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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Jan abaissa à nouveau les yeux sur la montagne. Maintenant, elle était dorée et il ne voyait plus la moindre diaprure. Peut-être n’était-ce qu’un tour que lui jouait son imagination – désormais, il était disposé à croire n’importe quoi – mais il avait l’impression qu’elle était plus haute et plus effilée. Et qu’elle tournoyait comme l’entonnoir d’un cyclone. Il était tellement abasourdi que ce fut seulement à ce moment qu’il se rappela sa caméra. Il colla son œil au viseur et braqua l’objectif vers cet invraisemblable, cet ahurissant phénomène.

Prestement, Vindarten plaqua sa main sur la tourelle et, avec une implacable fermeté, obligea Jan à détourner l’appareil. Le Terrien n’essaya même pas de résister. Cela aurait été inutile, bien évidemment, mais surtout, il éprouvait brusquement une terreur mortelle devant la chose qui se profilait à la périphérie de la planète.

Lors de ses autres excursions, Vindarten l’avait laissé photographier tout ce qu’il voulait. Il ne fournit aucune explication à Jan. Au contraire, il l’interrogea pour que le Terrien lui rapportât ce qu’il avait vu jusqu’au plus infime détail.

Et Jan comprit à ce moment que le spectacle auquel son guide avait assisté avait été totalement différent. Et il devina pour la première fois que les Suzerains, eux aussi, obéissaient à des maîtres.

Et maintenant, il rentrait, laissant derrière lui tous ces prodiges, toutes ces terreurs, toutes ces énigmes. C’était sans doute la même nef mais certainement pas le même équipage. Il était difficilement croyable que, même compte tenu de leur longévité, les Suzerains acceptent d’un cœur léger d’être coupés de leur monde natal pendant les longues années d’un voyage interstellaire. Car l’effet de dilatation du temps dû à la relativité jouait bien entendu dans les deux sens. Au retour, les voyageurs n’auraient vieilli que de quatre mois, mais leurs amis auraient quatre-vingts ans de plus.

S’il en avait exprimé le désir. Jan aurait sans nul doute pu rester sur la planète jusqu’à la fin de son existence. Mais Vindarten l’avait prévenu qu’il n’y aurait pas d’autre départ en direction de la Terre avant plusieurs années et lui avait conseillé de profiter de l’occasion. Peut-être les extraterrestres s’étaient-ils rendu compte que, même dans ce laps de temps comparativement bref, son esprit était presque arrivé à la limite de ses capacités. Ou, tout simplement, il les importunait et ses hôtes ne pouvaient plus lui consacrer davantage de temps.

C’était désormais sans importance : la Terre était au bout de la route. Il l’avait vue ainsi cent fois, mais toujours par le truchement de l’œil mécanique de la télévision. Mais enfin, il était lui-même dans l’espace tandis que s’écrivait le dernier chapitre de son rêve et, devant lui, la Terre tournait sur son orbite éternelle.

Le grand croissant bleu-vert était dans son premier quartier : plus de la moitié du disque visible était encore plongée dans l’obscurité. Il n’y avait que quelques bancs dans la zone des alizés. La calotte glaciaire arctique scintillait mais l’aveuglant reflet du soleil dans le Pacifique Nord la surpassait en éclat.

On aurait cru une planète liquide : cet hémisphère était presque entièrement dépourvu de terre ferme. Le seul continent que Jan distinguait, brume d’une teinte plus foncée marbrant le halo atmosphérique qui ceinturait le globe, était l’Australie.

Quand la nef pénétra dans le cône d’ombre, l’éblouissant croissant s’amenuisa, pâlit et s’éteignit d’un seul coup. C’étaient à présent les ténèbres et la nuit. Le monde dormait.

Ce fut alors que Jan fut frappé par une étrange anomalie. Il était au-dessus de la terre ferme. Mais où étaient les brillants chapelets de lumière, les flamboiements des cités de l’homme ? Pas une seule étincelle ne déchirait la nuit qui enveloppait l’hémisphère. Des millions de kilowatts qui se déversaient jadis avec insouciance, lancés à l’assaut des étoiles, il n’y avait plus trace. Ce que Jan avait sous les yeux aurait aussi bien pu être la Terre avant l’apparition de l’Homme.

Ce n’était pas le retour auquel il s’attendait mais il ne pouvait rien faire d’autre que regarder tandis que la peur de l’inconnu montait en lui. Il était arrivé quelque chose à la Terre – quelque chose d’inimaginable. Pourtant, le vaisseau poursuivait sa course, décrivant la boucle qui le ferait entrer dans la zone éclairée.

Jan ne vit rien de l’atterrissage car la vue de la planète fut soudain remplacée par un fouillis de tracés et de plages lumineuses qui n’avaient pas de sens pour lui. Quand l’image optique réapparut sur l’écran, la nef s’était posée. Il y avait de grands bâtiments, des machines qui allaient et venaient et un groupe de Suzerains constituant le comité d’accueil. Un chuintement assourdi s’éleva au moment de la manœuvre d’égalisation des pressions, puis Jan entendit s’ouvrir les sabords. Il n’attendit pas davantage : ce fut avec indulgence ou indifférence que les géants muets le virent se ruer hors de la salle de pilotage.

Il était rentré, c’était à nouveau l’éclat de son soleil familier qui frappait ses yeux, l’air qu’il respirait était l’air qui avait gonflé pour la première fois ses poumons quand il était venu au monde. La passerelle était déjà en place mais il dut patienter quelques instants que sa vision s’accoutumât à la lumière qui l’aveuglait.

Karellen était debout à côté d’un lourd véhicule chargé de caisses, un peu à l’écart de ses congénères. Jan ne s’étonna pas de le reconnaître et le fait que le Superviseur n’avait absolument pas changé ne le surprit pas davantage. Cela, au moins, était conforme à ses prévisions. C’était la seule chose qui le fût.

— Je vous attendais, dit Karellen.

23

— Au début, commença Karellen, nous pouvions sans danger nous mêler à eux. Mais ils n’avaient plus besoin de nous. Notre tâche était terminée. Nous les avions regroupés et leur avions donné un continent rien qu’à eux. Regardez.

Le mur auquel Jan faisait face s’effaça, remplacé par un paysage bucolique observé d’une altitude de quelques centaines de mètres. L’illusion était si parfaite qu’il eut un étourdissement passager.

— C’était cinq ans plus tard, commenta Karellen. Quand la seconde phase s’est amorcée.

Des silhouettes se déplaçaient et la caméra fondit sur elles comme un rapace sur sa proie.

— Cela va vous chagriner. Mais rappelez-vous que vos critères ne s’appliquent plus. Ce ne sont pas des enfants humains que vous voyez.

Pourtant, la première impression de Jan fut de voir des enfants humains et aucune logique au monde n’y pouvait rien. Ç’aurait pu être une tribu de primitifs exécutant une danse rituelle compliquée. Ils étaient nus, ils étaient sales et leurs cheveux emmêlés tombaient dans les yeux. Pour autant qu’on pouvait le dire, les plus jeunes avaient cinq ans et les plus âgés en avaient quinze. Néanmoins, tous se mouvaient avec la même agilité, la même précision et tous se désintéressaient aussi totalement de l’environnement.

Mais quand il vit leurs visages, Jan eut un hoquet et il dut faire un effort pour ne pas détourner les yeux. Des visages encore plus vacants que ceux des morts car le ciseau du Temps laisse sa marque sur les traits des cadavres qui portent témoignage même quand leurs lèvres sont à jamais scellées. Ces visages-là étaient aussi vides, aussi dénués d’expression et d’émotion que la gueule d’un serpent, le masque d’un insecte. Les Suzerains étaient comparativement plus humains.

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