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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Il faisait de longues et fréquentes promenades dans les collines, songeant à tout ce qui s’était passé pendant les quelques mois qui avaient suivi son départ. Quand, quatre-vingts années terrestres plus tôt, il avait dit adieu à Sullivan, l’idée ne lui était pas venue un seul instant que la dernière génération humaine était déjà procréée.

Quel imbécile il avait été ! Pourtant, il ne savait pas au juste s’il regrettait d’avoir agi comme il l’avait fait. S’il n’avait pas quitté la Terre, il aurait assisté à l’agonie de l’espèce sur laquelle le temps avait désormais jeté le voile. Au lieu de cela, il avait sauté par-dessus les dernières années que l’Homme avait à vivre, il avait plongé dans le futur et trouvé la réponse à certaines questions que personne ne s’était jamais posées. Sa curiosité était presque entièrement satisfaite. Néanmoins, il se demandait parfois ce que les Suzerains attendaient et ce qui se passerait quand leur patience serait enfin récompensée.

Mais, la plupart du temps, il s’installait devant le clavier et faisait retentir l’air des accents de son Bach bien-aimé avec la sereine résignation à laquelle on ne parvient qu’au terme d’une existence longue et bien remplie. Peut-être se leurrait-il lui-même, peut-être n’était-ce là qu’une miséricordieuse ruse de l’esprit : toujours est-il qu’il avait le sentiment de faire ce qu’il avait toujours désiré faire. Son ambition secrète osait enfin émerger à la pleine lumière de sa conscience.

Jan avait toujours été un bon pianiste. Il était dorénavant le meilleur du monde.

24

Ce fut Rashaverak qui lui fit part de la nouvelle, mais Jan avait déjà deviné. Un cauchemar l’avait réveillé avant l’aube et il n’avait pu se rendormir. Il ne se le rappelait plus, ce qui était très curieux car il était persuadé qu’il est possible de se remémorer tout ce que l’on a rêvé si l’on s’efforce de le faire dès le réveil. Il ne se souvenait que d’une seule chose : il était redevenu petit garçon, il se trouvait au milieu d’une vaste plaine déserte, écoutant une voix sonore qui s’exprimait dans une langue inconnue.

Ce rêve l’avait troublé. Était-ce le premier assaut de la solitude ? Énervé, il était sorti de la villa et avait déambulé sur la pelouse envahie d’herbes folles.

La lune à son plein baignait le paysage d’une clarté dorée si lumineuse que l’on y voyait parfaitement. L’immense et miroitant cylindre de la nef de Karellen se dressait derrière les bâtiments de la base des Suzerains qu’elle écrasait de sa masse, les réduisant à des proportions humaines. Jan la contempla en essayant de retrouver les émotions que la vue du vaisseau avait jadis suscitées en lui. C’était alors un objectif hors d’atteinte, symbole de tout ce qu’il n’avait jamais réellement espéré accomplir. Et, maintenant, elle était dépourvue de toute signification.

Quelle paix ! Quel calme ! Les Suzerains étaient évidemment aussi actifs que d’habitude, mais pour le moment, ils étaient invisibles. Jan aurait aussi bien pu être seul sur la Terre – ce qui était le cas dans un sens très réel.

Il leva les yeux vers la lune afin de fixer ses pensées sur un objet familier. Il repéra les mers anciennes bien présentes à sa mémoire. Lui qui avait fait un bond de quarante années-lumière dans l’espace, il n’avait jamais foulé ces plaines de poussière et de silence qui ne se trouvaient qu’à deux secondes-lumière. Il s’amusa à identifier le cratère de Tycho. Quand il l’eut localisé, il s’étonna que ce point brillant fût plus éloigné qu’il ne l’avait cru de la ligne médiane du disque lunaire. Et il se rendit alors compte que le sombre ovale de la Mer des Crises manquait à l’appel.

La face que son satellite tournait vers la Terre n’était plus celle qui la contemplait depuis l’apparition de la vie. La lune avait commencé de pivoter sur son axe.

Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Là-bas, sur l’autre hémisphère, sur le continent où ils avaient anéanti toute vie en une fraction de seconde, les autres sortaient de leur longue transe. Comme l’enfant qui s’éveille et s’étire pour saluer le jour, ils dérouillaient leurs muscles, ils jouaient avec leurs pouvoirs tout neufs…

— Vous avez vu juste, dit Rashaverak. Nous ne pouvons plus rester, le danger est trop grand. Il se peut qu’ils continuent de faire mine de nous ignorer mais il y a là un risque que nous ne pouvons pas courir. Nous décollerons dès que le matériel sera chargé – d’ici deux ou trois heures.

Le Suzerain leva les yeux vers le ciel comme s’il redoutait qu’un nouveau prodige ne l’embrasât. Mais tout était paisible. La lune s’était couchée et l’on ne voyait que quelques nuages que chassait le vent d’ouest.

— S’ils manipulent un peu la lune, ce n’est pas très grave, reprit-il. Mais supposez qu’ils s’attaquent au soleil ? Nous laisserons naturellement des instruments d’observation sur place pour savoir ce qui se passera.

— Je resterai, laissa tomber Jan. Le peu que j’ai vu de l’univers m’a suffi. La seule chose qui m’intéresse désormais, c’est de connaître le sort de ma planète.

Le sol frémit presque imperceptiblement.

— Il fallait s’y attendre, enchaîna Jan. S’ils interfèrent avec la révolution de la lune, il est évident que la vitesse angulaire doit être compensée d’une façon ou d’une autre. La Terre ralentit sa rotation, voilà. Je ne sais pas ce qui m’intrigue le plus : savoir comment ils font ça ou savoir pourquoi.

— Ils s’amusent. Quelle logique ont les agissements d’un enfant ? Et l’entité en quoi s’est métamorphosée votre race est encore un enfant sous bien des aspects. Elle n’est pas encore assez mûre pour se fondre au Maître Esprit. Mais cela ne saurait tarder et, alors, la Terre vous appartiendra à vous tout seul…

— À condition qu’elle existe encore, dit Jan, achevant la phrase que Rashaverak avait laissée en suspens.

— Vous vous rendez compte du danger – et vous voulez quand même rester ?

— Oui. Il y a cinq ans – non, six – que je suis revenu. Quoi qu’il arrive, je ne protesterai pas.

— Nous espérions que vous prendriez cette décision, fit Rashaverak d’une voix posée. Vous pouvez nous rendre un service…

La traîne embrasée du générateur stellaire pâlit et s’éteignit au delà de l’orbite de Mars. Sur les milliards d’êtres humains qui ont vécu et péri sur cette Terre, se dit Jan, je suis le seul à avoir suivi cette route. Et personne ne l’empruntera plus, désormais.

Il était le maître du monde. Il n’avait qu’à se baisser pour s’approprier ce dont il avait besoin. Tous les biens matériels que l’on pouvait désirer étaient à sa disposition. Il ne redoutait ni la solitude sur la planète déserte ni la présence, qui s’attardait encore, de ceux-là qui allaient bientôt partir pour revendiquer leur mystérieux héritage. Jan n’escomptait pas survivre à l’inconcevable remous que provoquerait leur départ.

Et c’était bien ainsi. Il avait fait tout ce qu’il avait désiré faire et poursuivre une vie aussi vaine qu’inutile sur la Terre vidée de ses occupants aurait été intolérable après avoir connu ce qu’il avait connu. Certes, il aurait pu partir avec les Suzerains. Mais à quoi cela l’aurait-il avancé ? Il savait mieux que personne ne l’avait jamais su que lorsque Karellen avait déclaré que les étoiles n’étaient pas pour l’Homme, il avait dit vrai.

Tournant le dos à la nuit, il franchit le haut portail de la base des extraterrestres. Ses majestueuses proportions le laissaient indifférent : l’immensité n’avait plus prise sur son esprit. Les lumières rougeoyantes, alimentées par une énergie capable de les faire briller pendant des millénaires, brasillaient. Il passa sans s’arrêter devant les machines que les Suzerains avaient abandonnées en partant et dont il ne percerait jamais les secrets, et gravit non sans peine les hauts degrés de l’escalier qui aboutissait à la salle de commande.

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