Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Plus loin, l’océan prendrait d’autres couleurs variant en fonction des micro-organismes qui s’y trouvaient, des conditions climatiques locales, de la présence de matières particulières remontant des profondeurs. Les différentes mers avaient été nommées d’après leur couleur dominante : rouge, jaune, azur et noir. La plus redoutable était la Mer Vide, une mer d’un bleu très clair, un bleu de glace, une immensité déserte. Il y avait ainsi sur la planète d’immenses étendues d’océan où presque rien ne vivait. Mais la route de l’expédition ne devait pas s’approcher de ces régions.

Les six bâtiments avaient adopté pour naviguer une formation pyramidale qu’ils allaient essayer de conserver de jour comme de nuit. Chacun des navires était placé sous le commandement de l’un des capitaines de Delagard, à l’exception de celui sur lequel avaient embarqué les onze femmes du couvent qui manœuvraient seules leur bâtiment. Delagard leur avait proposé un de ses hommes pour leur servir de pilote, mais, comme il s’y attendait, elles avaient refusé.

— Ce n’est pas difficile de diriger un bateau, avait déclaré la sœur Halla. Nous observerons bien ce que vous faites et nous ferons la même chose.

Le navire de Delagard, la Reine d’Hydros, ouvrait la route, à la pointe de la pyramide, sous le commandement de Gospo Struvin. Puis venaient côte à côte l’ Étoile de la Mer Noire et la Déesse de Sorve , commandés respectivement par Poitin Stayvol et Bamber Cadrell. Derrière, formant la base de la pyramide, naviguaient les trois autres bâtiments : la Croix d’Hydros des Sœurs flanqué des Trois Lunes , sous le commandement de Martin Yanez, et du Soleil Doré commandé par Damis Sawtelle.

Depuis que Sorve avait disparu, il n’y avait plus rien sous le ciel que la platitude de la mer, la ligne de l’horizon et le moutonnement des vagues. Lawler se sentait envahi par un étrange sentiment de paix. Il lui paraissait étonnamment facile de se laisser engloutir, de se perdre totalement dans cette immensité. La mer était calme et semblait devoir le rester à jamais. Certes, Sorve n’était plus visible, Sorve avait disparu. Et après ? Sorve ne comptait plus.

Il fit quelques pas sur le pont. Il sentait le vent dans son dos, ce vent qui faisait avancer le navire par sa seule force, qui l’éloignait de minute en minute de tout ce qui avait été sa vie.

Le père Quillan se tenait près du mât de misaine. Le prêtre portait une tunique gris foncé faite d’une étoffe légère, une étoffe fine et douce qu’il avait dû apporter d’une autre planète, car ce genre de matière n’existait pas sur Hydros.

Lawler s’arrêta en arrivant à sa hauteur. Quillan montra la mer d’un ample geste du bras. On eût dit un joyau colossal étincelant de mille feux, à la surface unie, présentant de toutes parts une immense ligne incurvée, comme si la planète tout entière n’était qu’une unique et gigantesque sphère polie.

— Regardez-moi ça, dit le prêtre. On peine à croire qu’il puisse y avoir autre chose que de l’eau sur cette planète.

— C’est vrai.

— Cet océan immense ! Tout ce vide, à perte de vue.

— Cela incite à croire à l’existence d’un dieu, n’est-ce pas ? Une telle immensité.

— Vraiment ? demanda Quillan, l’air surpris, en se tournant vers Lawler.

— Je ne sais pas. C’est une question que je vous posais.

— Croyez-vous en Dieu, Lawler ?

— Mon père était croyant.

— Mais pas vous ?

— Mon père possédait une Bible, dit Lawler en haussant les épaules. Il nous en faisait la lecture à haute voix. La Bible a été perdue, il y a longtemps. Perdue ou volée. Mais j’ai conservé le souvenir de quelques passages. « Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux… Et Dieu appela l’étendue ciel. » C’est bien le ciel qui est là-haut, mon père ? Et les eaux qui sont censées se trouver au-dessus de lui, c’est l’océan de l’espace, n’est-ce pas ?

Quillan le regardait avec stupéfaction.

— « Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. »

— Vous connaissez toute la Bible par cœur ! s’écria Quillan.

— Seulement ce passage. C’est la première page. Je n’ai jamais rien réussi à comprendre au reste, tous ces prophètes, ces rois, ces batailles et tout.

— Et Jésus.

— C’était vers la fin. Je n’ai pas poussé ma lecture aussi loin.

Le regard de Lawler se porta sur l’horizon où se séparaient les bleus des deux espaces infinis.

— Puisqu’il n’y a pas de terre ici, reprit-il, il semble évident que Dieu a voulu créer sur Hydros quelque chose de différent de ce qu’il a créé sur la Terre. Qu’en pensez-vous ? « Dieu appela le sec terre », dit la Bible. Et je suppose qu’il appela la planète d’eau Hydros. Quel boulot cela a dû être de créer tous ces mondes. Pas seulement la Terre, mais toutes les planètes de la galaxie. Iriarte, Fenix et Mégalo Castro, Darma Barma, Mentirosa, Copperfield et Nabomba Zom, toute cette flopée de planètes, cette myriade de planètes. Et il devait avoir un dessein différent pour chacune, sinon pourquoi en créer autant ? C’est bien le même dieu qui les a toutes créées, n’est-ce pas ?

— Je ne sais pas, répondit Quillan.

— Mais vous êtes un prêtre !

— Cela ne veut pas dire que je sais tout. Cela ne veut même pas dire que je sache quoi que ce soit.

— Croyez-vous en Dieu ? demanda Lawler à son tour.

— Je ne sais pas.

— Croyez-vous en quoi que ce soit ?

Quillan ne répondit pas tout de suite. Son visage se figea ; il devint rigoureusement immobile, comme celui d’un mort, comme si son esprit avait momentanément quitté son corps.

— Je ne pense pas, dit-il enfin.

Même s’il était difficile de comprendre pourquoi, la mer semblait maintenant plus plate qu’à Sorve. La nuit tombait brusquement, presque avec fracas. Le soleil dégringolait à l’occident, demeurait un moment au-dessus de la mer et sombrait aussitôt. Les ténèbres s’installaient derrière les navires d’une manière presque instantanée et la Croix d’Hydros se mettait à briller dans le ciel.

— À table ! Premier quart ! cria Natim Gharkid en tapant sur une casserole.

L’équipage du Reine d’Hydros était divisé en deux quarts qui, à tour de rôle, étaient de service pendant une période de quatre heures. Les membres de chaque quart prenaient leurs repas en commun. Le premier quart était composé de Léo Martello, Gabe Kinverson, Pilya Braun, Gharkid, Dag Tharp et Gospo Struvin. Le second de Neyana Golghoz, Sundira Thane, Dann Henders, Delagard, Onyos Felk, Lis Niklaus et le père Quillan. Il n’y avait pas de carré des officiers : Delagard et Struvin, le propriétaire et le capitaine du navire, prenaient leurs repas avec les autres. Lawler, qui n’avait pas d’horaire fixe, mais pouvait être appelé à tout moment, était le seul à ne pas être intégré au système des quarts. Cela convenait parfaitement aux rythmes biologiques du médecin qui prenait son repas du matin à l’aube, avec le second quart, et son repas du soir au coucher du soleil, avec le premier. Mais il éprouvait un étrange sentiment de flottement et avait un peu l’impression de ne pas vraiment participer à la vie du bord. Dès les premiers jours de la traversée, une sorte d’esprit d’équipe commença de se développer à l’intérieur de chaque quart, mais lui ne faisait partie ni de l’un, ni de l’autre.

— Ce soir, annonça Lis Niklaus tandis que les membres du premier quart pénétraient à la file dans la cuisine, ragoût d’algues vertes. Ailerons de poisson-sentinelle grillés. Gâteaux de poisson. Salade de baie-gomme.

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