Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Il était heureux de rentrer au pays en dépit des trésors d’astuce qu’il avait dépensés pour s’en évader. Au cours de ces six mois, il avait mûri. Il avait vu bien des choses, il avait été infiniment loin et il était las ; il aspirait à retrouver son univers familier. Il savait maintenant pourquoi les Suzerains avaient édicté que la Terre serait interdite d’espace. L’humanité avait encore une longue, une très longue route à parcourir avant de pouvoir jouer un rôle au sein de la civilisation dont il avait eu un bref aperçu.

Peut-être – mais c’était une éventualité qu’il se refusait à accepter – ne serait-elle jamais qu’une espèce inférieure enfermée dans une réserve à l’écart, un zoo dont les Suzerains seraient les gardiens. Il se pouvait que c’eût été la signification profonde de l’avertissement ambigu que Vindarten lui avait lancé juste avant son départ : « Il est possible que bien des choses se soient produites pendant votre absence, avait dit le Suzerain. Il est possible que vous ne reconnaissiez plus votre planète. »

Oui, c’était possible. Quatre-vingts ans, c’est long, et bien qu’il fût jeune et adaptable, Jan aurait peut-être du mal à se faire à tous les changements qui étaient intervenus. Mais en tout cas, il était sûr et certain que les hommes ne demanderaient qu’à entendre son récit et la description qu’il leur ferait de ce qu’il avait vu de la civilisation suzeraine.

Il avait été bien traité comme il l’avait prévu. Il n’avait pas eu conscience du voyage aller. Lorsque l’injection avait cessé d’agir et qu’il était sorti de sa fantastique cachette, la nef entrait déjà dans le système des Suzerains. Il avait constaté avec soulagement que son respirateur à oxygène lui serait inutile. L’air était dense et lourd mais il respirait sans difficulté. Il se trouvait dans la titanesque cale qu’éclairait une lumière rougeoyante au milieu d’innombrables caisses et de tout l’attirail que l’on pouvait s’attendre à trouver dans la soute d’un navire, transocéanique ou spatial. Il lui avait fallu près d’une heure pour arriver à la cabine de service, et se présenter à l’équipage.

L’indifférence de celui-ci l’avait surpris. Il savait que les Suzerains trahissaient rarement leurs émotions mais il s’était attendu, au moins, à une réaction. Eh bien, non : les Suzerains avaient continué comme si de rien n’était à faire leur travail, à surveiller le grand écran, à tapoter sur les touches sans nombre de leurs claviers de commande. Jan n’avait pas tardé à comprendre qu’ils étaient en approche et se préparaient à atterrir, car de temps en temps surgissait sur l’écran l’image fugitive d’une planète qui ne cessait de grossir. Cependant, il ne ressentait pas la moindre impression de mouvement ni de décélération. La pesanteur demeurait constante, elle ne variait pas d’un iota. Il l’évaluait approximativement à un cinquième de la gravité terrestre. L’énorme puissance à l’œuvre était compensée avec une extrême précision.

Quand les trois pilotes s’étaient levés d’un même mouvement, Jan avait deviné que l’on était arrivé à destination. Ils ne dirent rien à leur passager, ils ne parlaient pas entre eux et lorsque l’un d’eux fit signe à Jan de les suivre, le jeune homme réalisa une chose qui aurait dû lui venir plus tôt à l’esprit : peut-être qu’ici, à l’extrémité de l’interminable chaîne d’approvisionnement de Karellen, personne ne comprenait un mot d’anglais.

Les trois Suzerains le regardèrent gravement quand les hautes portes s’ouvrirent devant ses yeux avides. Cet instant était le point culminant de sa vie : il était le premier être humain à poser son regard sur une planète éclairée par un soleil étranger. L’éclat de NGS 549672 envahit le vaisseau. Devant Jan s’étendait la planète des Suzerains.

À quoi s’était-il attendu ? Il ne le savait pas au juste. Des édifices colossaux, des villes dont les tours se perdraient dans les nuages, des machines inimaginables… Cela ne l’aurait pas surpris. Or, il n’y avait rien d’autre qu’une plaine presque entièrement plate s’étirant jusqu’à une ligne d’horizon curieusement rapprochée et dont la monotonie n’était rompue que par la silhouette de trois autres vaisseaux qui se dressaient à quelques kilomètres de là.

Une fois surmontée sa déception initiale, Jan haussa les épaules. Après tout, quoi de plus normal que l’existence d’un spatiodrome dans une région aussi écartée et déserte ?

Il faisait froid, mais modérément. La lumière du gros soleil rouge, bas dans le ciel, était amplement suffisante pour l’œil humain, mais Jan se demanda combien de temps s’écoulerait avant qu’il commence à avoir la nostalgie du vert et du bleu. Il remarqua soudain un gigantesque et mince croissant qui montait à l’assaut du ciel, arc de Titan accouplé au soleil, et il lui fallut un bon moment pour se rendre à l’évidence : il n’était pas encore arrivé tout à fait au terme du voyage. Ce croissant, c’était la planète des Suzerains et l’endroit où la nef s’était posée était le satellite de celle-ci, ce n’était que la base de départ des vaisseaux.

Les trois copilotes le firent monter à bord d’un navire dont les dimensions n’excédaient pas celles d’un avion de ligne terrestre et Jan se jucha dans un vaste fauteuil qui lui donnait l’impression d’être un Pygmée pour essayer de voir la planète par les hublots d’observation. Mais le trajet fut si court qu’il ne discerna guère les détails du globe qui grossissait sous ses yeux. Même à une si proche distance de leur monde, les Suzerains utilisaient vraisemblablement un mode de propulsion dérivé du générateur stellaire, car au bout de quelques minutes à peine l’appareil pénétra dans la couche atmosphérique émaillée de nuages. Quand les portes s’ouvrirent, ses occupants en sortirent. Ils étaient dans une salle close dont la voûte avait dû se refermer en coulissant car il n’y avait pas trace de panneau d’accès.

Jan ne quitta cet édifice que deux jours plus tard. Il constituait un arrivage inattendu et rien n’était prévu pour le mettre en consigne. Circonstance aggravante, aucun Suzerain ne comprenait l’anglais. Toute communication était pratiquement impossible et il se rendit compte avec amertume que, entrer en contact avec une race extraterrestre, ce n’était pas aussi simple que cela en avait souvent l’air dans les romans. Le langage des gestes se révéla singulièrement décevant : sa mimique reposait essentiellement sur des mouvements, des expressions et des attitudes qui étaient lettre morte pour les Suzerains. Il serait vraiment rageant, se disait Jan, que les seuls Suzerains à parler sa langue fussent tous sur la Terre, mais il n’avait d’autre solution que de prendre son mal en patience et d’espérer que les choses s’arrangeraient. Selon toute probabilité, quelqu’un, un savant, un spécialiste des races étrangères finirait bien par venir s’occuper de lui ! À moins qu’il eût si peu d’importance que personne n’aurait l’idée de prendre cette peine ?

Il lui était impossible de sortir car les portes n’avaient pas de mécanismes d’ouverture visibles. Elles coulissaient simplement à l’approche des Suzerains. Jan avait tenté de faire comme eux, il avait agité des objets en l’air en se mettant sur la pointe des pieds et en sautant pour le cas où la manœuvre aurait été commandée par un faisceau de rayonnement, il avait essayé tous les trucs qu’il avait pu imaginer mais en vain. Et il songeait qu’un homme de l’âge de pierre échoué dans un immeuble moderne se serait trouvé aussi démuni que lui. Une fois, il avait collé aux talons d’un Suzerain qui se préparait à sortir mais l’extraterrestre l’avait repoussé avec douceur, et comme il ne voulait surtout pas importuner ses hôtes, Jan n’avait pas insisté.

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