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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Arthur C. Clarke

Les enfants d’Icare

LES SUZERAINS

1

Il y avait un demi-million d’années que le volcan qui avait fait surgir Taratua des profondeurs du Pacifique était endormi. Et pourtant, songeait Reinhold, un brasier plus ardent que celui qui avait présidé à la naissance de l’île allait la submerger avant peu. Son regard se posa sur l’aire de lancement, s’éleva en suivant le monumental berceau qui ceinturait encore la Christophe Colomb. À soixante mètres au-dessus du sol, le nez de la fusée accrochait les derniers rayons du soleil déclinant. C’était l’une des dernières nuits qu’elle connaîtrait : bientôt, elle voguerait dans le soleil éternel de l’espace.

Tout était paisible sous les hauts palmiers couronnant l’arête rocheuse de l’île. Les seuls bruits que l’on entendait étaient la rumeur trépidante d’un compresseur pneumatique qui se mettait occasionnellement en marche ou un appel assourdi lancé par un technicien. Reinhold avait fini par aimer ces palmiers blottis les uns contre les autres et il venait presque tous les soirs contempler son petit royaume. L’idée qu’ils seraient désintégrés quand la Christophe Colomb s’élancerait vers les étoiles comme un furieux geyser de flammes l’attristait.

Les projecteurs du porte-avions James Forrestal, mouillé à un mille au large du récif, balayaient la mer obscure. Le soleil avait maintenant complètement sombré et la soudaine nuit tropicale envahissait le ciel, à l’est. Reinhold se demanda non sans quelque ironie si le bâtiment s’attendait à détecter des sous-marins russes aussi près du rivage.

Et, ainsi qu’il en allait toujours, l’association de pensées se déclencha : il se prit à songer à Konrad et à ce jour cataclysmique du printemps 1945. Plus de trente ans avaient passé, mais le souvenir des dernières convulsions du III e Reich broyé entre les deux branches de la tenaille demeurait vivace dans sa mémoire. Il revoyait les yeux bleus et le regard las de Konrad, la barbe blonde et râpeuse qui se hérissait sur son menton quand ils s’étaient serré la main avant de se séparer, tandis que l’intarissable flot des réfugiés traversait le petit village prussien rasé. Une séparation qui préfigurait symboliquement les événements à venir – la coupure entre l’Est et l’Ouest. Konrad avait choisi Moscou. Reinhold avait jugé que c’était stupide mais, à présent, il n’était plus aussi catégorique.

Pendant trente ans, il avait vécu avec la conviction que Konrad était mort. Ce n’était qu’une semaine plus tôt que le colonel Sandmeyer, du service des renseignements techniques, lui avait appris la nouvelle. Reinhold n’éprouvait pas de sympathie pour l’officier et il était persuadé que la réciproque était vraie, mais aucun des deux hommes ne laissait ses sentiments personnels interférer avec son travail.

— Monsieur Hoffman, avait commencé le colonel de son ton le plus officiel, je viens de recevoir de Washington certaines informations alarmantes. Elles sont évidemment top secret, mais nous avons pris la décision de les communiquer aux ingénieurs pour qu’ils se rendent compte qu’il est indispensable de mettre les bouchées doubles.

Il avait ménagé une pause théâtrale pour créer le suspense, mais il en avait été pour ses frais : Reinhold avait déjà deviné la suite.

— Les Russes nous ont presque rattrapés, continua Sandmeyer. Ils ont mis au point un prototype de moteur atomique peut-être encore plus puissant que le nôtre – et ils sont en train de construire une fusée sur les bords du lac Baïkal. Nous ignorons à quel point ils en sont, mais le contre-espionnage croit qu’elle pourra être lancée cette année. Vous comprenez ce que cela veut dire ?

Oui, Reinhold le comprenait fort bien : la course est engagée et nous ne sommes pas sûrs de la gagner.

— Savez-vous qui dirige l’opération ? avait-il demandé.

Il n’escomptait pas obtenir de réponse, mais à sa grande surprise, le colonel Sandmeyer lui avait tendu un feuillet portant une liste de noms tapés à la machine. Le premier était celui de Konrad Schneider.

— Vous avez connu pas mal de ces gens-là à Peenemünde, n’est-ce pas ? Cela pourrait nous fournir un indice sur leurs méthodes de travail. J’aimerais que vous me fassiez un petit topo sur le plus grand nombre possible de ces types. Leurs spécialités, les idées astucieuses qu’ils ont eues, etc. Je sais que c’est beaucoup demander après tout ce temps… mais tâchez quand même de voir ce que vous pouvez faire.

— Konrad Schneider est le seul qui ait de l’importance. C’était une intelligence hors ligne. Les autres ne sont que des ingénieurs compétents. Dieu seul sait ce qu’il a pu faire en trente ans ! N’oubliez pas qu’il a probablement été tenu au courant de toutes nos recherches alors que nous ignorons tout de ses résultats. Cela lui donne un incontestable avantage.

Reinhold n’avait pas dit cela dans l’intention de critiquer les services de renseignement, mais il eut l’impression que Sandmeyer allait prendre la mouche. Toutefois, le colonel se contenta de hausser les épaules.

— Ça marche dans les deux sens – vous me l’avez dit vous-même. Le libre-échange de l’information se traduit par des progrès plus rapides, même si nous laissons échapper quelques secrets. Les centres de recherches des Russes ne savent sans doute pas la moitié du temps ce que fabriquent leurs propres chercheurs. Nous leur démontrerons que la démocratie peut arriver sur la Lune avant eux.

La démocratie ! Quelle connerie, se dit Reinhold, mais pas fou, il jugea préférable de garder ce commentaire pour lui. Un seul Konrad Schneider valait une armée de candidats aux élections. Et que n’avait-il pu réaliser avec toutes les ressources de l’U.R.S.S. pour l’épauler ? Qui sait si sa fusée n’était pas d’ores et déjà en train de sillonner les routes de l’espace ?

Le soleil qui s’était couché sur Taratua était encore haut dans le ciel du lac Baïkal quand Konrad Schneider et Grigorievitch, commissaire adjoint à la recherche nucléaire, quittèrent le banc d’essai ou l’on testait le moteur. Leurs oreilles bourdonnantes étaient encore douloureuses, bien que les derniers échos assourdissants se fussent éteints depuis dix minutes à l’autre bout du lac.

— Pourquoi faites-vous cette tête-là ? demanda soudain Grigorievitch. Vous devriez être ivre de joie. D’ici un mois nous serons là-haut et les Yankees en feront une jaunisse.

— Vous êtes un incurable optimiste, répliqua Schneider. Même si le moteur marche, ce n’est pas aussi facile que ça. C’est vrai, je ne vois pas d’obstacles sérieux, à présent, mais les rapports concernant Taratua m’inquiètent. Je vous ai dit que Hoffman est un ingénieur brillant et il a des milliards de dollars derrière lui. Les photos de sa fusée ne sont pas très nettes, mais elle a l’air d’être presque prête. Et nous savons que les essais du moteur ont eu lieu il y a cinq semaines.

Grigorievitch s’esclaffa.

— Ne vous faites pas de bile. Ce sont eux qui auront la grosse surprise. N’oubliez pas qu’ils ne savent strictement rien de nos travaux.

Schneider se demandait si c’était bien vrai mais il était plus judicieux de ne pas exprimer ses doutes. Cela aurait risqué d’aiguillonner l’esprit inquisiteur et tortueux du commissaire adjoint, et si jamais il y avait eu une fuite, Konrad aurait un mal fou à se disculper.

La sentinelle de garde devant le bâtiment administratif rectifia la position quand les deux hommes y rentrèrent et Schneider songea avec amertume qu’il y avait presque autant de militaires que de techniciens. Enfin… c’était la méthode des Russes et tant qu’on lui fichait la paix, il n’avait pas à se plaindre. Dans l’ensemble – à quelques irritantes exceptions près –, les événements s’étaient déroulés presque entièrement comme il l’avait espéré. Seul l’avenir dirait qui, de lui ou de Reinhold, avait fait le bon choix.

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