Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Delagard feuilleta une liasse de parchemins posés sur son bureau et les tendit à Lawler.

— Velmise peut aller se faire foutre. Nous trouverons autre chose. J’aimerais que vous jetiez un coup d’œil là-dessus, doc.

Lawler passa rapidement en revue les documents. Chaque feuille contenait une liste de noms rédigée de la grosse écriture vigoureuse de Delagard.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Je vous ai dit il y a quinze jours que je disposais de six navires. Cela fait donc treize personnes par bâtiment. En réalité, de la manière dont les choses se présentent, nous aurons un navire avec onze personnes, deux avec quatorze et les trois autres avec treize passagers. Vous allez comprendre pourquoi dans une minute. Voici les listes des passagers telles que je les ai établies. Tenez, ajouta-t-il en tapotant la première feuille, c’est celle qui devrait vous intéresser tout particulièrement.

Lawler parcourut rapidement la liste de noms.

Moi et Lis

Gospo Struvin

Docteur Lawler

Quillan

Kinverson

Sundira Thane

Dag Tharp

Onyos Felk

Dann Henders

Natim Gharkid

Pilya Braun

Léo Martello

Neyana Golghoz.

— Alors ? demanda Delagard.

— Qu’est-ce que ça signifie ?

— Je vous l’ai dit, c’est la liste des passagers. Ceux de notre navire, le Reine d’Hydros. Je crois que nous formerons un bon groupe.

Lawler lança à Delagard un regard incrédule.

— Quel salaud vous faites, Nid ! On peut dire que vous prenez soin de votre petite personne.

— Comment ça, docteur ?

— Je veux dire que vous n’avez pas lésiné sur les moyens pour assurer votre sécurité et votre confort pendant que nous serons en mer. Et vous n’avez même pas honte de me montrer ça. Non, je suis sûr que vous êtes fier de vous. Vous aurez sur votre navire le seul médecin de la communauté, le meilleur spécialiste des communications, celui d’entre nous qui fait office d’ingénieur et le cartographe. Et Gospo Struvin est considéré comme le meilleur capitaine de votre flotte. Ce n’est pas un mauvais équipage pour un voyage d’une durée inconnue et qui nous mènera Dieu sait où. Il faut ajouter Kinverson, le chasseur, qui est tellement fort qu’il n’a même pas l’air humain et qui connaît l’océan aussi bien que vous votre chantier naval. La belle équipe ! Et pas d’enfants pour nous casser les pieds, pas de vieillards, pas un individu ayant des problèmes de santé. Pas mal, pas mal !

Une étincelle de colère passa très fugitivement dans les petits yeux brillants de Delagard.

— Écoutez, doc, ce sera le navire de tête. Le voyage ne sera peut-être pas si facile, surtout si nous sommes obligés d’aller jusqu’à Grayvard. Nous devons assurer notre survie.

— Plus que les autres ?

— Vous êtes le seul médecin. Vous voulez être sur tous les navires à la fois ? Essayez donc ! Je me suis dit que, puisque vous deviez en choisir un, autant que ce soit le mien.

— Bien sûr, dit Lawler en laissant courir un doigt le long de la feuille. Mais, même en appliquant la règle du Delagard d’abord, il y a certains de ces choix que je m’explique mal. À quoi pourra bien vous servir Gharkid ? C’est une vraie nullité.

— Il connaît les algues, même s’il ne sait rien d’autre. Il pourra nous aider à trouver de la nourriture.

— Cela me paraît raisonnable, dit Lawler en baissant les yeux vers la panse rebondie de Delagard. Nous n’allons tout de même pas risquer de mourir de faim en mer, hein ? Hein ? Et Pilya Braun ? ajouta-t-il en reportant les yeux sur la liste. Et Neyana Golghoz ?

— Elles travaillent dur. Elles ne se mêlent pas de ce qui ne les regarde pas.

— Et Martello ? Un poète ?

— Ce n’est pas seulement un poète. Il sait se débrouiller à bord d’un navire. D’ailleurs, pourquoi pas un poète ? Nous allons entreprendre une sorte d’odyssée. Une foutue odyssée : la population entière d’une île qui émigre. Nous aurons à bord quelqu’un qui pourra faire le récit de notre voyage.

— Bonne idée, dit Lawler. Nous embarquons notre propre Homère afin que la postérité n’ignore rien de ce grand voyage. Cela me plaît. Je remarque, ajouta-t-il après un nouveau coup d’œil à la liste, que vous n’avez que quatre femmes contre dix hommes.

— La proportion d’hommes et de femmes ne dépend pas de moi, dit Delagard en souriant. La population de l’île est composée de trente-six femmes et de quarante-deux hommes. Mais n’oubliez pas que onze de ces dames appartiennent à cette foutue communauté religieuse. Elles embarqueront toutes seules sur un navire. Qu’elles se débrouillent pour le faire avancer, si elles en sont capables ! Il nous reste donc vingt-cinq femmes et jeunes filles pour cinq bâtiments, sachant que les mères doivent rester auprès de leurs enfants et ainsi de suite, j’ai calculé que nous pouvions en embarquer quatre à bord de notre navire.

— Pour Lis, je comprends, mais comment avez-vous choisi les trois autres ?

— Braun et Golghoz ont déjà fait partie de mes équipages, sur les trajets de Velmise et de Salimil. Si je dois avoir des femmes à bord, autant qu’elles soient capables d’effectuer les manœuvres.

Et Sundira ? C’est vrai, elle peut réparer le gréement. Je comprends votre choix.

— Bien sûr, dit Delagard. De plus, elle est la compagne de Kinverson. Puisqu’elle sait se rendre utile et qu’ils forment un couple, je ne vois pas de raison de les séparer.

— À ma connaissance, dit Lawler, ils ne forment pas un couple.

— Vous croyez ? C’est pourtant l’impression que j’ai. Je les vois souvent ensemble. Quoi qu’il en soit, doc, voilà nos passagers. Au cas où la flotte serait dispersée en mer, nous aurions avec nous des gens compétents pour nous permettre d’atteindre notre but. Passons au deuxième navire, le Déesse de Sorve . Il y aura Brondo Katzin et sa femme, tous les Thalheim, les Tanamind…

— Une seconde, dit Lawler, je n’ai pas encore fini avec le premier. Nous n’avons pas abordé le cas du père Quillan. Encore un qui nous sera très utile. Je suppose que vous l’avez choisi pour vous attirer les bonnes grâces du Seigneur.

Delagard resta imperméable à l’ironie. Il partit d’un rire tonitruant.

— Comme vous y allez ! Non, cela ne m’est jamais venu à l’esprit. Ouais, c’est une bonne idée d’emmener un prêtre. Si quelqu’un a de l’influence là-haut, ce ne peut être que lui. Mais si j’ai choisi le père Quillan, c’est simplement parce que je me plais en sa compagnie. Je trouve que c’est un homme terriblement intéressant. Naturellement, songea Lawler. C’était toujours une erreur d’attendre de Delagard qu’il fût conséquent dans ce qu’il faisait.

Il fit pendant la nuit l’autre rêve terrestre, celui qui était vraiment pénible, celui auquel il espérait toujours échapper. Depuis longtemps, il n’avait pas fait les deux rêves deux nuits consécutives et il fut pris de court, car il pensait que le rêve de la veille le dispenserait de l’autre pendant quelque temps. Mais non. Il n’y avait pas moyen d’y échapper. La Terre ne cesserait donc jamais de le hanter.

Elle était là-haut, dans le ciel de Sorve, resplendissante sphère bleu-vert tournant lentement pour montrer ses océans étincelants et ses magnifiques continents ocre. Elle était d’une beauté sans pareille, tel un énorme joyau brillant au firmament. Il voyait les chaînes de montagnes, dentelures grises et irrégulières formant l’épine dorsale des continents. Il discernait sur leurs crêtes la neige d’un blanc immaculé. Du haut de la digue ligneuse de sa petite île, il prenait son essor et se laissait flotter dans le ciel, s’éloignant d’Hydros, voguant dans l’espace, jusqu’à ce que, tel un dieu, il plane au-dessus du globe bleu-vert appelé la Terre. Il distinguait maintenant les villes, chacun des bâtiments, non pas pointus comme des vaarghs, mais larges et plats, alignés sur des distances immenses et séparés par de larges voies. Et des gens qui suivaient ces voies, des milliers, des dizaines de milliers de gens, marchant rapidement ou, pour certains, se déplaçant dans de petits véhicules qui ressemblaient à des bateaux naviguant sur la terre ferme. Dans le ciel volaient les animaux ailés appelés oiseaux, comme les rase-vagues ou les autres poissons d’Hydros capables de jaillir de l’eau et de demeurer en suspension pendant un laps de temps très court. Mais ces oiseaux-là se soutenaient sans peine dans l’air ; ils prenaient majestueusement de la hauteur et tournaient autour de la planète en décrivant inlassablement de larges cercles. Aux oiseaux se mêlaient des machines capables, elles aussi, de voler. C’étaient des machines de métal, lisses et brillantes, aux ailes courtes et au long corps tubulaire. Lawler les voyait quitter la surface de la Terre et se déplacer à une vitesse incroyable sur d’énormes distances, transportant les habitants de la Terre d’une île à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un continent à l’autre, un carrousel frénétique ; l’âme de Lawler chavirait en contemplant leurs évolutions.

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