Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Les derniers jours du Sujet dans la cité furent perturbés et décousus [écrivit Marguerite].

Il se rendait à l’heure habituelle à son poste de travail, mais ses assemblées de nourriture se firent plus brèves et plus sommaires. Il descendait lentement les marches du puits de nourriture, et dans le faible éclairage des assemblées vespérales, il prenait moins de produits agricoles que d’habitude. Il passait plus de temps à racler les pousses en forme de moisissures sur les parois humides du puits pour en sucer le résidu sur ses pinces nutritionnelles.

Il s’agit en temps normal d’une période d’intense interaction sociale et les puits étaient bondés, mais le Sujet restait la tête tournée vers la paroi rocheuse et n’effectuait qu’un nombre minimal de ses gestes de signalisation visibles (ondulation de cils, mouvements de tête).

Son sommeil était perturbé aussi, ce qui par contrecoup sembla déranger les petites créatures qui, durant la nuit, s’abreuvaient à ses mamelles à sang.

La place que tiennent dans la culture ou l’écologie du Sujet ces animaux logeant dans les murs n’est pas claire. Peut-être s’agit-il de parasites, mais le fait qu’ils soient tolérés par tous laisse plutôt penser à des symbiotes ou même à une étape du cycle de reproduction. Peut-être, en se nourrissant ainsi, stimulent-ils des réactions immunitaires souhaitables… c’est du moins une théorie parmi d’autres. Peu avant son départ, toutefois, ces créatures semblèrent dégoûtées par le Sujet endormi. Elles le goûtèrent, s’en éloignèrent, revinrent effectuer une nouvelle tentative qui donna le même résultat. Dans le même temps, le Sujet, agité, bougeait plusieurs fois et d’une manière qui ne lui ressemblait pas au cours de la nuit.

Il passa sa dernière nuit dans la ville à veiller du haut d’un balcon à l’extérieur de la tour collective dans laquelle il résidait. Il est tentant de voir dans ces comportements à la fois solitude et détermination. [Tentant mais interdit, songea Marguerite.] La vie du Sujet avait changé, c’était évident, et peut-être pas en mieux.

Puis il quitta la ville.

Cela ressembla à une décision spontanée. Par un limpide matin bleu, il quitta son terrier et sa tour pour sortir directement par le portail oriental de la cité aborigène. Au soleil, sa peau épaisse luisait comme du cuir poli. Le Sujet était d’une nuance de rouge mat sur la plus grande partie du corps et d’un rouge foncé virant au noir aux articulations principales, et sa crête dorsale jaune se dressait comme une couronne flamboyante pendant qu’il marchait.

Une immense superficie agricole entoure la cité. Canaux et aqueducs charrient de l’eau d’irrigation depuis les montagnes enneigées du Nord. Une énorme quantité s’évapore en chemin dans l’atmosphère sèche et ténue, mais le filet qui reste suffit à alimenter des avenues de plusieurs kilomètres de plantes succulentes. Ces plantes, à la peau épaisse et de couleur vert olive, se divisent en quelques types de base assez similaires. Elles ont une tige robuste, des feuilles aussi larges que des assiettes et aussi épaisses que des pancakes. Plus hautes que le Sujet, elles projetaient diverses ombres sur lui tandis qu’il marchait.

Le Sujet suivit la route de terre battue, une large avenue bordée de rigoles de drainage et de verdoyantes cultures estivales. Il n’eut pas la moindre interaction sociale ni avec les ouvriers tachés de sève dans les champs, ni avec les piétons qu’il croisa en chemin. Peu après avoir quitté la ville, il obliqua vers une terre cultivée, où les ouvriers agricoles l’ignorèrent tandis qu’il assemblait plusieurs grandes feuilles d’une plante arrivée à maturité, les enveloppait dans une feuille encore plus large mais plus plate, et enfonçait le tout dans une poche de son abdomen inférieur. Un pique-nique ? Ou des provisions pour un long voyage ?

Pendant la plus grande partie de la matinée, il fut obligé de marcher sur la partie la moins occupée de la route, à l’écart de la circulation. À en croire les cartes planétaires préparées avant que les O/BEC se consacrent à un seul Sujet, cette route continue vers l’est dans les terres arides sur presque cent kilomètres, puis met le cap au nord pour traverser une chaîne de petites montagnes (les contreforts d’une chaîne plus élevée) et repartir vers l’est jusqu’à ce que, après quelques centaines de kilomètres de hautes plaines parsemées de végétation, elle atteigne une autre cité aborigène, l’agglomération urbaine encore anonyme située à 33° de latitude et 42° de longitude. 33/42 est une ville plus petite que celle du Sujet, mais un partenaire commercial régulier.

De gros camions passaient dans les deux sens, énormes plates-formes équipées de moteurs simples mais efficaces et perfectionnés, qui roulaient sur d’immenses rouleaux massifs et non sur des roues. (Peut-être avons-nous affaire là à un exemple d’efficacité aborigène. Les camions entretiennent les routes de terre battue rien qu’en les empruntant.) Il y avait aussi beaucoup de piétons, des paires, des triades et des groupes plus importants d’individus se dandinant. Mais aucun autre solitaire. Un voyage exceptionnel impliquait-il une destination exceptionnelle ?

À la mi-journée, le Sujet atteignit la fin des terres cultivées. La route s’élargit et les haies de plantes succulentes disparurent. L’horizon était plat face à lui et montagneux au nord. Les montagnes tremblotaient dans les vagues de chaleur montante. Lorsque le soleil atteignit son apex, le Sujet s’arrêta pour déjeuner, il quitta la route et gagna à quelques centaines de mètres de là une formation ombragée de grandes roches basaltiques, ou il urina en abondance sur le sol sableux avant d’escalader un des socles rocheux pour se tenir face au nord. L’atmosphère entre le Sujet et les montagnes était blanche de poussière en suspension, et les sommets neigeux semblaient flotter au-dessus du bassin désertique.

Peut-être se reposait-il, peut-être sentait-il l’air ou planifiait-il la prochaine étape de son expédition. Il resta immobile près d’une heure. Puis il revint sur la route reprendre son voyage, ne s’arrêtant que pour boire l’eau d’un fossé.

Il traversa l’après-midi à une allure régulière. À la tombée de la nuit, il avait dépassé les dernières traces d’agriculture – de vieux champs désormais en friche, des canaux d’irrigation comblés et cachés par du sable soufflé par le vent – et pénétré dans le bassin désertique séparant les montagnes du nord et la mer bien plus au sud. La circulation automobile, diurne, avait cessé pour la journée. Il se retrouvait seul, et son pas ralentit avec l’approche de la nuit. La soirée était d’une limpidité inhabituelle. Une petite lune monta rapidement depuis l’est et le Sujet chercha un endroit pour dormir.

Une exploration de plusieurs minutes lui permit de découvrir une dépression sablonneuse à l’abri d’un affleurement rocheux. Il s’y recroquevilla en position quasi fœtale, protégeant ses surfaces ventrales de l’air de plus en plus froid. Son corps s’assoupit pour se figer dans son habituelle catatonie nocturne.

Lorsque la lune eut traversé les trois quarts du ciel, un certain nombre de petites créatures insectoïdes sortirent d’un nid caché dans le sable. Elles furent immédiatement attirées par le Sujet, peut-être par son odeur ou par le rythme de sa respiration. Elles étaient plus petites que les symbiotes nocturnes de sa ville natale, avec un renflement thoracique distinct et deux paires de pattes supplémentaires. Mais elles se nourrirent de la même manière, et sans hésitation, aux mamelles à sang du Sujet.

Elles s’y trouvaient toujours (repues, peut-être) lorsque le Sujet s’éveilla aux premières lueurs de l’aube. Certaines restèrent accrochées à son corps lorsqu’il se leva. Soigneusement, méticuleusement, le Sujet les détacha et les jeta. Les créatures restèrent immobiles mais intactes jusqu’à ce que le soleil leur réchauffe le corps, et retournèrent alors s’enfouir dans le sable, leur queue en éventail rose disparaissant avec un moulinet.

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