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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Clarke: Les enfants d'Icare» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-277-11799-4, издательство: J'ai Lu, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Stormgren eut un geste de dénégation teinté d’amusement.

— Votre explication est, comme toujours, trop ingénieuse pour être vraie. Bien que nous ne puissions qu’extrapoler son existence, il doit forcément y avoir une haute civilisation derrière le Superviseur – une civilisation pour laquelle l’homme n’a plus de secrets depuis fort longtemps. Karellen lui-même nous étudie sans doute depuis des siècles. Tenez, par exemple… pensez à la façon dont il s’exprime couramment en anglais. Il m’a même appris à le parler idiomatiquement !

— Avez-vous découvert des choses qu’il ignore ?

— Oh oui, et très fréquemment, mais il s’agit toujours de détails mineurs. À mon sens, il a une mémoire absolument sans défaut mais il n’a pas pris la peine d’approfondir certains points. Je reviens à l’exemple de l’anglais. C’est la seule langue qu’il sache à fond. Or, depuis deux ans, il s’est mis au finnois rien que pour me taquiner. Et le finnois ne s’apprend pas en deux coups de cuiller à pot ! Il est capable de réciter des passages du Kalevala dont j’avoue à ma courte honte ne connaître que quelques vers. Il est tout aussi ferré sur la biographie de tous les hommes d’État vivants et j’arrive parfois à identifier ses sources. Ses connaissances en histoire et dans le domaine de la science ont l’air parfaites – et vous vous rappelez sans doute tout ce que nous avons déjà appris par son truchement. Et pourtant, si on les prend les uns après les autres, je ne pense pas que ses talents intellectuels soient hors de la portée de l’intelligence humaine. Seulement, il serait impossible à un homme de faire tout ce qu’il fait.

— C’est la conclusion à laquelle je suis moi-même plus ou moins parvenu, convint van Ryberg. On peut discuter de Karellen à perpétuité, on finit toujours par en revenir à la même question : pourquoi diable ne se montre-t-il pas au grand jour ? Tant qu’il ne le fera pas, je continuerai à échafauder des théories, et la Ligue de la Liberté continuera à cracher feu et flammes. (Il lança un regard indigné en direction du plafond.) J’espère, monsieur le Superviseur, que, par une nuit sans lune, un reporter sautera dans une fusée, rejoindra votre navire et s’y introduira par la porte de service avec un appareil de photo. Quel beau scoop cela ferait !

Si Karellen écoutait, il n’en laissa rien paraître. Mais, bien sûr, c’était une vieille habitude chez lui.

La première année, l’arrivée des Suzerains avait moins bouleversé le mode d’existence de l’humanité qu’on aurait pu le penser. Leur ombre planait partout mais c’était une ombre discrète. Bien qu’il n’y eût guère de grandes cités où l’on ne voyait pas les nefs d’argent scintiller au zénith, elles finirent au bout de quelque temps par faire partie du paysage au même titre que le soleil, la lune et les nuages. La majorité des gens n’avaient sans doute que vaguement conscience que c’était aux Suzerains qu’ils étaient redevables de l’amélioration régulière de leur niveau de vie. Quand ils prenaient la peine d’y penser – ce qui était rare –, ils réalisaient que les nefs silencieuses avaient apporté la paix au monde pour la première fois de l’histoire, et ils leur en étaient dûment reconnaissants.

Mais c’étaient là des avantages négatifs qui n’avaient rien de spectaculaire, que l’on acceptait et que l’on oubliait vite. Les Suzerains restaient à l’écart et ne montraient pas leur visage à l’humanité. Karellen inspirait le respect et l’admiration mais il ne pouvait rien espérer de plus tant qu’il s’en tiendrait à la politique qu’il appliquait. Il était difficile de ne pas concevoir de dépit contre ces Olympiens qui ne s’adressaient à l’homme que par le canal des télétypes des Nations Unies. La teneur des conversations entre Karellen et Stormgren n’était jamais rendue publique et ce dernier se demandait parfois pourquoi le Superviseur jugeait ces conférences nécessaires. Peut-être avait-il besoin d’un contact direct avec au moins un être humain. Peut-être se rendait-il compte que cette forme d’appui personnel était indispensable au secrétaire général. Si cette explication était la bonne, Stormgren l’approuvait et il lui était égal que la Ligue de la Liberté le taxât dédaigneusement de « garçon de courses de Karellen ».

En aucun cas les Suzerains ne traitaient ni avec les États ni avec les gouvernements. Ils utilisaient l’Organisation des Nations Unies telle qu’ils l’avaient trouvée. On avait installé conformément à leurs directives le matériel de communication requis et ils donnaient leurs ordres par l’entremise du secrétaire général. Le délégué soviétique avait abondamment et à de multiples reprises souligné – avec juste raison – que cette pratique était contraire aux stipulations de la Charte. Karellen ne se souciait apparemment pas de ces critiques.

Le nombre de sottises et de maux que ces messages tombés du ciel faisaient disparaître était ahurissant. Maintenant que les Suzerains étaient là, les nations savaient qu’elles n’avaient plus à avoir peur les unes des autres et elles avaient deviné, avant même que l’expérience l’eût démontré, que les armes dont elles disposaient étaient impuissantes contre une civilisation capable de voyager à travers les étoiles. Ainsi le plus grand obstacle au bonheur sur lequel achoppait l’humanité avait-il été levé d’un seul coup.

Les Suzerains donnaient l’impression d’être indifférents aux régimes politiques pourvu qu’ils ne fussent ni oppressifs ni corrompus. La Terre comptait encore des démocraties, des monarchies, des dictatures éclairées, des gouvernements communistes et des gouvernements capitalistes, ce qui ne laissait pas de plonger dans la stupeur les âmes simples, convaincues que leur mode de vie était le seul possible. Certains pensaient que Karellen attendait simplement d’introduire un système qui balaierait tous les modèles de société existants et que, par conséquent, des réformes politiques mineures étaient sans intérêt pour lui. Mais, comme toutes les autres supputations, ce n’était là que pure spéculation. Personne ne savait à quels motifs obéissaient les Suzerains, personne ne savait vers quel avenir ils conduisaient l’humanité.

3

Depuis quelque temps, Stormgren dormait mal, ce qui était curieux puisqu’il allait sous peu abandonner pour toujours les responsabilités de sa charge. Il servait l’humanité depuis quarante ans, ses maîtres depuis cinq et peu d’hommes auraient pu se vanter d’avoir réalisé au cours de leur vie toutes les ambitions qu’il avait réalisées. Peut-être était-ce justement cela qui le tracassait. Même s’il lui restait de longues années à jouir de sa retraite, il n’aurait plus, désormais, à se battre pour atteindre un objectif et son existence n’aurait plus de piment. Maintenant que Martha n’était plus, que les enfants étaient établis et avaient fondé un foyer, ses liens avec le monde s’étaient distendus. Peut-être commençait-il aussi à s’identifier avec les Suzerains et à s’isoler ainsi du reste de l’humanité.

Cette fois encore, il souffrait d’insomnie. Son esprit tournait à vide comme une machine dont le régulateur est tombé en panne et qui s’emballe. Sachant que ses efforts pour trouver le sommeil seraient vains, il se leva à contrecœur, enfila sa robe de chambre et rejoignit la terrasse du modeste appartement qu’il occupait. La plupart de ses collaborateurs directs étaient beaucoup plus luxueusement logés, mais cet appartement suffisait amplement à ses besoins. Vu la position à laquelle il était parvenu, rien, ni les biens matériels ni le cérémonial officiel ne pouvaient plus accroître son prestige.

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