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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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— Vous cherchez une chose qui n’existe plus, fit le Superviseur. N’oubliez pas qu’ils ne possèdent pas plus d’identité que les cellules de votre corps. Mais leur union fait d’eux quelque chose de beaucoup plus grand que vous.

— Pourquoi n’arrêtent-ils pas de gesticuler ?

— Nous appelons cela la « longue danse ». Ils ne dorment pas et elle a duré près d’un an. Ils étaient trois cent millions à exécuter les mêmes figures sur tout un continent. Nous avons inlassablement tenté de les analyser, mais elles ne présentent aucune signification. Peut-être parce que nous n’appréhendons que l’aspect physique du phénomène, la petite partie qui se trouve sur la Terre. Il est possible que ce que nous avons baptisé le Maître Esprit soit encore occupé à les former, à les faire fusionner en une entité globale afin de les absorber totalement dans son être.

— Mais comment faisaient-ils pour se nourrir ? Et que se passait-il s’ils rencontraient des obstacles – des arbres, une falaise, une étendue d’eau ?

— Pour ce qui est de l’eau, cela ne changeait rien : ils ne se noyaient pas. Quand ils heurtaient un obstacle, il leur arrivait de se blesser mais ils ne le remarquaient même pas. En ce qui concerne la nourriture, ils avaient tous les fruits et tout le gibier qu’il leur fallait à satiété. Mais à présent, s’alimenter fait partie des besoins dont ils se sont affranchis. En effet, la nourriture est essentiellement une source d’énergie et ils ont appris à se brancher sur des sources d’énergie transcendantes.

L’image scintilla comme au passage d’une brume de chaleur. Quand elle s’éclaircit à nouveau, tout mouvement avait cessé.

— Regardez. Nous sommes trois ans plus tard.

Les petites silhouettes, si désarmées et si pitoyables pour qui eût ignoré la vérité, étaient immobiles et figées dans les bois, les clairières, les plaines. La caméra se promenait infatigablement de l’une à l’autre. Déjà, leurs physionomies s’uniformisaient. Jan avait eu autrefois l’occasion de voir des photographies composées à partir de dizaines de clichés superposés. Le visage « moyen » ainsi obtenu était aussi impersonnel, aussi dépourvu de caractéristiques que ceux de ces enfants.

Ils avaient l’air de dormir ou d’être en transe. Leurs yeux étaient hermétiquement clos et ils ne paraissaient pas avoir plus conscience de l’environnement que les arbres sous lesquels ils se tenaient pétrifiés. Quelles pensées, se demanda Jan, retentissaient dans la complexe trame où leurs esprits n’étaient désormais rien de plus – et rien de moins – que des fils composant une immense tapisserie ? Une tapisserie, songea-t-il brusquement, qui recouvrait de multiples mondes et de multiples races – et qui continuait de se déployer.

L’événement se produisit à une vitesse vertigineuse. Jan avait sous les yeux un décor agreste, un aimable paysage fertile avec, seul détail insolite, ces innombrables petites statues disséminées – sans que le hasard y fût pour rien – sur toute son étendue. En l’espace d’un instant, tout – les arbres, l’herbe, les animaux qui peuplaient ce coin de terre – tout se volatilisa, s’évanouit, cessa d’exister. Seuls demeuraient les lacs sereins, les cours d’eau aux méandres sinueux, l’étagement des collines rousses dépouillées de leur verdoyante parure – et les silhouettes silencieuses, indifférentes, artisanes de cette destruction.

— Pourquoi ont-ils fait ça ? demanda Jan.

— Peut-être que la présence d’autres esprits, même les esprits rudimentaires des plantes et des animaux, leur déplaisait. Nous pensons qu’ils finiront un jour par trouver que l’univers matériel les distrait également. Qui sait ce qui arrivera alors ? Vous comprenez maintenant pourquoi nous nous sommes retirés une fois accomplie notre mission. Nous continuons de les étudier mais nous ne pénétrons jamais dans leur territoire et nous n’y envoyons même pas d’appareils. Nous les observons depuis l’espace, nous n’osons pas faire plus.

— Cet épisode remonte à bien des années. Que s’est-il passé depuis ?

— Très peu de chose. Ils n’ont pas bougé d’un pouce pendant tout ce temps. Qu’il fasse jour ou nuit, que ce soit l’hiver ou l’été, ils ne réagissent pas. Ils en sont encore à tester leurs pouvoirs. Le cours de quelques rivières s’est modifié et il y en a une qui coule d’aval en amont. Mais ils n’ont rien fait qui semble répondre à un motif précis.

— Et ils se désintéressent entièrement de vous ?

— Oui, mais cela n’a rien de surprenant. La… l’entité dont ils participent sait tout sur notre compte. Il lui est apparemment égal que nous cherchions à l’étudier. Quand elle voudra que nous partions ou si elle a une nouvelle mission à nous confier sur un autre monde, elle nous manifestera son désir de la manière la plus claire qui soit. D’ici là, nous resterons sur la Terre afin que nos savants collectent le maximum d’informations possible.

C’est donc la fin de l’homme, songea Jan avec une résignation au delà de la tristesse. Une fin qu’aucun prophète n’avait jamais annoncée, une fin désavouant aussi bien l’optimisme que le pessimisme.

Et néanmoins appropriée : elle avait la sublime inéluctabilité d’un grandiose chef-d’œuvre. Jan avait eu un fugitif aperçu du cosmos et de sa terrifiante immensité, et il savait maintenant que l’homme n’y avait pas sa place. Il réalisait enfin la vanité ultime de l’utopie qui l’avait leurré. Il avait rêvé des étoiles. Or, la route qui conduisait aux étoiles bifurquait et la destination à laquelle menait chacune de ses branches était étrangère aux espoirs comme aux craintes des humains.

Au bout de la première voie, il y avait les Suzerains. Ils avaient conservé leur individualité, l’indépendance de leur ego, ils avaient conscience de leur moi et le pronom « je » avait un sens dans leur langue. Ils éprouvaient des émotions dont au moins quelques-unes étaient communes à leur espèce et à l’humanité. Mais – et Jan s’en rendait compte à présent –, ils étaient bloqués dans une impasse dont ils ne s’évaderaient jamais. Leur intelligence était dix fois, cent fois plus puissante que l’intelligence humaine, mais en dernière analyse, cela ne faisait aucune différence. Ils étaient aussi désarmés, aussi désorientés que les hommes en face de l’inconcevable complexité d’une galaxie de cent mille millions de soleils et d’un cosmos de cent mille millions de galaxies.

Et qu’y avait-il au bout du second embranchement ? Le Maître Esprit, quel qu’il pût être, qui était à l’homme ce que l’homme était à l’amibe. Depuis combien de temps cette entité potentiellement infinie et immortelle absorbait-elle races sur races à mesure qu’elle s’étendait à travers les étoiles ? Avait-elle aussi des désirs, des buts qu’elle pressentait obscurément et n’atteindrait peut-être jamais ? Elle avait désormais pris possession de tout ce que la race humaine avait conquis. Ce n’était pas une tragédie mais un accomplissement. Les milliards d’éphémères étincelles de conscience qui avaient été le tissu de l’humanité ne scintilleraient plus comme autant de lucioles dans la nuit. Mais elles n’avaient pas vécu en vain.

Le dernier acte n’était pas encore joué, Jan le savait. Le rideau tomberait demain ou il tomberait dans des siècles. Les Suzerains eux-mêmes ignoraient quand.

Jan comprenait maintenant leur objectif, il comprenait ce qu’ils avaient fait pour les hommes et pourquoi ils s’attardaient encore sur la Terre. Il éprouvait un profond sentiment d’humilité et admirait l’inexorable patience d’une si longue attente.

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