Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Marguerite sortit de la clinique au bout d’environ dix minutes, mais elle n’avait pas atteint la voiture qu’un autre véhicule entrait à toute allure dans le parking et s’arrêtait dans un crissement de pneus.

L’automobile de Ray Scutter. Marguerite observa avec une appréhension manifeste son ex-mari en sortir et se diriger vers elle d’une démarche rapide et agressive.

Chris s’assura que la portière côté passager n’était pas verrouillée. Mieux valait éviter une confrontation. Ray semblait en rage. Mais Marguerite ne parvint pas à la voiture avant que Ray lui mette la main sur l’épaule.

Marguerite ne quitta pas son ex-mari des yeux, mais poussa Tess derrière elle pour la protéger. Tess tenait sa main blessée sous son blouson. Chris n’entendait pas ce que Ray disait. Tout ce qui lui parvint par-dessus la plainte du moteur fut quelques consonnes aboyées.

Le moment venait de se montrer courageux, ce qu’il détestait. Les gens trouvaient son livre courageux, du moins avant le suicide de Galliano. Comme c’est courageux de votre part de l’avoir écrit, disaient-ils. Le courage ne l’avait jamais mené nulle part.

Il sortit de la voiture et ouvrit la portière arrière pour faire monter Tess.

Ray le regarda d’un air étonné. « Vous êtes qui, vous, bordel ?

— Chris Carmody.

— Il m’a aidée à conduire Tess ici, s’empressa de préciser Marguerite.

— Et là, elle a besoin de rentrer à la maison », conclut Chris. Tess s’était déjà pelotonnée sur la banquette arrière, agile malgré le handicap de sa main bandée.

« De toute évidence, elle n’est pas en sécurité ici », dit Scutter, ses yeux plissés fixés sur Chris.

« Ray, contra Marguerite, nous avons un accord…

— Nous avons un accord écrit avant le blocus par un avocat que je ne peux pas contacter. » Ray avait maîtrisé les tons de l’impatience mâle, mélange à parts égales de gémissement et d’autorité. « Pas question que je te confie ma fille alors que tu permets à ce genre de choses d’arriver.

— C’était un accident, personne n’est à l’abri d’un accident.

— Surtout quand on ne surveille pas les enfants. Tu faisais quoi, tu ne quittais pas ce foutu Sujet des yeux ? »

Marguerite trébucha sur sa réponse. « Ça s’est passé une fois Tess au lit », intervint Chris. D’un signe discret, il incita Marguerite à monter en voiture.

« Vous êtes ce journaliste de tabloïdes… qu’est-ce que vous en savez ?

— J’étais là. »

Marguerite comprit son signe et monta. Ray eut l’air frustré et encore plus en colère lorsqu’il entendit claquer la portière. « J’emmène ma fille, dit-il.

— Non monsieur, répondit Chris. Pas ce soir, désolé. »

Il regarda Ray dans les yeux en se glissant au volant. Tess se mit à pleurer doucement sur la banquette arrière. Ray se pencha sur la portière, mais ce qu’il cria resta inaudible. Chris embraya et s’éloigna, non sans que Scutter ait le temps de décocher un coup de pied dans le pare-chocs arrière.

Marguerite calma sa fille. Craignant de déraper sur le verglas, Chris sortit avec précaution du parking. Ray aurait pu sauter en voiture pour les suivre, mais il sembla choisir une autre solution : la dernière fois que Chris le vit dans le rétroviseur, il était toujours debout à rager d’impuissance.

« Il déteste qu’on le voie comme ça, dit Marguerite. Je suis désolée, j’ai peur que vous vous soyez fait un ennemi, ce soir. »

Sans aucun doute. Chris comprenait l’alchimie par laquelle un homme pouvait se montrer charmant en public et brutal en privé. La cruauté comme intimité de dernier recours. La plupart des hommes n’aimaient pas avoir un public dans ces moments-là.

Elle ajouta : « je dois vous remercier à nouveau, je suis vraiment désolée pour tout ça.

— Ce n’est pas votre faute.

— Si vous voulez trouver un autre endroit pour dormir, je comprendrai.

— Votre sous-sol est toujours plus chaud que le gymnase. Si cela ne vous dérange pas. »

Tess renifla et toussa. Marguerite l’aida à se moucher.

« Je ne peux pas m’empêcher d’y penser…, reprit Marguerite. Si ça avait été pire ? Si on avait eu besoin d’un vrai hôpital ? J’en ai tellement marre de ce blocus. »

Chris s’engagea dans l’allée menant à la maison. « je pense que nous survivrons », dit-il. D’évidence, Marguerite était une survivante.

Épuisée, Tess alla se coucher sur le lit de Marguerite. La maison était froide : avec cet air glacé qui se déversait par la vitre brisée dans la chambre de Tessa, la chaudière peinait à suivre. En farfouillant dans le sous-sol, Chris trouva une lourde bâche de protection en plastique et un grand morceau de placage d’érable. Il fixa le plastique avec du ruban adhésif isolant sur le cadre de la fenêtre cassée puis cloua le placage par-dessus pour faire bonne mesure.

Marguerite était dans la cuisine lorsqu’il redescendit.

« Un dernier verre ? proposa-t-elle.

— Et comment. »

Elle lui servit du café frais et corsé de brandy. Chris consulta sa montre. Minuit passé. Il n’avait aucune envie de dormir.

« Vous devez en avoir assez de m’entendre m’excuser.

— J’ai eu une petite sœur, dit Chris. Ces choses-là arrivent, avec les enfants. Je le sais bien.

— Votre sœur. Portia, vous avez dit.

— On l’appelle tous Porry.

— Vous la voyez toujours ? Enfin, vous la voyiez avant le blocus ?

— Porry est morte il y a quelque temps.

— Oh, désolée…

— Bon, il faut vraiment que vous arrêtiez de vous excuser.

— De… Oh.

— Vous pensez que Ray va vous faire beaucoup d’ennuis pour ce soir ? »

Elle haussa les épaules. « C’est la question de l’année. Il m’en fera autant que possible.

— Cela ne me regarde pas. J’aimerais juste savoir s’il risque de débarquer ici avec un fusil à pompe.

— Ce n’est pas son genre. Ray est seulement… eh bien, qu’est-ce que je pourrais dire sur lui ? Il aime avoir raison. Il déteste qu’on le contredise. Il cherche toujours la bagarre mais déteste perdre, et il a perdu pendant la plus grande partie de sa vie. Il n’aime pas partager la garde avec moi – il n’aurait même pas signé l’accord si son avocat ne lui avait pas dit qu’il ne pouvait espérer davantage – et il me menace toujours d’une nouvelle action en justice pour me prendre Tess. Il considérera ce qu’il s’est passé ce soir comme une preuve de plus de mon incompétence maternelle. Comme des munitions supplémentaires.

— Ce soir, ce n’était pas de votre faute.

— Ray se fiche de ce qu’il s’est vraiment passé. Il se convaincra que j’en suis responsable, ou au minimum que j’ai fait preuve d’une énorme négligence.

— Vous êtes restés mariés combien de temps ?

— Neuf ans.

— Il vous maltraitait ?

— Pas physiquement. Pas tout à fait. Il brandissait le poing, mais sans frapper. Ce n’était pas son style. Mais il m’a clairement fait comprendre qu’il n’avait ni confiance en moi ni une bonne opinion de moi, loin de là. Il m’appelait tous les quarts d’heure pour me demander où j’étais, ce que je faisais et à quelle heure je rentrerais à la maison, en m’avertissant de ne pas être en retard. Il ne m’aimait pas, mais il ne voulait pas que j’accorde mon attention à qui que ce soit d’autre. Au début, j’ai cru à une simple manie, à un défaut de personnalité, à quelque chose qu’il surmonterait.

— Vous aviez des amis, de la famille ?

— J’ai des parents indulgents. Mon père a accepté Ray jusqu’à ce qu’il devienne évident qu’il ne voulait pas qu’on l’accepte. Ray n’aimait pas que j’aille voir mon père. Ni que je rende visite à des amis. Il fallait que ce soit juste nous deux. Pas de forces équilibrantes.

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