cadrell, dit Lawler.

Dag Tharp parla devant le micro, mais Lawler ne parvint pas à entendre distinctement la réponse de la voix fluette.

— Qu’est-ce qu’il a dit ?

— Il a dit que Bamber est à la barre. Son quart ne sera pas terminé avant encore deux heures.

— Demandez-lui d’aller chercher Bamber au poste de timonerie et de le faire descendre dans la cabine radio. Il faut régler cette affaire au plus vite.

Il y eut de nouveaux crachotements et des cliquètements. Le garçon semblait soulever des objections. Tharp répéta la demande de Lawler et il y eut une longue minute de silence.

Puis la voix de Bamber Cadrell se fit entendre.

— Qu’y a-t-il donc de si urgent, doc ?

— Faites sortir le garçon et je vous le dirai.

— Mais c’est mon radio !

— Comme vous voulez. Mais je ne veux pas qu’il entende ce que j’ai à dire.

— Il y a un problème, hein ?

— Il est encore là ?

— Je viens de lui demander de sortir. Que se passe-t-il ?

— Nous faisons voile à quatre-vingt-dix degrés de la route que nous devrions suivre, dans des eaux équatoriales, cap sud-sud-ouest. Delagard est en train de nous emmener dans la Mer Vide.

Dag Tharp, qui écoutait à côté de Lawler, étouffa un petit cri de surprise.

— Vous en étiez-vous rendu compte, Bamber ? poursuivit le médecin.

— Bien sûr, doc. Vous me prenez pour un marin d’eau douce ?

— La Mer Vide, Bamber.

— Oui, oui. J’ai bien entendu.

— Alors que nous sommes censés faire route vers Grayvard.

— Je sais bien, doc.

— Et vous trouvez tout à fait normal de faire voile dans la direction opposée ?

— Je suppose que Delagard sait ce qu’il fait.

— Vous supposez ?

— Les navires lui appartiennent, doc. Moi, je ne suis qu’un simple employé. Quand nous avons commencé à mettre le cap au sud, je me suis dit qu’il devait y avoir un problème plus au nord, peut-être une tempête, un danger quelconque qu’il avait décidé de contourner. C’est lui qui a les bonnes cartes, doc. Nous nous contentons de suivre la route qu’il nous indique.

— Même si elle nous mène droit dans la Mer Vide ?

— Delagard n’est pas fou, dit Cadrell. Nous corrigerons bientôt la route pour remettre le cap au nord. Pour moi, cela ne fait aucun doute.

— Et vous n’avez pas eu envie de lui demander le pourquoi de ce changement de cap ?

— Je vous l’ai dit, doc, je suppose qu’il a une bonne raison. Je suppose qu’il sait ce qu’il fait.

— Cela fait beaucoup de suppositions, dit Lawler.

Tharp releva la tête. Ses yeux, habituellement enfouis dans les plis lourds de ses paupières, étincelaient et étaient tout grands ouverts d’étonnement.

— La Mer Vide ?

— C’est bien ce qu’on dirait.

— Mais c’est de la folie !

— N’est-ce pas ? Voulez-vous, pendant un petit moment, faire comme si vous n’étiez au courant de rien ? D’accord, Dag ? Et maintenant, appelez-moi Martin Yanez.

— Pas Stayvol ? Votre premier appel est toujours pour Stayvol.

— Yanez, dit Lawler en s’efforçant de repousser l’image de Josc lui adressant un sourire confiant.

Dag tripota quelques boutons et la voix du radio des Trois Lunes leur parvint, déformée par les parasites. C’était une des filles Hain, Lawler ne savait plus laquelle. Quelques instants plus tard, il reconnut la voix grave et posée de Martin Yanez.

— Il n’y a rien à signaler, doc. Tout le monde est en bonne santé aujourd’hui.

— Ce n’est pas l’appel médical de routine, dit Lawler.

— Ah bon ? Vous n’avez pas eu de nouvelles du Soleil Doré , par hasard ?

La voix vibrante de Yanez traduisait une brusque excitation, une flambée d’espoir insensé.

— Non, dit doucement Lawler, rien du tout.

— Ah !

— Je voulais savoir ce que vous pensiez de notre changement de cap.

— Quel changement de cap ?

— Arrêtez vos conneries, Martin, s’il vous plaît !

— Depuis quand les questions de navigation concernent-elles le médecin ?

— Je vous ai dit d’arrêter vos conneries.

— Vous êtes devenu navigateur, doc ?

— Je suis concerné. Nous le sommes tous. C’est ma vie aussi qui est en jeu. Que se passe-t-il, Martin ? Votre soumission à Delagard est-elle si totale que vous refusez de me parler ?

— Vous avez l’air d’être dans tous vos états. Nous avons fait un petit détour vers le sud, et après ?

— Pourquoi avons-nous fait cela ?

— C’est à Delagard qu’il faut le demander.

— Lui avez-vous posé la question ?

— Ce n’est pas nécessaire. Je me contente de le suivre. S’il met le cap au sud, je fais la même chose.

— C’est à peu près ce que m’a dit Bamber. N’êtes-vous donc tous que des pantins dont il s’amuse à tirer les fils ? Bon Dieu, Martin, pourquoi ne faisons-nous plus route vers Grayvard ?

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