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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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— Sur une population de deux milliards et demi, ce n’est pas un chiffre très impressionnant.

— Il ne saurait être tenu pour négligeable. Et pour chaque personne qui a signé, il y en a beaucoup d’autres qui doutent fortement de la sagesse, pour ne pas parler de la légitimité, de ce projet de fédération. Même compte tenu de sa puissance, le Superviseur Karellen lui-même ne peut effacer mille ans d’histoire d’un trait de plume.

— Que sait-on de la puissance dont dispose Karellen ? rétorqua Stormgren. Quand j’étais enfant, la fédération européenne était un rêve. Je l’ai vue devenir une réalité. Et c’était avant l’arrivée des Suzerains. Karellen ne fait que parachever l’œuvre commencée.

— L’Europe était une entité culturelle et géographique. Le monde n’en est pas une. Toute la différence est là.

— Aux yeux des Suzerains, répliqua Stormgren sur un ton sarcastique, la Terre est probablement beaucoup plus petite que l’Europe semblait l’être à ceux de nos pères – et j’ai le sentiment très net qu’ils ont une optique plus adulte que la nôtre.

— Je suis prêt à admettre, à la rigueur, la Fédération en tant qu’objectif ultime – encore que beaucoup de mes amis seraient peut-être en désaccord sur ce point. Mais elle devra se créer de l’intérieur, pas nous être imposée de l’extérieur. Nous devons forger notre destin nous-mêmes. Personne ne doit plus s’ingérer dans les affaires humaines !

Stormgren soupira. Tous ces arguments, il les avait entendus cent fois et il ne pouvait leur opposer que la même vieille et sempiternelle réponse que la Ligue de la Liberté jugeait inacceptable : il avait confiance en Karellen, pas elle. C’était là le point de divergence fondamental et il ne pouvait rien faire. La Ligue non plus, heureusement.

— Laissez-moi vous poser quelques questions, reprit-il. Nierez-vous que les Suzerains ont apporté la paix, la sécurité et la prospérité au monde ?

— C’est indiscutable mais ils nous ont enlevé la liberté. L’homme ne vit…

— … pas seulement de pain, je sais. Mais c’est la première fois dans l’histoire que tous les hommes sont assurés de manger à leur faim. Et puis, quelle liberté avons-nous perdue si l’on songe à celle, sans précédent, que nous ont octroyée les Suzerains ?

— La liberté de diriger notre existence sous la conduite de Dieu.

Nous voilà au cœur du problème, se dit Stormgren. Quels que soient ses déguisements, le conflit est essentiellement d’ordre religieux. Wainwright ne vous laisse pas oublier qu’il a été dans les ordres. On a toujours l’impression qu’il a un col rond, même s’il ne le porte plus.

— Le mois dernier, rappela-t-il à son interlocuteur, une centaine d’évêques, de cardinaux et de rabbins ont signé une déclaration commune par laquelle ils se sont engagés à soutenir la politique du Superviseur. Les Églises sont contre vous.

Wainwright réfuta l’objection d’un geste irrité.

— Beaucoup de dirigeants sont aveugles. Les Suzerains les ont dévoyés. Quand ils se rendront compte du danger, il sera peut-être trop tard. L’humanité aura perdu l’initiative et sera devenue une race asservie.

Stormgren brisa le silence qui avait suivi ces mots :

— J’ai rendez-vous avec le Superviseur dans trois jours. Je lui ferai part de vos doléances puisqu’il est de mon devoir d’être le porte-parole des courants d’opinion de la Terre. Mais je peux vous garantir que cela ne changera rien à rien.

— C’est encore là un autre de nos griefs, dit Wainwright d’une voix lente. Nous avons beaucoup de reproches à faire aux Suzerains, mais c’est d’abord et avant tout leur volonté de secret qui nous indigne. Vous êtes le seul humain à avoir jamais parlé avec Karellen – et vous ne l’avez même pas vu ! Est-il étonnant que ses motifs nous laissent sceptiques ?

— Malgré tout ce qu’il a fait pour l’humanité ?

— Oui, malgré cela. Je ne sais pas ce qui nous révolte le plus, de son omnipotence ou de son goût du mystère. S’il n’a rien à cacher, pourquoi ne se montre-t-il pas ? Quand vous vous entretiendrez avec lui, posez-lui donc la question, monsieur le Secrétaire !

Stormgren ne répliqua pas. Il ne pouvait rien répondre – rien, en tout cas, qui serait susceptible de convaincre son visiteur. Et il se demandait parfois s’il avait vraiment réussi à se convaincre lui-même.

De leur point de vue, ce n’avait été, évidemment, qu’une opération de très faible envergure, mais pour la Terre, c’était l’événement le plus gigantesque de tous les temps. Les nefs colossales avaient surgi des profondeurs inconnues de l’espace sans avertissement. D’innombrables romans de fiction avaient décrit ce jour, mais personne n’avait jamais réellement cru que cela arriverait. Et c’était arrivé : les vaisseaux étincelants et silencieux suspendus au-dessus de chaque pays étaient le symbole d’une science que l’Homme ne pouvait espérer égaler avant des siècles. Pendant six jours, ils étaient restés immobiles à l’aplomb des cités de l’Homme et rien n’indiquait qu’ils fussent au courant de son existence. Mais il n’y avait pas besoin de preuves : si ces puissants astronefs flottaient dans les deux à la verticale de New York, de Londres, de Paris, de Moscou, de Rome, du Cap, de Tokyo, de Canberra, ce ne pouvait pas être le fait du hasard.

Avant même que se fussent écoulés ces six jours pendant lesquels les cœurs avaient cessé de battre, quelques individus avaient deviné la vérité. Ce n’était pas le premier contact exploratoire tenté par une race qui ne savait rien de l’homme. À l’intérieur de ces nefs silencieuses et figées, des psychologues prodigieux étudiaient les réactions de l’humanité. Et quand la tension aurait atteint son point culminant, ils passeraient à l’action.

Le sixième jour, Karellen, Superviseur de la Terre, s’adressa au monde dans une allocution radiodiffusée qui fut retransmise sur toutes les fréquences. L’anglais dans lequel il s’exprimait était si parfait que la controverse que ce discours déclencha allait faire rage d’une rive à l’autre de l’Atlantique pendant une génération. Mais son contenu était encore plus déroutant que sa forme. Il n’avait pu être prononcé que par un génie suprême possédant une maîtrise totale, absolue des affaires humaines. L’érudition et la virtuosité que déployait l’orateur, ses allusions – à mettre l’eau à la bouche – au savoir encore inexploré qu’il laissait entrevoir étaient délibérément destinées à convaincre l’humanité qu’elle était en présence d’une supériorité intellectuelle écrasante. Quand Karellen se tut, il était clair pour les nations de la Terre que les jours de leur précaire souveraineté étaient arrivés à leur terme. Les gouvernements locaux et régionaux conserveraient leurs pouvoirs, mais dans le domaine plus vaste des relations internationales, les hommes avaient cessé d’être leurs propres maîtres. Tous les arguments, toutes les protestations étaient vains.

On ne pouvait guère s’attendre que toutes les nations du globe acceptent docilement pareilles restrictions à leur autorité. Cependant, la résistance active se heurtait à d’immenses difficultés, car en détruisant les nefs des Suzerains – à supposer qu’elles puissent être détruites –, on annihilerait automatiquement les villes au-dessus desquelles elles planaient. Pourtant, une grande puissance avait fait une tentative en ce sens. Peut-être les autorités responsables rêvaient-elles de faire d’une pierre deux coups puisque l’objectif assigné à leur missile atomique était stationné au-dessus de la capitale d’une nation ennemie.

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