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Arthur Clarke: Les enfants d'Icare

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Clarke: Les enfants d'Icare» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-277-11799-4, издательство: J'ai Lu, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Arthur Clarke Les enfants d'Icare

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. » L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général. L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Il n’avait pas encore cédé au désespoir quand Vindarten l’avait pris en charge. Le Suzerain s’exprimait dans un anglais atroce et parlait beaucoup trop vite, mais ses progrès avaient été extraordinairement rapides. Au bout de quelques jours, Jan et lui pouvaient converser sans beaucoup de difficulté à condition que le sujet n’exigeât pas l’emploi d’un vocabulaire spécialisé.

Une fois cornaqué par Vindarten, Jan n’avait plus eu de soucis. D’un autre côté, il était dans l’incapacité de faire ce qu’il voulait car il passait le plus clair de son temps en compagnie de savants dont la grande préoccupation était d’effectuer de mystérieux tests à l’aide d’appareils compliqués dont le terrien se méfiait fort. À l’issue d’une séance au cours de laquelle une espèce de machine hypothèse avait été utilisée, il avait souffert d’une atroce migraine qui avait duré plusieurs heures. S’il ne demandait pas mieux que de coopérer, il redoutait que les investigateurs n’aient pas conscience de ses limitations, tant mentales que physiques. Il lui fallut longtemps, en tout cas, pour leur faire comprendre qu’il lui était nécessaire de dormir à intervalles réguliers.

Entre deux séances, il pouvait jeter un bref coup d’œil sur la ville et ce fut ainsi qu’il réalisa à quel point il serait difficile – et dangereux – pour lui de s’y aventurer. Il n’existait pratiquement pas de rues et l’on ignorait apparemment les véhicules de surface. C’était une cité faite pour des êtres ailés qui n’avaient pas à s’inquiéter des lois de la pesanteur. Se trouver sans avertissement au bord d’un vertigineux abîme de quelques centaines de mètres de profondeur ou découvrir que le seul accès d’une pièce était une ouverture percée très haut dans un mur, c’était pain quotidien et Jan avait commencé à se rendre compte à travers une foule de détails que la psychologie d’une race aérienne n’avait certainement rien de commun avec celle d’une race aptère.

Les Suzerains volant comme de grands oiseaux au milieu des tours à lents et puissants coups d’ailes, voilà qui était un bien singulier spectacle. Et cela posait aussi un problème d’ordre scientifique. Leur planète était grosse – plus grosse que la Terre. Or, sa gravité était faible et la forte densité de son atmosphère intriguait Jan. Quand il l’avait interrogé à ce propos, Vindarten lui avait répondu, confirmant ainsi ce qu’il avait à demi pressenti, qu’elle n’était pas le berceau de la race. Les Suzerains étaient originaires d’une planète beaucoup plus petite et quand ils avaient pris possession de celle-là, ils avaient modifié non seulement son atmosphère mais aussi sa gravité.

L’architecture était tristement fonctionnelle. Pas le moindre motif décoratif, rien qui ne répondît à une fin précise, même si celle-ci échappait souvent à Jan. Un homme du Moyen Âge voyant cette cité baignée d’une lumière sanglante et ses habitants aurait été convaincu que c’était l’Enfer. En dépit de sa curiosité et du détachement scientifique qui était le sien, Jan lui-même était parfois sur le point de céder à une terreur irraisonnée. L’absence de tout point de référence familier est capable de faire chavirer l’esprit le plus objectif et le plus lucide.

Et il y avait une foule de choses que Jan ne comprenait pas, des choses que Vindarten ne pouvait ou ne voulait pas lui expliquer. Qu’étaient ces fulgurances, ces formes changeantes qui scintillaient dans l’air et filaient à une vitesse telle qu’il ne pouvait être certain de leur existence ? Ce pouvait aussi bien être un phénomène effrayant que quelque chose d’aussi spectaculaire dans sa banalité que les enseignes au néon du Broadway d’antan.

Jan pressentait aussi que l’univers des Suzerains était rempli de sonorités qu’il ne captait pas. Il lui arrivait de percevoir des rythmes complexes qui escaladaient ou descendaient toute la gamme des fréquences audibles pour s’évanouir dans la bande des infra-sons ou des ultra-sons. Vindarten, qui ne saisissait apparemment pas ce que Jan voulait dire par « musique », ne put jamais lui donner une réponse satisfaisante.

Ce n’était pas une très grande cité : elle était beaucoup plus petite, en vérité, que Londres ou New York au temps de leur apogée. Selon Vindarten, il existait plusieurs milliers de villes analogues disséminées sur toute la surface de la planète, chacune répondant à une finalité précise. L’équivalent terrestre le plus proche de tels loci aurait été une ville universitaire, à ceci près que la spécialisation y était infiniment plus poussée. Jan avait bientôt découvert la vocation de la cité dont il était l’hôte : l’étude des cultures étrangères.

L’une des toutes premières fois qu’il avait quitté la cellule nue où il était confiné, en compagnie de Vindarten, celui-ci l’avait conduit au musée. Le fait de se trouver enfin dans un endroit dont il comprenait pleinement la destination avait donné au Terrien un coup de fouet psychologique, ce dont il avait le plus grand besoin. Abstraction faite de son échelle, ce musée aurait aussi bien pu se trouver sur la Terre. Le trajet avait été long. Le Suzerain et lui s’étaient installés sur une vaste plate-forme animée d’un mouvement régulier dirigé du haut vers le bas, tel un piston se déplaçant à l’intérieur d’un interminable cylindre vertical. Il n’y avait pas d’instruments de commande visibles et la poussée de l’accélération, au commencement puis à la fin de la descente, avait été très sensible. Sans doute les Suzerains trouvaient-ils inutile de faire usage de leurs générateurs de champs de compensation à des fins domestiques. Jan se demandait si toute la planète était criblée de puits et pourquoi la cité se prolongeait sous terre au lieu de rayonner en surface. C’était là encore une de ces énigmes qu’il n’avait jamais élucidées.

On aurait pu passer une vie entière à explorer ces salles colossales où s’entassait le butin ramené de combien de planètes ? les chefs-d’œuvre d’une inimaginable quantité de civilisations. Mais Jan n’avait pas eu le temps de voir grand-chose de ces merveilles. Vindarten lui avait fait prendre place sur une espèce de languette qui, à première vue, donnait l’impression de n’être qu’un motif décoratif incrusté dans le sol. Au moment où Jan se rappelait que la notion d’ornementation était inconnue sur ce monde, quelque chose d’invisible l’avait doucement happé et il s’était senti propulsé. Et ç’avait été à une vitesse de l’ordre de vingt ou trente kilomètres à l’heure qu’il avait longé les vitrines et les dioramas représentant d’inconcevables paysages.

Les Suzerains avaient résolu le problème de la fatigue des musées : les visiteurs n’avaient pas besoin de marcher.

Ils avaient dû parcourir plusieurs kilomètres quand Vindarten, prenant Jan à bras-le-corps, l’arracha d’un coup de ses grandes ailes à la mystérieuse force qui les entraînait. Devant eux s’étirait une salle à moitié vide aux proportions phénoménales baignant dans une lumière familière que le jeune homme n’avait pas revue depuis qu’il avait quitté la Terre ; elle était atténuée pour ne pas blesser les yeux des Suzerains mais il n’y avait pas à s’y méprendre : c’était la clarté du soleil.

Jan n’aurait jamais cru que quelque chose d’aussi commun, d’aussi banal pût faire naître une telle nostalgie en lui.

C’était donc la salle réservée à la Terre. Jan et son guide passèrent devant une admirable maquette de Paris, devant des trésors artistiques formant un méli-mélo incongru de siècles qui se télescopaient, devant des ordinateurs et des haches paléolithiques, devant des postes de télévision et devant la turbine à vapeur d’Héron d’Alexandrie. Ils franchirent ainsi quelques mètres. Puis une haute porte s’ouvrit devant eux et ils entrèrent dans le cabinet du conservateur de l’exposition terrienne.

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