Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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— Un mariage dont il est bon de sortir, dit Chris.

— Je ne suis pas sûre qu’il croie que c’est terminé.

— Les gens peuvent prendre des mauvais coups dans des situations comme celle-là.

— Je sais. J’ai entendu des histoires de ce genre. Mais Ray n’en viendrait jamais aux mains. »

Chris ne releva pas. « Comment allait Tess lorsque vous lui avez dit bonne nuit ?

— Elle avait l’air plus qu’à moitié endormie. Elle est épuisée, la pauvre petite.

— Qu’est-ce qu’il s’est passé, selon vous, pour qu’elle casse cette fenêtre ? »

Marguerite prit une longue gorgée de café et sembla examiner la table. « Sincèrement, je n’en sais rien. Mais Tess a eu quelques soucis par le passé. Elle a un problème avec les surfaces réfléchissantes, les miroirs, etc. Elle a dû voir quelque chose qui ne lui plaisait pas. »

Et du coup passer sa main à travers la vitre ? Chris ne comprenait pas, mais cela mettait de toute évidence Marguerite mal à l’aise d’en parler et il ne voulait pas insister. Elle avait eu son lot d’épreuves pour la soirée.

« Je me demande ce que fait le Sujet, dit-il. Nuit blanche à Homardville.

— J’ai tout laissé en marche, non ? » Elle se leva. « Vous voulez jeter un coup d’œil ? »

Il la suivit à l’étage. Ils passèrent sur la pointe des pieds devant la chambre où dormait Tessa.

Le bureau de Marguerite était exactement dans l’état dans lequel elle l’avait laissé, les lumières allumées, les interfaces branchées, le grand écran mural suivant consciencieusement le Sujet. Marguerite poussa une exclamation en voyant l’image.

Le matin était revenu sur la portion d’UMa47/E occupée par le Sujet. Ce dernier avait quitté le balcon pour descendre dans la rue. Les vents de la nuit avaient recouvert toutes les surfaces exposées d’une fine couche de poussière blanche, une texture neuve sous la lumière rasante du soleil.

Marchant dans l’aube, le Sujet approchait d’une arche en pierre cinq fois plus haute que lui. « Où va-t-il ? demanda Chris.

— Je n’en sais rien, dit Marguerite. Mais s’il ne fait pas demi-tour, il va quitter la ville. »

Treize

« Charlie Grogan a appelé, annonça Sue Sampel lorsque Ray traversa son bureau pour accéder au sien. Ainsi que Dajit Gill, Julie Sook et deux autres directeurs de département. Oh, vous avez rendez-vous avec Ari Weingart à 10 heures, avec Shulgin à 11, puis…

— Transmettez-moi l’agenda, dit Ray. Ainsi que tous les messages urgents. Ne me passez aucun appel. » Il disparut dans le sanctum sanctorum dont il ferma la porte.

Béni soit le silence, se dit Sue. Il vaut mieux que la voix de Ray Scutter.

Sue avait laissé une tasse de café brûlant sur son bureau, hommage à sa ponctualité. Très bien, pensa Ray. Mais une journée difficile l’attendait. Depuis le départ en pèlerinage du Sujet, la semaine précédente, les comités d’interprétation nageaient dans l’hystérie. Même les astrozoologistes n’étaient pas d’accord entre eux : certains voulaient rester focalisés sur Homardville en suivant un Sujet plus représentatif, d’autres (dont Marguerite) s’affirmaient convaincus que le comportement du Sujet était significatif et qu’il fallait le suivre jusqu’au bout. Les gens de Technologie et Artefacts craignaient de perdre leur contexte urbain, mais les astrogéologues et climatologues se réjouissaient de la perspective d’un long détour dans les déserts et les montagnes. Les comités se disputaient comme des chiffonniers, et l’absence des maîtres de recherche et de communication avec Washington les privait de moyen évident de résoudre le conflit.

Tous ces gens finiraient par se tourner vers Ray pour lui demander conseil. Mais celui-ci ne voulait pas assumer cette responsabilité sans de nombreuses délibérations. Quelle que soit la décision qu’il prendrait, il aurait tôt ou tard à la défendre. Il voulait que cette défense soit irréfutable. Il avait besoin de pouvoir citer des noms et des documents, et tant pis si certains des plus exaltés parmi les partisans des comités pensaient qu’il « éludait le problème » – et il avait déjà entendu circuler cette critique. Il leur avait demandé à tous de préparer des exposés de principe.

Mieux valait commencer la journée dans de bonnes dispositions. Il déplia une serviette en papier et déverrouilla le tiroir inférieur de son bureau.

Depuis le début du blocus, Ray gardait une réserve de DingDong sous clé dans son tiroir. Cela le gênait de l’admettre, mais il se trouvait qu’il appréciait la pâtisserie industrielle et plus particulièrement les DingDong avec son café du matin, et il se passait volontiers, merci bien, des inévitables commentaires des petits malins sur le polysorbate 80 et les « calories vides ». Il aimait ôter l’emballage de papier craquant, il aimait l’odeur de sucre et de maïzena qui s’en dégageait, il aimait la texture visqueuse du gâteau et la manière dont le café brûlant lui détachait du palais l’arrière-goût un peu chimique.

Mais les DingDong ne figuraient pas dans les livraisons hebdomadaires du camion noir. Ray s’était montré assez astucieux pour racheter les derniers stocks de l’épicerie locale et de la supérette installée dans l’entrée de Hubble Plaza. Il avait commencé avec deux cartons, mais ceux-ci n’avaient pas duré bien longtemps. Pour autant qu’il pouvait le dire, son tiroir contenait les six derniers DingDong de tout Blind Lake. Après ça, fini. Le manque. De toute évidence, il n’en mourrait pas. Mais cela le contrariait beaucoup de devoir se priver à cause de cette merde bureaucratique, de cet interminable blocus silencieux.

Il sortit un DingDong de son tiroir. Un de moins, ce qui en laissait cinq, l’équivalent d’une semaine au boulot.

Mais il ne voyait plus que quatre paquets dans l’ombre.

Quatre. Il recompta. Quatre. Il passa la main dans tout le tiroir. Quatre.

Il aurait dû y en avoir cinq. Avait-il mal calculé ?

Impossible. Il avait enregistré le décompte dans son journal tous les soirs.

Il resta immobile le temps de traiter cette information fâcheuse, de laisser se développer une colère substantielle et justifiée. Puis il sonna Sue Sampel à qui il demanda de venir.

« Sue, dit-il lorsqu’elle apparut sur le seuil. Auriez-vous une clé de mes tiroirs, par hasard ?

— De vos tiroirs ? » Soit elle était surprise, soit elle le feignait de manière très plausible. « Non, pas du tout.

— Parce qu’à mon arrivée, les gens du support m’ont dit que j’avais la seule et unique clé.

— Vous l’avez perdue ? Ils doivent avoir un passe quelque part. Ou ils peuvent remplacer les serrures, j’imagine.

— Non, je ne l’ai pas perdue. » Le ton de sa voix la fit reculer. « J’ai même la clé sur moi. Mais on a volé quelque chose.

— Volé ? Qu’est-ce qui a été volé ?

— Ce qui a été volé n’a aucune importance. Rien d’essentiel, en l’occurrence. L’important, c’est que quelqu’un a accédé à mon bureau à mon insu. J’espère que même vous, vous êtes capable de voir ce que cela signifie. »

Elle jeta un coup d’œil sur son bureau. Ray réalisa, trop tard, qu’il avait laissé son DingDong du matin encore emballé à côté de sa tasse de café. Elle regarda le gâteau, puis Ray, avec une expression vous voulez plaisanter. Il sentit le sang lui affluer aux joues.

« Vous devriez peut-être en parler au personnel de nettoyage », dit Sue.

Tout ce qu’il voulait maintenant, c’était qu’elle disparaisse. « Bon, eh bien, j’imagine que ce n’est pas grave… Je n’aurais pas dû en parler.

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